DICKENS, Charles – Les Temps difficiles
Donneur de voix : Christian Dousset | Durée : 14h 38min | Genre : Romans
« Or ce que je veux, ce sont des faits, rien que des faits. Enseignez des faits à ces garçons et à ces filles, rien que des faits. Les faits sont la seule chose dont on ait besoin ici-bas. Ne plantez rien autre chose et déracinez-moi tout le reste ! »
C’est par ces propos, porteurs d’une vision particulière de la formation de l’individu que commence le roman. Plongés en pleine ère victorienne, nous allons suivre l’évolution d’une famille bourgeoise – les Gradgrind – laquelle croisera le destin de gens du peuple : ouvriers (Etienne, Rachel) et saltimbanques (Sissy, Sleary).
La plume de Charles Dickens se montre particulièrement acide envers l’hypocrisie, la bêtise, la cupidité dominantes. Son humour et son ironie deviennent impitoyables quand il s’agit de brocarder le chef d’entreprise parvenu (Bounderby). Les victimes, quant à elles, suscitent toute notre compassion et l’on retrouve ainsi l’un des thèmes favoris de l’auteur : l’enfance malheureuse.
Condamnation sans appel de l’exploitation, de la rapacité et de la démagogie, cette œuvre moins connue du grand romancier britannique, écrite en 1854, n’en résonne pas moins étrangement à nos oreilles modernes…
N.B.: L’édition anglaise en ma possession divise l’œuvre en 3 livres (L1 : Les Semailles ; L2 : La Moisson ; L3 : L’Engrangement). J’ai donc respecté cette structure en gardant la numérotation de 1 à 37 sur l’ensemble de l’œuvre. En outre j’ai apporté quelques légères retouches à la traduction de référence ce qui occasionnera quelques petites différences entre texte lu et texte entendu.
Traduction : William Little Hughes (1822-1887).
Illustration : Gravure représentant un événement dramatique de l’œuvre, par Fred Walker (1868).
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Livre 01 :
Chapitre 01 : La seule chose nécessaire.mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)
Chapitre 02 : Le massacre des innocents.mp3
Chapitre 03 : Une crevasse.mp3
Chapitre 04 : Monsieur Bounderby.mp3
Chapitre 05 : La tonique.mp3
Chapitre 06 : Le cirque de Sleary.mp3
Chapitre 07 : Madame Sparsit.mp3
Chapitre 08 : Il ne faut jamais s’étonner.mp3
Chapitre 09 : Les progrès de Sissy.mp3
Chapitre 10 : Etienne Blackpool.mp3
Chapitre 11 : Pas moyen d’en sortir.mp3
Chapitre 12 : La vieille.mp3
Chapitre 13 : Rachel.mp3
Chapitre 14 : Le grand manufacturier.mp3
Chapitre 15 : Père et fille.mp3
Chapitre 16 : Mari et femme.mp3
Livre 02 :
Chapitre 17 : Effets dans la banque.mp3
Chapitre 18 : M. James Harthouse.mp3
Chapitre 19 : Le roquet.mp3
Chapitre 20 : Frères et amis.mp3
Chapitre 21 : Ouvriers et maîtres.mp3
Chapitre 22 : La disparition.mp3
Chapitre 23 : Poudre à canon.mp3
Chapitre 24 : Explosion.mp3
Chapitre 25 : Pour en finir.mp3
Chapitre 26 : L’escalier de Mme Sparsit.mp3
Chapitre 27 : Plus bas, toujours plus bas.mp3
Chapitre 28 : La culbute.mp3
Livre 03 :
Chapitre 29 : Il fallait encore autre chose.mp3
Chapitre 30 : Très ridicule.mp3
Chapitre 31 : Très décisif.mp3
Chapitre 32 : Perdu.mp3
Chapitre 33 : Retrouvé.mp3
Chapitre 34 : Clair de lune.mp3
Chapitre 35 : Chasse au roquet.mp3
Chapitre 36 : Philosophique.mp3
Chapitre 37 : Final.mp3
> Références musicales :
En ouverture d’œuvre et de chapitre :
Edward Elgar, Concerto pour violoncelle, opus 85, interprété par le Skidmore College Orchestra.
En fin de chapitre :
Bruitage machine (n°7, mp3 573), extrait de Universal soundbank.
Pour m’en tenir aux faits : Vous lisez fort bien Dickens qui était, lui-même, un donneur de voix plein d’humour.
Cher Monsieur Dousset,
j’attends avec impatience la suite de cette histoire, vous lisez bien, très bien, c’est un plaisir de vous écouter, chapitres très courts, agréables pour revenir en arrière, écouter encore Dickens.
