Pierre-Auguste Renoir - Dans le jardin (1885)

Le Corps de la femme – Dans le tout petit jardin

Loin d’être érotiques, ces deux jolis Miracles d’Alain-Fournier sont une sorte de divinisation de la femme à l’époque où, au contraire, Pierre Louÿs glorifiait le charnel dans Les Chansons de Bilitis.

« Voici la forme humaine de nos désirs ; voici celle qui vient pour être notre femme et partager notre vie : cette douceur passionnée qui nous envahit mystérieusement à son approche, c’est la première hésitante émotion de reconnaître ce même être, anciennement apparu, ce même corps féminin tout mêlé au mystérieux passé, enfantin et chrétien. » (Le Corps de la femme)

« Voici l’heure où sous les lourdes branches du marronnier qui dépassent la haie du parc, nous parlions tout bas de notre amour à grandes phrases défaillantes. Que de fois, accoudé au petit mur, je l’ai attendue à passer dans le chemin, tandis que l’angélus du soir pascal disait : voici l’heure la plus douce du jour. » (Dans le tout petit jardin).


Remarques :

Consulter les versions textes de ce livre audio : Le Corps de la femmeDans le tout petit jardin.

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 26/02/2016.

Ajoutez un commentaire !

C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Lu par René DepasseVoir plus

    Les plus aimés ❤️ (sélection)Voir plus

    ×