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42 commentaires sur cette page. Ajoutez le vôtre !
Claryssandre
le
12 novembre 2020
Un nouveau roman de Pauline Pucciano 🎉🍾 ! Viiite je télécharge !!! Merci 💐 , merci 💐, merci 💐. Bonne journée et prenez bien soin de vous.🌹
Louisette
le
12 novembre 2020
Rien que le résumé titille déjà mon envie de lire … j’enregistre vite et me plonge dans l’audition. Merci par avance. Je me prédis un long moment de plaisir.
Jean-Pierre Baillot
le
12 novembre 2020
Très bien, Pauline. Mais, n’aurait-il pas été plus politiquement correct d’intituler cela « Dix Petites Seniors » ?
Pomme
le
12 novembre 2020
« politiquement correct », dites-vous, Jean-Pierre! Seriez-vous devenu fan de l’hypocrisie de ces euphémismes devenus si courants qu’on n’ose même plus employer les mots « vieux » « sourds » « aveugles »?
Moi j’approuve Pauline d’user du mot juste qui n’a rien d’infamant.
Ahikar
le
12 novembre 2020
Un chat n’est pas un chat
Nasreddine doit faire un discours. C’est la première fois qu’il doit s’exprimer devant autant de monde. Il n’est vraiment pas habitué, et, qui plus est, arrive légèrement en retard. On lui en demande la raison.
— Ah ! mes amis, j’ai voulu courir et ai trébuché sur un cul-de jatte…
— Ah ! Nasreddine, je t’arrête tout de suite. Apprends qu’on ne doit pas dire « cul-de jatte », mais handicapé.
— D’accord, répond Nasreddine, mais attendez de savoir la suite. À peine avais-je repris ma course que je heurtai un aveugle…
— Ah ! Nasreddine, je t’arrête à nouveau. Apprends que l’on ne doit pas dire un aveugle, mais une personne non-voyante.
— D’accord ! D’accord ! J’essaierai de m’en souvenir. Mais laissez-moi terminer mon récit et apprenez qu’en arrivant ici, le gros qui est à l’entrée ne voulait pas me laisser passer !
— Ah ! Nasreddine, ne sais-tu pas qu’on ne doit pas dire « un gros », mais une personne en surcharge pondérale. Montre-moi donc ton discours !
Nasreddine lui tend une feuille.
— Ah ! non ! Nasreddine, tu ne peux pas commencer en disant : « Vous, les pauvres… », tu dois parler de personnes économiquement faibles.
— D’accord ! D’accord ! répond Nasreddine.
Il monte bientôt à la tribune et commence ainsi :
— Vous, les vieux…
Jean-Pierre Baillot
le
12 novembre 2020
On m’aura bien mal compris. Je n’ai désapprouvé Pauline en aucune façon. Je faisais simplement allusion (en souriant) au fait que les « Dix Petits Negres » avaient été débaptisés pour la raison que j’évoque. Je suis, par ailleurs, suffisamment âgé pour ne pas avoir de mauvaises relations avec le mot « vieux ».
Pauline Pucciano
le
12 novembre 2020
Chère Claryssandre, chère Louisette, cela me fait vraiment très plaisir que vous vous réjouissiez à l’avance de l’un de mes romans – et j’espère ne pas vous décevoir !
Cher Jean-Pierre, j’avais bien compris que votre humour anglais avait encore frappé – et j’ose dire que vous êtes dans le ton !
Chère Pomme, cher Ahikar, merci pour vos commentaires – l’histoire de Nasreddine est juteuse, comme toujours… Et je suis bien d’accord avec vous, Pomme, sur l’emploi des euphémismes généralisés… Mon texte n’est pas très politiquement correct, je le crains, mais assurément, il a été écrit avec un grand souci de l’humain… ce qui sera à mettre à ma décharge le moment venu !
