« On prétend que Mandrin est à la tête de six mille hommes déterminés, que les soldats désertent pour se ranger sous ses drapeaux et qu’il se verra bientôt à la tête d’une grande armée. Il y a trois mois, ce n’était qu’un voleur, c’est à présent un conquérant. » Voltaire.
Celui qui s’autoproclamait «capitaine des contrebandiers de France» (1725-1755) mena en réalité plusieurs campagnes contre l’injustice fiscale et l’oppression de la Ferme générale en 1754 et 1755. Activement traqué par toutes les polices du royaume, il pratiquait l’art de l’attaque et de la fuite avec talent ; si l’on ajoute à ce sens de la lutte, son goût pour la juste redistribution des biens, on comprendra alors les raisons de sa popularité.
À travers les deux époques de son roman d’aventures, Arthur Bernède nous fait partager les exploits de ce « Robin des bois » français en lutte contre le fermier général Bouret d’Erigny.
Alors, Mandrin, justicier ou brigand ? Avant tout, place au roman…
Illustration : Mandrin et ses ballots de tabac (XVIIIe).
La Complainte de Mandrin, chanson populaire ; petite version personnelle.
Un grand merci, cher Fabien, pour votre élogieux commentaire et votre fidélité. Je suis en train de terminer un autre enregistrement à fond historique: “Chronique du règne de Charles IX” de P. Mérimée. Peut-être nous retrouverons-nous entre ces pages. Bonne journée.
Fabuleuse lecture !
Que de talents monsieur Doucet, que de talents…
Sincèrement, tout est parfait. Prononciation sans défaut, voix modifiée pour chaque personnage et jusqu’à la chansonnette qui sonne justement.
Le niveau est digne d’un professionnel, et encore, j’ai écouté certains livres lu par de soit disant “voix célèbres” et qui n’atteignent pas la qualité de votre lecture.
Chère Sylvie,
Ravi de voir que cette lecture vous a permis de déguster ce moment de contrebande …justicière!
Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Le ton, la diction, tout y est pour passer un moment délicieux en compagnie de Mandrin et sa bande.
Un grand merci à vous, pour ces heures d’écoute.
Merci Georje, pour vos chaleureux commentaires et…
au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Difficile de trouver meilleure lecture, quel plaisir…
Cher Leconte de Paris,
Un grand merci pour votre envolée dithyrambique. La préparation culinaire à laquelle vous m’associez métaphoriquement me fait grand plaisir même si j’ai tendance à agrémenter mes plats de quelques gouttes de ce liquide ambré issu du terroir cognaçais, si proche!Je vous rassure toutefois: comme il ne s’agit que de quantités infinitésimales, ce petit rituel n’affecte pas ma conscience du texte…
Merci encore et ravi de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Cher Christian, je n’avais pas encore eu l’occasion de vous écouter.
Eh bien ! je n’ai pas été déçu du voyage:
quelle diction! quelle interprétation !
quelle maestria !
Je considère que vous faites partie du “gratin” (dauphinois,en l’occurrence…) de ce site .
Merci pour votre enthousiasme.
Quelle belle lecture!
Le Barbon, je le connais, mais je crains qu’une légère confusion parmi les “Christian” ne l’ait un peu abusé; en effet, je n’ai pas encore lu Huysmans, il me paraît donc difficile qu’on en puisse apprécier mon interprétation… Cela ne prête vraiment pas à conséquence et l’essentiel ici est de vivre les “aventures historiques” de Mandrin. Au plaisir.
Chère Carine,
La 2ème partie est actuellement au montage et j’espère ne pas trop vous faire attendre. Au plaisir de vous retrouver alors.
Christian Dousset, je le connais, je l’avais beaucoup apprécié lisant Huysmans, j’espère qu’il sera aussi bon sur ce coup.
Ça chipote, ça parle dans mon dos : on me dit que ce n’est pas Dousset, mais Attard ! Je leur réponds : faites pas les malins !
J’espère bientôt entendre la suite.
Je suis ravi que vous y preniez plaisir; la suite et fin (2ème partie) est actuellement au montage. A bientôt.
Qu’il est plaisant d’écouter les aventures de ce bandit bien de chez moi, et dont je collectionne les ouvrages.
Merci.