HAWTHORNE, Nathaniel – La Maison aux sept pignons
Donneur de voix : André Rannou | Durée : 10h 23min | Genre : Romans
Ce roman, qui a fortement influencé H.P. Lovecraft et souvent été adapté au cinéma et à la télévision, est un des grands classiques de la littérature américaine. Publié en 1851, il fut sans doute inspiré par un fait réel survenu à Salem lors du fameux procès pour sorcellerie de 1692.
L’action se passe au milieu du XIXe siècle dans une petite ville de la Nouvelle Angleterre. Près de deux siècles plus tôt, Matthew Maule avait lancé une malédiction contre le colonel Pyncheon et ses descendants avant d’être pendu pour sorcellerie. Le colonel – puritain austère, dont les ancêtres avaient émigré d’Angleterre en Amérique à partir de 1620 pour y pratiquer un protestantisme plus rigoureux que celui de l’Église anglicane -, s’était alors emparé d’un terrain ayant appartenu à Maule et y avait bâti une immense maison à sept pignons, avant de mourir subitement dans des conditions suspectes. L’actuel propriétaire est l’hypocrite Juge Pyncheon, qui n’y vit pas mais permet à sa cousine Hepzibah, femme très pauvre, d’y habiter. Elle y est rejointe par une jeune parente, la sémillante Phoebe, puis par un frère bien-aimé, Clifford, qui vient de purger une peine de trente années de prison pour un crime qu’il n’a pas commis, et qui est moralement et physiquement très affaibli. Loge aussi dans la maison le daguerréotypiste Holgrave, qui se révélera être un descendant de Maule. Persuadé que Clifford sait où se trouvent les titres de propriété de l’oncle qu’il a prétendument assassiné, le méprisable Juge Pyncheon, déjà responsable de tous les malheurs de son cousin, menace de le faire interner dans un asile de fous s’il ne révèle le lieu de la cachette.
La sombre Maison éponyme, « espèce de cœur aux proportions gigantesques, ayant sa vie propre » est un des protagonistes d’une action qui touche parfois au surnaturel et au fantastique. Les thèmes principaux en sont la culpabilité qui se transmet inexorablement de génération en génération et l’impossible expiation d’une sorte de « péché originel ».
Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883)
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Merci, André Rannou.
Excellent André
merci Mr Rannou pour cette lecture.
Génial!! Je voulais justement lire ce roman et je l’ai commencé en version papier. Maintenant je vais pouvoir écouter la version audio avec grand plaisir. Merci Monsieur Rannou, continuez à enregistrer des romans de cette même qualité!
Grand merci à vous, Sans-Dents, Philippe, émilieémilie, et Bianca. Tant mieux si ce roman et ma lecture vous ont plu.
André
[...] RANNOU, André, Nathaniel Hawthorne et la maison aux sept pignons, 28 janvier 2015 http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/hawthorne-nathaniel-la-maison-aux-sept-pigno... (Consulté le 5 mai [...]
grand merci Monsieur Rannou!
Je n’aurais jamais pu m’accrocher à la version papier!
Merci pour votre belle lecture!
Vous avez bien su rendre l’ambiance de cette mystérieuse demeure.
Très bonne continuation et au plaisir d’une prochaine écoute Monsieur Rannou
Cette lecture ne semble pas avoir eu la faveur des auditeurs de LA, et je suis très heureux de constater, véronique, que vous êtes l’une des exceptions à la règle. Merci infiniment.
Merci M. Rannou. Mais si, mais si, nous aimons tous beaucoup votre lecture, comme celle de cet extraordinaire M. Depasse. Seulement, nous oublions de le dire. Bonne continuation. Au plaisir de vous entendre.
Bonjour et merci, cher Shmuel! Oser me hisser au rang de l’ »incomparable » M. Depasse, c’est vraiment me faire trop d’honneur!
Merci pour cette lecture. Le texte est d’une remarquable qualité littéraire et votre voix s’y prête parfaitement.
A mon tour de vous remercier, Marie.
Quelle belle lecture, sobre et si égale,mesurée à point entre attention et discrétion, sans aucune monotonie. J’admire le donneur de voix et son choix pour un roman très inventif quant aux modes narratifs, frisant délicatement avec l’irrationnel, sans quitter le « positif » et les explications rationnelles.
Je complète mon commentaire: quel délice de vous entendre prononcer les noms en langue anglaise ! Heureusement, je ne lis pas entièrement la présentation du roman avant de commencer à écouter, car vous y dévoilez des faits que j’ai été si contente de découvrir en cours de lecture. Merci de tout coeur,cher André Rannou, de votre travail !
A mon tour de vous remercier, bien chère Marjolaine. Vos commentaires révèlent un grande finesse littéraire et me font beaucoup de bien. Merci du fond du coeur.
André
J’ai particulièrement été sensible à votre « sans aucune monotonie », car c’est ce défaut que je crains par-dessus tout!
Peut-être y a t-il une « loi » psychologique qui poussent certains tempéraments à se remettre en question et à craindre de n’être pas doués de tels ou tels talents.
Je suis fatiguée d’une trop grande émotivité très expressive, exubérante chez moi, et je trouve très reposant le respect pour le texte que j’entends dans votre voix, la possibilité de projeter mes sentiments sans que vous fassiez écran.
D’autant que sous le pas tranquille de votre phrasé, de votre respiration, on perçoit votre intérêt profond pour le texte et votre désir de le partager avec les lecteurs.
Ce qui me rassure, c’est que je suis sûre que vous ne nous lâcherez pas en route, au moins pendant le roman enregistré, car j’ai lu que vous songiez à ne plus être donneur de voix (malheureusement, dis-je égoïstement)
Quand je lis des histoires à des enfants, j’en fais des tonnes, je vis et j’exprime passionnément ce que je lis. Quelle plaie ! A la fin du livre, c’est moi qu’il faut mettre au lit tandis que les enfants sautent partout !
Bien reçu votre dernier long message,Marjolaine, mais au moment d’y répondre, je découvre qu’il n’est plus affiché.Peut-être a-t-il été effacé parce que trop long. Je ne sais. En tout cas, un grand merci.