Claryssandre
le
13 novembre 2020
« Une énigme grinçante et jubilatoire ». Je ne peux mieux dire ! Du grand, du très grand Pauline Pucciano ! Un concentré d’humanité et d’émotions. J’ai souri devant le « cynisme » de l’audit, rit (tendrement) de la drôlerie involontaire des lettres de la pauvre pensionnaire au vocabulaire très aléatoire, été émue par le journal du fils, révoltée avec l’aide soignante… Les mots qui s’imposaient en vous écoutant me fuient maintenant que je tente si maladroitement de vous féliciter et remercier. Je le regrette profondément ! Je ne peux que vous dire très simplement et platement ma satisfaction et mon admiration, pour l’auteur…et la lectrice ! MERCI infiniment pour cet immense et généreux cadeau !
Lïat
le
13 novembre 2020
🌸 MERCI!🌸
Pauline Pucciano, vous êtes tout simplement mer-veil-leu-se❣️
Pauline Pucciano
le
13 novembre 2020
Vous avez parfaitement choisi vos mots qui me vont droit au coeur, Claryssandre ! Et merci à vous aussi, Lïat ! C’est vous qui êtes toutes deux très généreuses…
Claudia
le
14 novembre 2020
Merci Pauline, pour ce beau texte que j’ai entendu, ressenti, comme écrit par une main de fer dans un gant de velours… J’ai particulièrement apprécié la maîtrise, la force de sa structure et de son vocabulaire. Et cela avec inventivité et fantaisie, un grand régal d’écoute. Encore Merci
Pauline Pucciano
le
14 novembre 2020
Un grand merci Claudia pour votre commentaire… Je suis heureuse que vous fassiez un éloge de la structure, car écrire un roman épistolaire n’est pas si facile – c’était une première, pour moi. Ce petit texte m’a donné du fil à retordre !
daniell
le
15 novembre 2020
OUI et re-oui ! d’accord avec tout ce qui est écrit plus haut,
votre histoire est drôle, émouvante, dramatique… vous avez certainement passé du temps dans ces « hostelleries »! J’aime énormément les lettres de Monique la vieille toquée et d’Arlette l’aphasique,
bravo et merci
Pauline Pucciano
le
15 novembre 2020
Merci Daniell ! Je me suis beaucoup amusée à écrire les lettres d’Arlette, et suis heureuse qu’elles vous plaisent. Et non, je n’ai pas du tout passé de temps dans ces lieux – c’est une oeuvre d’imagination…
boet
le
16 novembre 2020
un petit joyau que cet ouvrage ,
on reste en haleine durant tout le récit ,on rit, on s’insurge devant le traitement de ces petites vieilles .
Bravo je vous ai écoutée cet apres midi et je n’ai pas vu le temps passer;
Cécile
le
16 novembre 2020
Roman très addictif. Une fois commencé on ne peut plus le lâcher. Quelle talent cette Pauline Pucciano ! Vivement que le livre sorte en format papier qu’on puisse l’acheter ! J’attendais depuis tellement longtemps un nouvel opus ! Je suis votre œuvre avec délectation.
Une fan de la première heure
Cécile
Pauline Pucciano
le
17 novembre 2020
C’est une joie de découvrir vos commentaires. Merci à vous, Boet et Cécile… Pour le moment, malheureusement, aucune publication sur papier n’est au programme. Mais j’ai d’autres projets plein mon chapeau !
carole
le
21 novembre 2020
Merci Pauline pour cette œuvre! Étant Aide soignante de nuit en maison de retraite j’admire votre perspicacité sur ces lieux et leur gestion (surtout administrative) malgré le fait que vous n’ayez pas passé de temps en ces lieux (si j’ai bien compris votre précédent commentaire). Les différents points abordés en parallèle de l’intrigue m’ont beaucoup touché (le besoin de tout rentabilisé souvent au détriments des personnes, l’acharnement thérapeutique et bien sur la maltraitance sur ces personnes vulnérables).
Pauline Pucciano
le
21 novembre 2020
Chère Carole, vous ne pouvez savoir à quel point je suis sensible à votre commentaire. Merci beaucoup !
sarah
le
22 novembre 2020
Bonjour Pauline, je viens de terminer l’écoute de votre récit que j’ai dévoré. L’écoute de récits audio est une première pour moi et je suis ravie d’avoir été guidé jusqu’au votre. J’ai tenté de trouver, sans succès, une trace écrite de cette histoire. Je m’empresse maintenant de trouver d’autres histoires de vous.