Très Cher Christian,
Votre lecture est merveilleuse. Vous vous demultipliez pour nous figurer avec enchantement chaque personnage. Vous etes un acteur hors pair, avec un super sens de l’humour. Je ris comme pour les monologues de Cros. Apres maintes tentatives d’approcher Dickens, grace a vous c’et arrive. Merci
Aicha
Chère Marie, cher Jean-Pierre,
Merci pour vos chaleureux messages. Je viens juste de terminer l’enregistrement des livres 2 et 3 mais il vous faudra encore patienter car le « produit brut » comporte beaucoup de scories et je tiens à livrer un travail le plus propre possible. En outre et comme je l’ai déjà écrit, je suis parfois gêné par une traduction qui ne me convient pas et que je retouche de temps en temps (somme d’argent en francs, par exemple!). De tels faits m’amènent à consacrer encore plus de temps à la confection du produit définitif.
Au plaisir de vous retrouver bientôt.
Christian
Chère Aïcha,
Vous me voyez très touché par votre message et presque intimidé par la force du vocabulaire que vous employez. Je ne sais comment vous remercier sinon en continuant mes enregistrements et en essayant de servir les auteurs de mon mieux.
Au plaisir de vous retrouver entre les pages.
Christian
Merci beaucoup, je ne connaissais pas du tout cette oeuvre de Dickens et vous lisez (même si jouez serait le mot qui convient mieux) admirablement bien. C’est un plaisir de vous écouter et de découvrir cette histoire.
Chère Lily,
Merci de votre gentil commentaire. Il est vrai que cette oeuvre de Dickens n’est pas des plus connues; je l’avais découverte lors de mes études universitaires, ce qui me plonge dans d’immémoriaux abîmes! En fait, mon choix a été grandement dicté par l’envie de lire un texte qui puisse résonner avec notre époque pétrie par les forces grandissantes de l’inhumanité.
D’ ailleurs, si l’on remplace le mot « fait », par le mot « chiffre » dans la tirade inaugurale de Gradgrind, on peut être saisi d’étonnement.
Encore merci à vous et au plaisir de vous retrouver au fil des pages.
Christian
Merci pour cette lecture, c’est un plaisir d’ écouter ce texte, et c’est très bien interprété. J’ai häte de connaitre la suite.
Comme toujours, la qualité de lecture est impeccable.
Quel plaisir que de vous écouter…
Un grand MERCI et au plaisir.
Celles et ceux qui attendaient le livre 2 de « Les temps difficiles » vont pouvoir étancher leur soif: il est désormais en ligne.
En espérant qu’il comblera leurs attentes…
Merci pour votre excellent lecture! c’est un bonheur de vous écouter lire Dickens. En vous écoutant, j’ai oublié le temps autour de moi…telle est la puissance de votre merveilles voix! Merci
Chère Magda,
Je suis très heureux de partager avec vous cette oeuvre de C. Dickens et vous remercie de votre chaleureux message.
Je pense que d’ici une semaine environ le livre 3 sera en ligne.
Bien cordialement
Christian
A celles et ceux qui attendaient le livre 3, j’annonce que l’intégralité du roman est désormais en ligne.
Christian
quelle bonne surprise : c’est rare d’entendre Dickens aussi bien lu ! Merci beaucoup et au plaisir de vous entendre avec d’autres oeuvres de lui ! Michelle
Je crois que je vais vous mettre à côté des meilleurs, comme André Rannou. Merci.
Sans dents, mais avec des oneilles.
À Sans-Dents:
D’accord avec vous pour la cote *1
Surveiller aussi le « petit nouveau »: Ricou.
De belles voix sans fioritures encombrantes.
Merci, Thomas S., pour l’information, je ne le connais pas.
Sans dents, mais avec des oneilles.
@ Christian Dousset
A propos de « fil d’archal », un détail au passage : les lecteurs professionnels et amateurs prononcent archal [arcal], mais la bonne prononciation est [arshal].
Si le mot « archal » n’est pas rare du tout dans la littérature du XIXe siècle, on ne l’entend presque jamais, d’où l’erreur.
Sans dents, mais avec des oneilles.
Merveilleuse lecture. Vibrante ou froide ou comique, harmonieuse, lente et triste : tout y est.
Merci infiniment !
Cher Thomas et Sans dents,
Merci pour vos commentaires et la remarque érudite concernant « le fil d’archal ».
Chère Marion,
je suis vraiment touché par les qualificatifs que vous attribuez à ma lecture.
