Benjamin Roubaud, caricature d'Alphonse Karr

Bourdonnements (Fragment 2)

Dans ce deuxième fragment de Bourdonnements, Alphonse Karr continue ses propos satiriques. Après avoir parlé des rumeurs sur la naissance de Napoléon III, il accuse la versatilité du peuple français :
« À ces cris tumultueux, d’autres cris ne tarderont pas à succéder, la foule prendra bientôt une autre direction, mais ce seront des clameurs aussi violentes, aussi furieuses, aussi assourdissantes, des à bas remplaçant des vivats, une folie contraire, mais une folie égale, une course aussi effrénée, mais dans le sens précisément contraire ; hier, on courait à Charybde ; aujourd’hui, on court à Scylla ; toujours on court, et toujours à l’écueil. »
Il déplore ensuite son isolement de critique, apostrophe les bourgeois inconscients du sort qui les attend :
« Ils s’étaient accoutumés à attaquer la royauté, et aujourd’hui, sans le faire exprès, ils ne peuvent s’empêcher, un peu par air et beaucoup par habitude, de se mêler aux attaques dont la nouvelle royauté est l’objet à son tour. »
refuse la loi électorale, ridiculise certains décrets et regrette le trop grand nombre d’avocats à la Chambre.


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Livre audio gratuit ajouté le 10/02/2014.

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