Merci pour cet agréable moment
Sarah
Marcelle
le
22 novembre 2020
Quelle chance qu’une si grande auteure que vous mette gracieusement ses livres à disposition des auditeurs ! Les oeuvres d’auteurs contemporains nous aident à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. J’ai bien aimé ces petites vieilles, chacune bien distinguée; on reconnaîtra tous aisément quelqu’un de son entourage. J’espère moi aussi bientôt pouvoir vous lire sur papier. En attendant je m’empresse de faire découvrir votre oeuvre à mes contacts.
A très bientôt,
Marcelle
Pauline Pucciano
le
23 novembre 2020
Merci beaucoup Sarah, et bienvenue sur notre site… Vous allez y découvrir beaucoup d’auteurs et de lecteurs ! Et merci aussi à vous, Marcelle pour ce chaleureux commentaire. Vous pouvez trouver une version texte de mon livre (en ebook, mais en effet pas sur papier…) Je suis très heureuse que mes petites vieilles vous aient plu !
tontonzark
le
25 novembre 2020
chère Pauline,
j’ai beaucoup aimé tous les livres audios que pour avez partagés avec nous et qui incitent à la réflexion tout en nous distrayant.
Leur style est brillant.
J’aimerais pocéder une telle maîtrise de la langue pour pouvoir donner une voix à ceux, qui, à l’exemple des 10 petites vieilles, sont livrés à la dépendance, à l’abitraire de tiers et de circonstances adverses, sans aucun recours.
Les abus décrits dans ce livre se passe dans les foyers pour mineurs, les hôpitaux et les écoles et sur les lieux de travail et le cercle familliale.
Quelque soit l’âge des victimes, elles ne sont que trop rarement écoutées et concidérées.
Les victimes ne sont pas uniquement en prise à leur boureaux mais se heurtent à la passivité des uns, à l’indiférence des autres et de l’incurie des services sensés protégés les citoyens.
Tout est de subordonné au rendement au détriment de l’humanité. Cependant de telles inhumanités ne pourraient pas se produire si les gens se comportainet en humains et s’entraidaient.
tontonzark
le
25 novembre 2020
à Pomme et Jean-Pierre Baillot
Concernant le « politiquement correct.
Lorsqu’il frise l’absurdité, je propose qu’on en rit:
On ne dit pas « un Ivorien aveugle » mais
un Ivorien qui n’y voit rien.
Ne disons pas: des sourds rient et des hommes mais
des souris et des hommes.
on ne dit pas « les vieux » mais « les parents »
On n’écrit pas « Kosovo » et « l’Etat de Vaud » mais
« cause au veau » et « les tas de veaux »
On ne doit pas dire « DPD » livre le courrier mais des « Gays » et si ces « gays » sont « tristes » , j’espère que ces jeux de mots piteux les feront sourir
Pauline Pucciano
le
25 novembre 2020
Merci tontonzark pour votre commentaire et pour vos réflexions très humanistes.
Jake Vandenbosch
le
25 novembre 2020
J’ai adoré sa série Titania!
Je l’écoutais lorsque que j’était travailleur agricole dans le sud de l’Ontario l’été passé. Les représentations d’une société futuresque amusaient bien mon imagination tandis que labourait dans les champs.
J’ai hâte à découvrir ce nouveau roman, bonne lecture à tous!
Balibar88
le
25 novembre 2020
Téléchargé déjà plus de 2000 fois, ce livre est assurément un des temps forts de la rentrée. Très bien écrit, très visuel, on ne le lâche plus une fois entamé. A ne manquer sous aucun prétexte. PS :j’ai eu un petit faible pour Gloria qui ne cesse de pleurnicher pour un oui, pour un non.
Pauline Pucciano
le
26 novembre 2020
Cher Jake, merci pour ce parfum lointain de Steinbeck ! Je vous souhaite une bonne écoute, mais vous risquez d’être moins dépaysé cette fois-ci…
Jake Vandenbosch
le
26 novembre 2020
Je n’avais même pas remarqué que c’est bien VOUS qui répondiez aux commentaires!
