En 1874, Balzac publie ce long roman qui appartient au volet : Scènes de la vie de province. En effet, c’est d’Angoulême que partira ce jeune ambitieux, Lucien de Rubempré, pour conquérir la gloire dans « l’eldorado » parisien. Peinture des mœurs de la vie provinciale, l’œuvre dresse un tableau critique des classes sociales dans la préfecture de la Charente mais les milieux « littéraires » de la capitale n’échappent pas non plus au scalpel de l’auteur.
Au début du roman, voici comment le jeune Angoumoisin est présenté dans son cadre familial :
« Madame Chardon et sa fille Eve croyaient en Lucien comme la femme de Mahomet crut en son mari ; leur dévouement à son avenir était sans bornes. Cette pauvre famille demeurait à l’Houmeau dans un logement loué pour une très modique somme par le successeur de monsieur Chardon, et situé au fond d’une cour intérieure, au-dessus du laboratoire. Lucien y occupait une misérable chambre en mansarde. Stimulé par un père qui, passionné pour les sciences naturelles, l’avait d’abord poussé dans cette voie, Lucien fut un des plus brillants élèves du Collège d’Angoulême, où il se trouvait en troisième lorsque Séchard y finissait ses études. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Illustration : Adrien Moreau, Les Illusions perdues (XIXe).
Hector Berlioz, Symphonie fantastique. 01. Rêveries/Passions – Op.14 (European archive, domaine public).
Je partage l’enthousiasme de Fabien.
Je suis aussi ravi, Jean-Pierre, d’être arrivé au bout de cette oeuvre… mais vous savez ce que sont ces voyages au long cours.
Parfaitement, à peine le temps de se chauffer la voix !
Vous me voyez très heureux de rencontrer un tel niveau d’enthousiasme chez vous, Fabien.
Un grand merci pour votre élogieux commentaire et votre fidélité.
Je possède une version dite “professionnelle” des illusions perdues et j’ai comparé cette lecture à la vôtre mon cher monsieur Dousset…
Sans conteste, votre lecture est la plus réussie !
Franchement et de tout cœur, vous avez du talent à revendre, BRAVO pour cette longue lecture magnifique.
Bonjour chère Pauline,
Voilà une remarque bien intéressante! A ma grande honte, j’ai régulièrement raté les projections du film de Giannoli que j’ai pourtant incité notre petit cinéma local à programmer. Je ne désespère pas de parvenir à le visionner! Je dois vous avouer que compte tenu de l’abondance du texte de Balzac, je ne me souviens plus de cette citation. Je vais néanmoins chercher une réponse. Merci encore d’avoir pris le temps du commentaire et à bientôt.
Merci Lïat d’avoir pris le temps du commentaire; je me suis attelé au tome 3 mais j’ai encore de longues heures de montage devant moi. Au plaisir de vous retrouver bientôt.