« Je rencontrai dans toute cette route beaucoup de rivières qu’il me fallut passer, les unes à gué, les autres sur des trains ou radeaux qu’on fait sur le lieu même avec un bois dont la nature a pourvu toute ces forêts. Ces rivières réunies en forment une grande et très rapide, appelée Chinchipé, que je descendis en radeau pendant cinq lieues jusqu’à Tomependa, village indien à la vue de Jaén, dans une situation agréable, à la rencontre de trois grandes rivières. L’Amazone est celle du milieu. […] »
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Livre audio gratuit ajouté le 21/02/2009.
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Merci beaucoup Damien pour ce très beau voyage.
La lecture et la voix sont très agréables. La lecture est captivante malgré les chausses-trappe des graphies exotiques qui ponctuent le récit.
Ne pas faire non plus de pause entre un verbe et son complément, comme ici à 17:18 dans le deuxième fichier : “m’avaient appris [pause] quelle était cette hauteur”.
Comme avec la pause après le sujet, vous faussez le sens de la phrase, et vous lancez l’auditeur sur une mauvaise piste, lequel auditeur doit rectifier.
(Vous n’êtes pas le seul à commettre ce genre d’erreurs, mais l’occasion ne m’avait jamais été donnée de faire ces remarques –– peut-être parce que chez vous le problème est plus prégnant.)
Damien Genevois, vous tenez la rampe trop fermement en affermissant, en forçant votre ton de voix, en martelant les mots : vous risquez de nous arracher la rampe.
En d’autres termes, en assurant trop violemment votre pied sur la marche (sur le mot) pour passer plus sûrement à l’autre marche (à l’autre mot), vous cassez l’escalier et vous laissez derrière vous le fracas des marches qui s’effondrent.
Ne vous jetez pas dans le combat comme un timide, c’est-à-dire en en faisant trop.
Vous devez vous décontracter, selon moi. Moins marteler et aussi parler plus lentement.
Qui trop embrasse… Dommage.
Ne faites pas de pause entre un sujet et son verbe (même si vous y trouvez une virgule, elle serait fautive ; ignorez-la ; au moins deux occurrences dans l’introduction).