Cornelius Agrippa

De l’excellence et de la supériorité de la femme

Titres des 30 chapitres de De l’excellence et de la supériorité de la femme :

01) Nulle différence de l’âme de la Femme d’avec celle de l’Homme.
02) Il y a des preuves certaines de l’excellence de la femme au-dessus de l’homme.
03) Le nom d’Eva prouve la supériorité de la Femme au-dessus de l’Homme.
04) La Femme est le chef-d’œuvre des ouvrages de Dieu.
05) Le lieu où fut formée la Femme en prouve la grandeur.
06) La qualité de la matière dont fut faite la Femme, en établit l’excellence.
07) Louanges données à la beauté de la Femme.
08) Pudeur et modestie des Femmes.
09) Propreté de la Femme.
10) La Femme fournit le principal dans la génération.
11) Choses particulières et étonnantes qui se remarquent dans la Femme.
12) Preuve tirée de l’usage de la parole.
13) La Femme fait le bonheur de l’homme.
14) La Femme paraît avoir été moins blâmable que l’homme, dans la désobéissance.
15) La Femme peut tout sur l’homme.
16) L’iniquité de la femme a souvent été plus louée que la bonté de l’homme.
17) L’excellence de la Femme est prouvée par les principes d’Aristote.
18) Tout le mal vient des hommes, et le bien vient des Femmes.
19) Les mauvais Maris font seuls les mauvaises Femmes.
20) Les Femmes sont les auteurs de tout ce qu’il y a de bon.
21) Rien de grand et d’illustre que n’aient fait et puissent faire les Femmes, également comme les hommes.
22) Les Femmes savent toutes choses naturellement.
23) Prudence et sagesse des Femmes.
24) Hauts Faits, et Bravoure des Femmes.
25) Marques d’honneur rendues à la Femme.
26) Privilèges accordés à la Femme par les Lois.
27) Les Femmes sont capables de tout ; l’Histoire en fait foi.
28) L’état où est la Femme aujourd’hui, est par usurpation de ses droits.
29) La Femme n’est point faite pour obéir à l’homme.
30) Récapitulation et Conclusion de ce Traité.

« Si quelqu’un, plus exact que moi, trouvait des preuves nouvelles qui pussent embellir ce traité ; loin de le regarder comme un critique mordant, je lui saurais gré de m’avoir secondé, et d’avoir rendu, par ses lumières et ses recherches, ce petit ouvrage plus complet et plus riche. »

Ce traité est rédigé en latin en 1505 par Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim (1486-1535), dit Cornelius Agrippa, génie de la Renaissance comme Léonard de Vinci, parlant huit langues (allemand, français, italien, espagnol, anglais, latin, grec, hébreu), humaniste, philosophe, théologien, médecin, alchimiste, kabbaliste chrétien, astrologue, mage, juriste, versé en science de la guerre et des explosifs… et pour finir grand féministe, connaissant parfaitement les femmes de la Bible et faisant un éloge de la femme où le sérieux et le respectable côtoient parfois le ridicule :
« Et elles conservent ce prodigieux amour de la pudeur, jusqu’aux derniers moments de la vie, et même après la mort. Comme on remarque en celles qui ont péri dans l’eau : car, comme rapporte Pline, et comme on le remarque tous les jours, le cadavre d’une femme noyée nage sur le ventre, la nature ménageant encore la pudeur de la défunte : un homme noyé, au contraire, nage sur le dos. »

Gardons-nous de provoquer une polémique !

Traduction : anonyme (1801).

Consulter la version texte de ce livre audio.
Illustration :

Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim (1486-1535)

 

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Livre audio gratuit ajouté le 14/04/2017.

4 Commentaires

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    1. Son analyse est juste dans l’ensemble, mais il y’a quand même quelque chose qui lui échappe. Quelque chose qui fait que malheureusement, toute son analyse se révèle finalement être fausse: C’est que la femme est indigne de l’homme. Elle l’est parce que, elle n’est pas complète dans la vérité du couple. Elle est seconde, contraire et altéritaire par rapport à l’homme dans l’ordre universel. L’apparence contraire l’homme, son semblable à l’extrême opposé, est ce qui constitue la nature primordiale. La création commence avec le chaos mâle, et s’achève avec l’ordre femelle qui porte systématiquement le signe du chaos transformé: c’est l’autre nature de mâle, la nature de l’homme femelle.
      C’est donc l’éphèbe androgyne qui est la plénitude du féminin cosmique et qui forme avec l’homme mâle, la vérité universelle du couple mâle et femelle. La femme femelle va plutôt avec la femme mâle comme un couple féminin de second degré par rapport au couple masculin originel sublime.

Lu par René DepasseVoir plus

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