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9 commentaires sur cette page. Ajoutez le vôtre !
Claire Leduc
le
2 janvier 2014
merci Ludovic pour cette belle porte ouvrant sur 2014, encore vide et lumineux. Bonne année à toi et à la famille!
Ludovic Coudert
le
3 janvier 2014
Merci, chère Claire, pour ton message; et tous mes meilleurs vœux également pour toi et toute la famille pour 2014!
M.Rebondy
le
7 janvier 2014
Merci pour ce beau poème, sans espoir ni désespoir!
ludovic coudert
le
7 janvier 2014
Merci pour votre message M.Rebondy. Il me semble, toutefois, que, si l’espérance est bien abandonnée et le désespoir effectivement absent dans ce poème, le lecteur est incliné plutôt à croire que la lumière est là pour qui la désire.
Bonne année 2014, bien cordialement,
feasson
le
7 janvier 2014
merci pour ce beau poème qui m’à bien plus
feasson
le
7 janvier 2014
merci pour ce poème et pour tout le travail que çà vous donne
M.rebondy
le
8 janvier 2014
Après l’écoute et la lecture de beau et énigmatique poème je n’ai pu m’empêcher de relire le poème de Rilke.
« Vergers »
Il me semble deviner un dialogue entre les deux…
Vers quel soleil gravitent
tant de désirs pesants ?
De cette ardeur que vous dites,
où est le firmament ?
Pour l’un à l’autre nous plaire,
faut-il tant appuyer ?
Soyons légers et légères
à la terre remuée
par tant de forces contraires.
Regardez bien le verger :
c’est inévitable qu’il pèse ;
pourtant de ce même malaise
il fait le bonheur de l’été.
ludovic coudert
le
12 janvier 2014
Merci M.rebondy pour ce très beau prolongement poétique avec Rilke, c’est vrai que cela consonne beaucoup. Mais, je ne sais pas si Simone Weil avait lu Rilke. Je vais chercher…
Cordialement
LC
merci Ludovic pour cette belle porte ouvrant sur 2014, encore vide et lumineux. Bonne année à toi et à la famille!
Merci, chère Claire, pour ton message; et tous mes meilleurs vœux également pour toi et toute la famille pour 2014!
Merci pour ce beau poème, sans espoir ni désespoir!
Merci pour votre message M.Rebondy. Il me semble, toutefois, que, si l’espérance est bien abandonnée et le désespoir effectivement absent dans ce poème, le lecteur est incliné plutôt à croire que la lumière est là pour qui la désire.
Bonne année 2014, bien cordialement,
merci pour ce beau poème qui m’à bien plus
merci pour ce poème et pour tout le travail que çà vous donne
Après l’écoute et la lecture de beau et énigmatique poème je n’ai pu m’empêcher de relire le poème de Rilke.
« Vergers »
Il me semble deviner un dialogue entre les deux…
Vers quel soleil gravitent
tant de désirs pesants ?
De cette ardeur que vous dites,
où est le firmament ?
Pour l’un à l’autre nous plaire,
faut-il tant appuyer ?
Soyons légers et légères
à la terre remuée
par tant de forces contraires.
Regardez bien le verger :
c’est inévitable qu’il pèse ;
pourtant de ce même malaise
il fait le bonheur de l’été.
Merci M.rebondy pour ce très beau prolongement poétique avec Rilke, c’est vrai que cela consonne beaucoup. Mais, je ne sais pas si Simone Weil avait lu Rilke. Je vais chercher…
Cordialement
LC
Newton, comme un ermite
Ou comme un paysan,
Loin des gens qui s’agitent,
Scrute le firmament.
La lune en la nuit claire,
Au travers d’un cristal ;
Pomme, lourde ou légère,
Au trajet vertical.
Newton en son verger
Calcule ce que pèsent
Les fruits qu’il va manger
Sous cette lune anglaise.