Un grand merci à vous et… au plaisir de vous retrouver entre d’autres pages.
Bon sang de bois ! j’ai presque tout écouté. Diction remarquable de Christian Dousset, ton très adapté, remarquable parfois, Christian Dousset a lu ce livre avant de nous le lire, c’est sûr. Bref, excellente lecture.
En plus, ce Dickens est excellent (comme presque toujours) et son traducteur aussi. Je réécouterai ce texte et je le recommanderai sans hésiter une seconde.
Sans dents, mais avec des oneilles.
Merci cher Sans-Dents. En effet, Dickens me semble malheureusement assez actuel à bien des égards.
A bientôt entre d’autres pages.
lecture impeccable, comme j’aimerais posséder votre talent, Monsieur Dousset, quelle diction fluide, merci de partager votre temps
, d’offrir vote belle voix à tous ceux et celles qui aiment la littérature.
« A bientôt entre d’autres pages. »
@ Christian Dousset
Je l’espère aussi. Encore merci.
Sans dents, mais avec des oneilles.
En attendant que le deuxième tome de « Guerre et paix » se façonne, j’ai commencé Hard Times. Merci Christian pour cette excellente diction. Je rigole bien dès les premiers moments. Vous lisez aussi l’anglais, non?
Dickens, j’aime beaucoup. Avec vous c’est encore mieux. Je vais aller fouiller un peu dans votre bibliothèque quand j’aurai terminé celui-ci.
Thierry en Nouvelle-Ecosse
Monsieur Dousset,
C’est la première fois que je vous écoute.
Vous avec une diction et un ton impeccables très agréables à écouter.
Merci pour cette belle lecture.
À la prochaine écoute!
Merci Christian,
j’abonde dans le sens de Charlotte. Vous faites vraiment vivre ce texte qui n’est pas parmi les meilleurs de Dickens et se termine un peu en queue de poisson. Il a des longueurs que vous faites très bien passer.
Je trouve aussi que votre lecture s’est améliorée depuis « Les Gardiennes » où je me rappelle avoir été un tout petit peu gêné par les pauses de virgules un peu longues. Je l’écoute cependant de nouveau parce que ce livre me touche et parce que j’aime votre façon de lire.
Merci et félicitations pour votre excellent travail.
Cher Monsieur,
Merci. J’ai beaucoup aimé ce livre et apprécie votre talent de lecteur.
Merci à vous tous -Charlotte, Dominique, Thierry et Marie- pour vos élogieux commentaires qui constituent un encouragement inestimable. La remarque de Thierry m’intéresse beaucoup; en effet je suis très attentif au débit de la lecture (on ne lit pas vraiment comme on parle)et parfois je me demande si je dois accélérer ou ralentir, en fonction de l’ambiance liée à la narration et au type de texte. C’est une véritable préoccupation qui se concrétise lors du montage.
Ravi de vous retrouver entre d’autres pages.
Bonjour de nouveau
Je ressens le besoin d’exprimer que pour moi, le rythme est parfait. Ayant quelques difficultés pour lire et n’étant plus toute jeune j’apprécie une lecture qui sans être lente ni ennuyeuse (loin s’en faut) me détend et me permet une parfaite compréhension. Donc vraiment encore mille mercis.
Quelle lecture ! Bravo et merci !
Il suffit que le serveur tombe en rade au milieu d’une écoute pour qu’on prenne conscience qu’on l’appréciait vraiment! Merci pour cette lecture !!!
Bonjour, super moment mais la musique à la fin des
Chapitres me fait fliper, j’ai peur peur pour mon coeur.
Merci à vous Eric et Séverine pour vos commentaires encourageants.
Dominique, j’espère que le rythme de mes autres lectures vous convient toujours.
Same, je suis désolé pour votre rythme cardiaque mais j’ai souhaité confectionner un bruitage qui évoque la domination mécanique de la société sur l’homme. Au plaisir de vous retrouver toutes et tous entre de nouvelles pages.
Humour, rythme, intonations, musique… Tout est impeccable !
Félicitations et surtout grand merci pour la découverte de ce texte de Dickens.
Au plaisir de vous écouter à nouveau !
Merci chère Claire d’avoir pris le temps du commentaire et… au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Dickens est un magnifique écrivain. Il avait un don pour créer des types horribles et de les ridiculiser avec une ironie féroce. Votre facon de prononcer » je suis Josiah Bounderby de Coketown » va me rester longtemps dans la tête comme une sorte de mantra. Bonne continuation
Oui Laurent, la charge ironique est parfois très lourde et quel don pour la satire! Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.