Sachez que vous m’avez accordé beaucoup de joie dans un moment où il fut bien rare d’en trouver. Je vous en remercie aimablement et vous souhaite un bonheur inébranlable.
P.S. En ce qui concerne le paysage, c’est peut-être pour le mieux puisque ces nuages font un vrai dégat de ma coiffure…
Salut
Carole Détain
le
26 novembre 2020
Quel bonheur que ce livre à la fois drôle et grinçant, plein d’esprit, qui m’a été un grand divertissement ! Merci pour votre lecture si vivante , fine et subtile.
Pauline Pucciano
le
26 novembre 2020
@Jake : Il est très étrange et très touchant de se dire qu’on a apporté, sans le savoir, un réconfort à quelqu’un, surtout quelqu’un de si éloigné par l’espace et la langue…
@Carole : Merci beaucoup Carole, c’est bien aimable à vous ! J’ai longuement hésité à proposer un projet collectif pour la lecture, mais j’avais trop envie de faire toutes les voix…
Pauline Pucciano
le
26 novembre 2020
@Balibar88 : Merci à vous aussi pour votre commentaire très encourageant ! J’ai quelque peu malmené cette pauvre Gloria et j’espère que vous ne m’en tenez pas rigueur…
Marybel
le
28 novembre 2020
j’ai écouté avec plaisir les 4 premiers chapitres de cette histoire à la fois enjouée et truffée de réflexions entre autres sur la vie des aînés en institution, la triste réalité derrière une façade de composition appétissante !
j’ai entendu que , l’auteure, la narratrice s’est bien amusée en écrivant les diverses lettres d’Arlette ! grâce à la mise scène, au style littéraire qui à première vue pourrait paraître simple, le texte fourmille de messages …
dommage , je reste sur ma faim , je ne peux plus le télécharger , ni écouter le dernier paragraphe qui me restait à entendre … je ne connaîtrai pas la fin ? aie !aie !aie ! en plus la version texte , n’est pas disponible
mais en tout cas bravo mme Pucciano , un réel plaisir de vous lire et vous entendre
Pauline Pucciano
le
28 novembre 2020
Chère Marybel, avez-vous essayé de télécharger le zip ? Ou le chapitre 5 séparément ? En tous les cas, vous pouvez trouver le texte sur mon site, à cette adresse ! Merci pour vos encouragements et à bientôt
merci, merci chère Pauline Pucciano … je viens de lire le texte à l’adresse de votre site … et j’y découvre nombre d’autres écrits
et en plus quand je reviens sur la page littérature audio , en un clic je peux télécharger la fin à écouter … n’auriez-vous pas glissé un truc de sheitan dans votre enregistrement hier ? ENCORE bravo et merci de nous faire partager votre oeuvre si légère et profonde- merci pour le temps suspendu que vous offrez
Daouda Dimbokro
le
1 décembre 2020
Bien le bonjour Madame Pauline,
J’ai bien ri en écoutant votre pochade. Certaines répliques sont dignes d’Alphonse Allais et mériteraient de figurer dans une anthologie. J’en ai noté deux :
Elle était morte, c’était comme si la vidéo de la vie était en pause.
La deuxième :
Cette eau est si froide que même un poisson n’en voudrait pas.
Encore merci Madame et continuer à nous faire rire.
Daouda Dimbokro
Pauline Pucciano
le
1 décembre 2020
Merci à vous Daouda ! Je suis ravie que ce texte ait réussi à faire sourire.
Juliette
le
3 décembre 2020
Merci beaucoup Pauline, votre excellent livre m’a fait bien rire et aussi pleurer (au début Du journal de Stephane où mes rapports avec ma propre Mère ont lourdement raisonnés).
Merci de rendre justice à nos aînées, leurs soignants Et tout un système bien déréglé reflet du monde actuel.
Merci de votre générosité en offrant votre texte et votre voix.
Et merci à littérature audio pour tous ces dons et partages.
Belle journée à tous
Jacqueline
le
3 décembre 2020
Je vois que vous avez beaucoup de succès avec votre livre sur ce site. Je voudrais savoir comment il faut faire pour pouvoir publier sur votre site. Pour la petite histoire, j’ai publié un court roman dans une petite maison d’éditions (à compte d’éditeur), mais il ne s’en est vendu qu’une vingtaine en deux ans. Pas de publicité, pas de vente !
