Une poème composé par le Québécois Octave Crémazie (1827-1879).
« Il est sous le soleil un sol unique au monde,
Où le ciel a versé ses dons les plus brillants,
Où, répandant ses biens la nature féconde
À ses vastes forêts mêle ses lacs géants. »
« Considérons donc pour cette heure, l’homme seul, sans secours étranger, armé seulement de ses armes, et dépourvu de la grâce et connaissance divine, qui est tout son honneur, sa force, et le fondement de son être. Voyons combien il a de tenue en ce bel équipage. Qu’il me fasse entendre par l’effort de son discours, sur quels fondements il a bâti ces grands avantages, qu’il pense avoir sur les autres créatures. [...] »
Extrait de l’Essai 12 du Livre II, Apologie de Raymond Sebond.
Essais, II, 12 : Vanité de l’homme.
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L’Académie française est le théâtre de drames répétés. Un à un les candidats à la succession de Mgr d’Abbeville s’écroulent, morts, en prononçant leur discours de réception. Les Immortels ne le sont plus ! Ils restent trente-neuf. Un refoulé de l’Académie aurait-il le pouvoir de leur jeter un mauvais sort ? Hippolyte Patard, et Monsieur Gaspard Lalouette, marchand d’antiquités, mènent l’enquête…
« Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? »
Monologue de Don Diègue.
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« — Trognon, je vais bien t’épater. Oui, je vais t’en boucher une surface. Sais-tu qui est-ce qui m’a fait un cadeau ? La concierge.
— Peste ! tu as de belles relations ! Tu ne m’avais jamais dit ça !
— Ne me taquine pas la concierge, Trognon ; c’est une femme tout ce qu’il y a de bath ; à preuve qu’elle m’a donné… devine quoi ? un gora ! »