Dieu dispose (Tome 1)

« Dieu dispose », dont voici le premier tome, fait suite au « Trou de l’Enfer ».

A la fin du précédent volet, on se souvient d’avoir quitté Samuel Gelb au moment où il prenait la fuite en direction de Paris… Nous l’y retrouvons sous les traits de Nostradamus, à la veille de la Révolution de 1830, alors qu’il participe à une soirée costumée chez la Duchesse de Berry. Lors de ces festivités Samuel croise la route de Julius d’Eberbach, qu’il avait laissé derrière lui en Allemagne, bien des années auparavant, cœur et corps rompus à la suite de la disparition tragique de sa jeune épouse Christiane.

Rapidement, les destinées de Julius et Samuel se mêlent à nouveau, dans cette haute société française parcourue par les courants troubles et sournois caractéristiques aux périodes révolutionnaires. Avide de la fortune de celui dont il prétend être l’ami, et du pouvoir que cette richesse lui octroierait, Samuel joue à nouveau de son emprise sur Julius. Jetant ce dernier dans les bras de la mystérieuse cantatrice Olympia, dont la ressemblance avec le défunte Christiane trouble d’Eberbach au plus haut point, puis dans ceux de sa jeune protégée Frédérique, Gelb assemble un à un les rouages de sa machination.

Au fil des pages et des évènements, Samuel, égal à lui-même, ne connaît aucune limite morale pour parvenir à ses fins : hommes et femmes ne sont pour lui que des instruments divers et négligeables, propres à lui permettre d’atteindre ses plus chères et noires aspirations. Pourtant, de rebondissements en désillusions, d’imprévus en retournements de situation, le talent pour le Mal de Samuel Gelb sera mis à très rude épreuve…