Dans l’attente de vous lire.
Jacqueline
Pauline Pucciano
le
3 décembre 2020
Merci beaucoup, Juliette, votre témoignage me touche. J’étais moi-même assez émue en écrivant la fin de ce texte.
@Jacqueline : vous devez d’abord obtenir l’autorisation de l’éditeur, la transmettre à Litteratureaudio.com, et ensuite trouver un donneur de voix prêt à vous… donner sa voix ! Pour les livres édités, il n’y a pas d’autre démarche.
John
le
5 décembre 2020
I love your wonderful présentation but the raspy musical bothered me. Merci a lot.
Pauline Pucciano
le
6 décembre 2020
Hello John… The music may sound raspy because, as volunteers, we have to pick some royalty-free pieces. I am glad it did not ruin the whole experience !
Un nouveau roman de Pauline Pucciano 🎉🍾 ! Viiite je télécharge !!! Merci 💐 , merci 💐, merci 💐. Bonne journée et prenez bien soin de vous.🌹
Rien que le résumé titille déjà mon envie de lire … j’enregistre vite et me plonge dans l’audition. Merci par avance. Je me prédis un long moment de plaisir.
Très bien, Pauline. Mais, n’aurait-il pas été plus politiquement correct d’intituler cela « Dix Petites Seniors » ?
« politiquement correct », dites-vous, Jean-Pierre! Seriez-vous devenu fan de l’hypocrisie de ces euphémismes devenus si courants qu’on n’ose même plus employer les mots « vieux » « sourds » « aveugles »?
Moi j’approuve Pauline d’user du mot juste qui n’a rien d’infamant.
Un chat n’est pas un chat
Nasreddine doit faire un discours. C’est la première fois qu’il doit s’exprimer devant autant de monde. Il n’est vraiment pas habitué, et, qui plus est, arrive légèrement en retard. On lui en demande la raison.
— Ah ! mes amis, j’ai voulu courir et ai trébuché sur un cul-de jatte…
— Ah ! Nasreddine, je t’arrête tout de suite. Apprends qu’on ne doit pas dire « cul-de jatte », mais handicapé.
— D’accord, répond Nasreddine, mais attendez de savoir la suite. À peine avais-je repris ma course que je heurtai un aveugle…
— Ah ! Nasreddine, je t’arrête à nouveau. Apprends que l’on ne doit pas dire un aveugle, mais une personne non-voyante.
— D’accord ! D’accord ! J’essaierai de m’en souvenir. Mais laissez-moi terminer mon récit et apprenez qu’en arrivant ici, le gros qui est à l’entrée ne voulait pas me laisser passer !
— Ah ! Nasreddine, ne sais-tu pas qu’on ne doit pas dire « un gros », mais une personne en surcharge pondérale. Montre-moi donc ton discours !
Nasreddine lui tend une feuille.
— Ah ! non ! Nasreddine, tu ne peux pas commencer en disant : « Vous, les pauvres… », tu dois parler de personnes économiquement faibles.
— D’accord ! D’accord ! répond Nasreddine.
Il monte bientôt à la tribune et commence ainsi :
— Vous, les vieux…
On m’aura bien mal compris. Je n’ai désapprouvé Pauline en aucune façon. Je faisais simplement allusion (en souriant) au fait que les « Dix Petits Negres » avaient été débaptisés pour la raison que j’évoque. Je suis, par ailleurs, suffisamment âgé pour ne pas avoir de mauvaises relations avec le mot « vieux ».
Chère Claryssandre, chère Louisette, cela me fait vraiment très plaisir que vous vous réjouissiez à l’avance de l’un de mes romans – et j’espère ne pas vous décevoir !
Cher Jean-Pierre, j’avais bien compris que votre humour anglais avait encore frappé – et j’ose dire que vous êtes dans le ton !
