Marie Curie et ses filles en 1908 (original : Musée Curie)
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Lettres de Marie Curie et ses filles (Extraits, 1909-1918)

Suite à la mort accidentelle de Pierre Curie en 1906, Marie Curie élève seule ses deux filles, Irène et Ève. Elle tâche de concilier sa vie familiale et la poursuite de ses travaux sur le radium qui lui valent une reconnaissance internationale. Dans les années 1910, ses filles font de nombreux séjours à l’Arcouest, en Bretagne, entourées d’une communauté de familles de professeurs à la Sorbonne. Lorsque la guerre éclate, Marie met en place un service de voitures radiologiques pour les hôpitaux du front, et Irène y participe. Au cours de ces années, Marie Curie – dite Mé – est souvent éloignée de ses filles, mais elles s’écrivent très régulièrement, partagent les joies et les soucis de leurs quotidiens. Ce sont quelques-unes de ces lettres couvrant la période 1909-1918 qui sont lues ici, avec l’aimable autorisation des éditions Flammarion.

Texte : Marie Curie et ses filles, Lettres (Éditions Pygmalion, 2011).

Gaëlle remercie tout particulièrement Natalie Pigeard-Micault, du Musée Curie à Paris, et Hélène Langevin-Joliot, d’avoir apporté leur soutien à ce projet et de l’avoir rendu possible.


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Références musicales :

Claude Debussy, Mazurka, interprétée par Gerlüz (avec l’aimable autorisation de l’artiste).

Bruitages extraits de Universal-soundbank.com, Lasonotheque.org, Sound-fishing.net.

Licence d'utilisation : CC BY-NC-SA : Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions
Livre audio gratuit ajouté le 11/02/2018.

8 Commentaires

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  1. Chère Bruissement, votre retour m’encourage à poursuivre, alors que je peine sur la deuxième partie de ces lettres ! L’affection de Marie Sklodowska-Curie pour sa terre d’origine y est bien sensible, et très émouvante.

  2. Un grand et sincère merci pour ton écoute attentive et ton retour, chère Nadia. Je suis ravie que ces lettres t’aient touchée comme moi. Et oui, il y aura une suite – deux ou trois autres lectures pour couvrir les années jusqu’en 1934, au cours desquelles Marie Curie et ses filles ont beaucoup échangé.

  3. Chère Gaëlle,

    Merci pour cette lecture que j’ai trouvée très émouvante.

    L’intimité familiale de Marie Curie est souvent surprenante et attendrissante. C’est un curieux mélange de grands événements témoins de la première partie du XXème siècle (les différentes phases de la grande guerre, les débuts de la radiologie médicale, le progrès des recherches en sciences…) et de petits faits du quotidien de ces dames (les multiples séparations entre Marie et ses filles, les débuts en maths de sa fille cadette, la tendresse et la maturité de son aînée, les questions de cuisine, de voisinage et de jardinage….).

    Y a t’il une suite?

    Nadia

  4. Merci beaucoup chère Gaëlle de vous être donnée bien du mal pour répondre à une question, certes soulevée par le texte, mais bien éloignée des travaux de Marie Curie. Toutefois, les grands esprits étant curieux de tout, les travaux de Louis Lapicque ont fort bien pu piquer sa curiosité. Et nourrir les chevaux avec des algues, c’est quand même une trouvaille ! Pourquoi pas aussi le teckel de Jean-Pierre ? 😉

    En tout cas, vous avez bien raison, Internet est une vraie caverne d’Ali Baba que l’on pourra aussi bien consulter pour connaître le nombre de pattes d’un mille-pattes que pour savoir la raison qui a poussé Francesco del Cossa à peindre un escargot cheminant sur le sol dans son Annonciation.

    Bonne journée ! 🙂

    Ahikar

  5. Merci ceusette, merci Ahikar pour vos commentaires – je ne connaissais pas cette recette !
    Votre commentaire ayant piqué ma curiosité, je peux maintenant vous rassurer : l’Histoire et la Science ont bel et bien répondu ! Louis Lapicque aurait en effet publié, dans les Compte-Rendus de l’Académie des Sciences (CCXII – 1941) un article décrivant la possibilité d’utiliser les laminaires pour “nourrir chevaux, bétail et volaille” de manière équivalente à l’avoine ! Il est cependant nécessaire de les déminéraliser avant usage, mais M. Lapicque a également montré qu’il était possible d’effectuer ce traitement “de manière rustique et peu coûteuse près des lieux de récolte”. Pour rendre à César…, ces information sont issues de l’article de M. Lami daté de 1941, et publié dans La Revue de Botanique Appliquée et d’Agriculture Tropicale (http://www.persee.fr/doc/jatba_0370-3681_1941_num_21_243_1656), car je n’ai pas réussi à trouver le compte-rendu rédigé par Lapicque…
    N’est-ce pas merveilleux d’avoir ainsi accès à portée de clics de tant de réponses aux questions les plus incongrues ? J’en suis, pour ma part, réjouie ! 😉

  6. Merci chère Gaëlle pour cette belle lecture. L’histoire ne nous dit pas si les expériences de M. Lapicque ont réussi et si les laminaires sont entrées au menu des chevaux. En tout cas, je me rappelle avoir mangé il y a quelque temps, dans un petit restaurant breton, du mignon de porc aux laminaires ! 😉

    Amitiés,

    Ahikar

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