« Moussû Marius vivait là, avec une vieille servante du pays. Il portait des sabots, une blouse rapiécée de ménager, et jouissait placidement de la vie sans songer aux lendemains pleins d'ombres. Il philosophait sans le savoir, ayant désappris depuis longtemps toutes les choses savantes, toutes les radotailles latines qu'il avait ramassées en son enfance sur les bancs usés des écoles. Son coin de terre lui semblait un paradis de joie. »
Dans ce « paradis de joie » arrive un jour La Margarîdo (1882), jeune gardienne de chèvres ; le bonheur partagé du couple illégitime est détruit par l'entourage « bien pensant » du village et l'histoire, très joliment racontée par Maizeroy,se termine en drame...
La Margarîdo
20 minRené Depasse
Quelle belle et touchante nouvelle ! Merci monsieur Depasse. Bon dimanche.