Chère Pomme, cher Ahikar, merci pour vos commentaires – l’histoire de Nasreddine est juteuse, comme toujours… Et je suis bien d’accord avec vous, Pomme, sur l’emploi des euphémismes généralisés… Mon texte n’est pas très politiquement correct, je le crains, mais assurément, il a été écrit avec un grand souci de l’humain… ce qui sera à mettre à ma décharge le moment venu !
« Une énigme grinçante et jubilatoire ». Je ne peux mieux dire ! Du grand, du très grand Pauline Pucciano ! Un concentré d’humanité et d’émotions. J’ai souri devant le « cynisme » de l’audit, rit (tendrement) de la drôlerie involontaire des lettres de la pauvre pensionnaire au vocabulaire très aléatoire, été émue par le journal du fils, révoltée avec l’aide soignante… Les mots qui s’imposaient en vous écoutant me fuient maintenant que je tente si maladroitement de vous féliciter et remercier. Je le regrette profondément ! Je ne peux que vous dire très simplement et platement ma satisfaction et mon admiration, pour l’auteur…et la lectrice ! MERCI infiniment pour cet immense et généreux cadeau !
🌸 MERCI!🌸
Pauline Pucciano, vous êtes tout simplement mer-veil-leu-se❣️
Vous avez parfaitement choisi vos mots qui me vont droit au coeur, Claryssandre ! Et merci à vous aussi, Lïat ! C’est vous qui êtes toutes deux très généreuses…
Merci Pauline, pour ce beau texte que j’ai entendu, ressenti, comme écrit par une main de fer dans un gant de velours… J’ai particulièrement apprécié la maîtrise, la force de sa structure et de son vocabulaire. Et cela avec inventivité et fantaisie, un grand régal d’écoute. Encore Merci
Un grand merci Claudia pour votre commentaire… Je suis heureuse que vous fassiez un éloge de la structure, car écrire un roman épistolaire n’est pas si facile – c’était une première, pour moi. Ce petit texte m’a donné du fil à retordre !
OUI et re-oui ! d’accord avec tout ce qui est écrit plus haut,
votre histoire est drôle, émouvante, dramatique… vous avez certainement passé du temps dans ces « hostelleries »! J’aime énormément les lettres de Monique la vieille toquée et d’Arlette l’aphasique,
bravo et merci
Merci Daniell ! Je me suis beaucoup amusée à écrire les lettres d’Arlette, et suis heureuse qu’elles vous plaisent. Et non, je n’ai pas du tout passé de temps dans ces lieux – c’est une oeuvre d’imagination…
un petit joyau que cet ouvrage ,
on reste en haleine durant tout le récit ,on rit, on s’insurge devant le traitement de ces petites vieilles .
Bravo je vous ai écoutée cet apres midi et je n’ai pas vu le temps passer;
Roman très addictif. Une fois commencé on ne peut plus le lâcher. Quelle talent cette Pauline Pucciano ! Vivement que le livre sorte en format papier qu’on puisse l’acheter ! J’attendais depuis tellement longtemps un nouvel opus ! Je suis votre œuvre avec délectation.
Une fan de la première heure
Cécile
C’est une joie de découvrir vos commentaires. Merci à vous, Boet et Cécile… Pour le moment, malheureusement, aucune publication sur papier n’est au programme. Mais j’ai d’autres projets plein mon chapeau !
Merci Pauline pour cette œuvre! Étant Aide soignante de nuit en maison de retraite j’admire votre perspicacité sur ces lieux et leur gestion (surtout administrative) malgré le fait que vous n’ayez pas passé de temps en ces lieux (si j’ai bien compris votre précédent commentaire). Les différents points abordés en parallèle de l’intrigue m’ont beaucoup touché (le besoin de tout rentabilisé souvent au détriments des personnes, l’acharnement thérapeutique et bien sur la maltraitance sur ces personnes vulnérables).
Chère Carole, vous ne pouvez savoir à quel point je suis sensible à votre commentaire. Merci beaucoup !
Bonjour Pauline, je viens de terminer l’écoute de votre récit que j’ai dévoré. L’écoute de récits audio est une première pour moi et je suis ravie d’avoir été guidé jusqu’au votre. J’ai tenté de trouver, sans succès, une trace écrite de cette histoire. Je m’empresse maintenant de trouver d’autres histoires de vous.
