Ecrit en 1843, ce livre est l’un des premiers grands romans historiques de Dumas. Il se situe sous la Régence et raconte les aventures du jeune chevalier d’Harmental qui, dans le climat troublé de l’époque, prend fait et cause pour la conspiration organisée par la duchesse du Maine contre le Régent.
“Le 22 mars de l’an de grâce 1718, jour de la mi-carême, un jeune seigneur de haute mine, âgé de vingt-six à vingt-huit ans, monté sur un beau cheval d’Espagne, se tenait, vers les huit heures du matin, à l’extrémité du pont Neuf qui aboutit au quai de l’Ecole. Il était si droit et si ferme en selle, qu’on eût dit qu’il avait été placé là en sentinelle par le lieutenant général de la police du royaume, messire Voyer d’Argenson.
Après une demi-heure d’attente à peu près, pendant laquelle on le vit plus d’une fois interroger des yeux avec impatience l’horloge de la Samaritaine, son regard, errant jusque-là, parut s’arrêter avec satisfaction sur un individu qui, débouchant de la place Dauphine, fit demi-tour à droite et s’achemina de son côté.”
Étienne Carjat, portrait d’Alexandre Dumas
Désolé, mais au-delà du problème de l enregistrement (lointain avec une mauvaise acoustique), il y a celui d une articulation difficile à comprendre et d une lecture qui accélère fréquemment étouffant davantage les syllabes.
Je me faisais une joie d’écouter et de découvrir ce roman de Dumas inédit pour moi, mais le son de l’enregistrement est déplorable, la voix étouffée… Dommage.