Ecole française, Nu féminin (vers 1900)

Sapho

Jean, jeune provençal de vingt ans, s’éprend de Fanny qui bien connue dans le monde des artistes, sous le nom de Sapho a eu de nombreuses liaisons. Très dévouée, câline et dissimulatrice elle domine son amant au coeur pur et pendant cinq ans ce ne sont que disputes, réconciliations et fausses ruptures. Le roman (1884) est aussi l’occasion d’une évocation de Paris corrupteur opposé à la Provence pure et saine, d’une peinture féroce et caricaturale de personnages savoureux (l’oncle Césaire) et de descriptions uniques.
« Une côte rocheuse escaladée de vignes, étayée de muretins de pierre, puis en haut, derrière des files de cyprès contre le vent du nord, et s’accotant à un petit bois de pins et de myrtes aux clairs reflets, la grande maison blanche, moitié ferme et moitié château, large perron, toiture italienne, portes écussonnées, que continuaient les murailles rousses du mas provençal, les perchoirs pour les paons, la crèche aux troupeaux, la baie noire des hangars ouverts sur le luisant des charrues et des herses. […] »


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Livre audio gratuit ajouté le 23/10/2010.

5 Commentaires

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  1. Merci pour la lecture de ce chef d’oeuvre, monsieur Depasse. Daudet est vraiment sous-estimé. Quelle écriture !
    Derrière le thème usé de la courtisane qui amène un jeune homme à sa perte, quelle profondeur et quelle cruauté. Ni l’un ni l’autre des deux héros ne sont particulièrement sympathiques, tous les deux semblent entraînés par une sorte de mécanique qui les dépasse. Le jeune Provençal passif peut sembler la victime mais comment ne pas voir les terribles aperçus que nous ouvre Daudet sur la situation des courtisanes, qui certes parfois puissantes, sont vouées à une fin de misérables clochardes.
    Je vous dirai,monsieur Depasse, que pour moi, la scène de rupture dans la forêt (où le galant a entraîné sa bonne amie pour ne pas que les voisins entendent !) est une des plus belles scènes de rupture de la littérature française, à l’égal de celles de Balzac. Les salons sont remplacés par une clairière sur fond de troncs abattus, et les cris de femme résonnent dans la forêt comme ceux “d’une bête qu’on égorge”.
    Merci encore d’avoir mis une telle oeuvre à notre disposition.

  2. Un grand merci à vous Monsieur Rene Despasse! J’ai beaucoup apprécié votre style , comme d’habitude. Encore une très belle lecture qui permet de découvrir cet immense poète.
    a bientôt pour d’autres Daudet cher Monsieur!

  3. Archive zip est corrompue.
    Impossible a ouvrir a la fin du telechargement.
    Deux tentatives et deux echecs.
    Merci d’y remedier.

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