Merci pour cet agréable moment
Sarah
Quelle chance qu’une si grande auteure que vous mette gracieusement ses livres à disposition des auditeurs ! Les oeuvres d’auteurs contemporains nous aident à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. J’ai bien aimé ces petites vieilles, chacune bien distinguée; on reconnaîtra tous aisément quelqu’un de son entourage. J’espère moi aussi bientôt pouvoir vous lire sur papier. En attendant je m’empresse de faire découvrir votre oeuvre à mes contacts.
A très bientôt,
Marcelle
Merci beaucoup Sarah, et bienvenue sur notre site… Vous allez y découvrir beaucoup d’auteurs et de lecteurs ! Et merci aussi à vous, Marcelle pour ce chaleureux commentaire. Vous pouvez trouver une version texte de mon livre (en ebook, mais en effet pas sur papier…) Je suis très heureuse que mes petites vieilles vous aient plu !
chère Pauline,
j’ai beaucoup aimé tous les livres audios que pour avez partagés avec nous et qui incitent à la réflexion tout en nous distrayant.
Leur style est brillant.
J’aimerais pocéder une telle maîtrise de la langue pour pouvoir donner une voix à ceux, qui, à l’exemple des 10 petites vieilles, sont livrés à la dépendance, à l’abitraire de tiers et de circonstances adverses, sans aucun recours.
Les abus décrits dans ce livre se passe dans les foyers pour mineurs, les hôpitaux et les écoles et sur les lieux de travail et le cercle familliale.
Quelque soit l’âge des victimes, elles ne sont que trop rarement écoutées et concidérées.
Les victimes ne sont pas uniquement en prise à leur boureaux mais se heurtent à la passivité des uns, à l’indiférence des autres et de l’incurie des services sensés protégés les citoyens.
Tout est de subordonné au rendement au détriment de l’humanité. Cependant de telles inhumanités ne pourraient pas se produire si les gens se comportainet en humains et s’entraidaient.
à Pomme et Jean-Pierre Baillot
Concernant le « politiquement correct.
Lorsqu’il frise l’absurdité, je propose qu’on en rit:
On ne dit pas « un Ivorien aveugle » mais
un Ivorien qui n’y voit rien.
Ne disons pas: des sourds rient et des hommes mais
des souris et des hommes.
on ne dit pas « les vieux » mais « les parents »
On n’écrit pas « Kosovo » et « l’Etat de Vaud » mais
« cause au veau » et « les tas de veaux »
On ne doit pas dire « DPD » livre le courrier mais des « Gays » et si ces « gays » sont « tristes » , j’espère que ces jeux de mots piteux les feront sourir
Merci tontonzark pour votre commentaire et pour vos réflexions très humanistes.
J’ai adoré sa série Titania!
Je l’écoutais lorsque que j’était travailleur agricole dans le sud de l’Ontario l’été passé. Les représentations d’une société futuresque amusaient bien mon imagination tandis que labourait dans les champs.
J’ai hâte à découvrir ce nouveau roman, bonne lecture à tous!
Téléchargé déjà plus de 2000 fois, ce livre est assurément un des temps forts de la rentrée. Très bien écrit, très visuel, on ne le lâche plus une fois entamé. A ne manquer sous aucun prétexte. PS :j’ai eu un petit faible pour Gloria qui ne cesse de pleurnicher pour un oui, pour un non.
Cher Jake, merci pour ce parfum lointain de Steinbeck ! Je vous souhaite une bonne écoute, mais vous risquez d’être moins dépaysé cette fois-ci…
Je n’avais même pas remarqué que c’est bien VOUS qui répondiez aux commentaires!
Sachez que vous m’avez accordé beaucoup de joie dans un moment où il fut bien rare d’en trouver. Je vous en remercie aimablement et vous souhaite un bonheur inébranlable.
P.S. En ce qui concerne le paysage, c’est peut-être pour le mieux puisque ces nuages font un vrai dégat de ma coiffure…
Salut
Quel bonheur que ce livre à la fois drôle et grinçant, plein d’esprit, qui m’a été un grand divertissement ! Merci pour votre lecture si vivante , fine et subtile.
