Donneurs de voix : Esperiidae & Vincent de l’Épine | Durée : 3h 59min | Genre : Romans

Le prince André, retiré dans ses terres, affranchit ses serfs et construit des écoles. Il se rend dans les domaines de Riazan voir le comte Rostov pour affaires. Sa rencontre inattendue avec Natacha le trouble, tant la profonde joie de vivre de celle-ci contraste avec son propre pessimisme.
Pierre, à la tête de la franc-maçonnerie pétersbourgeoise, est plus tourmenté que jamais, ayant échoué à mettre en pratique ses idéaux. Au retour d’un long voyage à l’étranger, ses propositions novatrices sont rejetées par ses frères maçons et il quitte l’Ordre. Sa femme Hélène le supplie de refaire vie commune, ce que Pierre accepte. Il reprend son ancienne vie et tient un journal intime.
La situation financière des Rostov est difficile, le comte est mauvais gestionnaire. Véra, la fille aînée, épouse l’officier Berg et Natacha se délie définitivement de son engagement envers Boris. La jeune fille assiste nerveusement à son premier bal en l’honneur de l’empereur. Grâce à Pierre, André invite Natacha, qu’il revoit pour la première fois, et en tombe amoureux.
Dès lors il fréquente de plus en plus les Rostov ; Natacha éprouve pour lui des sentiments jusqu’alors inconnus. André révèle les siens à Pierre, surpris par la transformation de son ami. Il se rend ensuite à Lyssia Gori informer son père ; celui-ci, intransigeant, impose un délai d’un an avant le mariage. André fait enfin sa demande, au grand bonheur de la jeune fille qui accepte les longues fiançailles, mais André refuse qu’elle soit liée à sa parole.
Guerre et paix est un roman de l’écrivain russe Léon Tolstoï. Publié en feuilleton entre 1865 et 1869 dans Le Messager russe, ce livre narre l’histoire de la Russie à l’époque de Napoléon Ier, notamment la campagne de Russie en 1812. Léon Tolstoï y développe une théorie fataliste de l’histoire où le libre arbitre n’a qu’une importance mineure et où tous les événements n’obéissent qu’à un déterminisme historique inéluctable.
Extrait :
« – Maman, au nom du ciel, ne me demandez rien à présent, je ne puis rien dire !
Et cependant ce même soir, émue et terrifiée, les yeux fixes, couchée auprès de sa mère, elle lui conta tout au long, et ce qu’il lui avait dit de flatteur et d’aimable, et ses projets de voyages, et ses questions sur Boris et sur l’endroit où elle et les siens avaient l’intention de passer l’été : « Jamais, jamais, je n’ai éprouvé rien de pareil à ce que je sens maintenant… seulement, devant lui, j’ai peur ! Qu’est-ce-que cela veut dire ? sans doute que cette fois c’est… c’est cela, c’est le vrai ! Maman, vous dormez ? »
Traduction : Irène Paskévitch (1835-1925).
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