@Jake : Il est très étrange et très touchant de se dire qu’on a apporté, sans le savoir, un réconfort à quelqu’un, surtout quelqu’un de si éloigné par l’espace et la langue…
@Carole : Merci beaucoup Carole, c’est bien aimable à vous ! J’ai longuement hésité à proposer un projet collectif pour la lecture, mais j’avais trop envie de faire toutes les voix…
@Balibar88 : Merci à vous aussi pour votre commentaire très encourageant ! J’ai quelque peu malmené cette pauvre Gloria et j’espère que vous ne m’en tenez pas rigueur…
j’ai écouté avec plaisir les 4 premiers chapitres de cette histoire à la fois enjouée et truffée de réflexions entre autres sur la vie des aînés en institution, la triste réalité derrière une façade de composition appétissante !
j’ai entendu que , l’auteure, la narratrice s’est bien amusée en écrivant les diverses lettres d’Arlette ! grâce à la mise scène, au style littéraire qui à première vue pourrait paraître simple, le texte fourmille de messages …
dommage , je reste sur ma faim , je ne peux plus le télécharger , ni écouter le dernier paragraphe qui me restait à entendre … je ne connaîtrai pas la fin ? aie !aie !aie ! en plus la version texte , n’est pas disponible
mais en tout cas bravo mme Pucciano , un réel plaisir de vous lire et vous entendre
Chère Marybel, avez-vous essayé de télécharger le zip ? Ou le chapitre 5 séparément ? En tous les cas, vous pouvez trouver le texte sur mon site, à cette adresse ! Merci pour vos encouragements et à bientôt
https://www.litterature-audio.fr/dix-petites-vieilles/
merci, merci chère Pauline Pucciano … je viens de lire le texte à l’adresse de votre site … et j’y découvre nombre d’autres écrits
et en plus quand je reviens sur la page littérature audio , en un clic je peux télécharger la fin à écouter … n’auriez-vous pas glissé un truc de sheitan dans votre enregistrement hier ? ENCORE bravo et merci de nous faire partager votre oeuvre si légère et profonde- merci pour le temps suspendu que vous offrez
Bien le bonjour Madame Pauline,
J’ai bien ri en écoutant votre pochade. Certaines répliques sont dignes d’Alphonse Allais et mériteraient de figurer dans une anthologie. J’en ai noté deux :
Elle était morte, c’était comme si la vidéo de la vie était en pause.
La deuxième :
Cette eau est si froide que même un poisson n’en voudrait pas.
Encore merci Madame et continuer à nous faire rire.
Daouda Dimbokro
Merci à vous Daouda ! Je suis ravie que ce texte ait réussi à faire sourire.
Merci beaucoup Pauline, votre excellent livre m’a fait bien rire et aussi pleurer (au début Du journal de Stephane où mes rapports avec ma propre Mère ont lourdement raisonnés).
Merci de rendre justice à nos aînées, leurs soignants Et tout un système bien déréglé reflet du monde actuel.
Merci de votre générosité en offrant votre texte et votre voix.
Et merci à littérature audio pour tous ces dons et partages.
Belle journée à tous
Je vois que vous avez beaucoup de succès avec votre livre sur ce site. Je voudrais savoir comment il faut faire pour pouvoir publier sur votre site. Pour la petite histoire, j’ai publié un court roman dans une petite maison d’éditions (à compte d’éditeur), mais il ne s’en est vendu qu’une vingtaine en deux ans. Pas de publicité, pas de vente !
Dans l’attente de vous lire.
Jacqueline
Merci beaucoup, Juliette, votre témoignage me touche. J’étais moi-même assez émue en écrivant la fin de ce texte.
@Jacqueline : vous devez d’abord obtenir l’autorisation de l’éditeur, la transmettre à Litteratureaudio.com, et ensuite trouver un donneur de voix prêt à vous… donner sa voix ! Pour les livres édités, il n’y a pas d’autre démarche.
I love your wonderful présentation but the raspy musical bothered me. Merci a lot.
Hello John… The music may sound raspy because, as volunteers, we have to pick some royalty-free pieces. I am glad it did not ruin the whole experience !