Auguste Rodin, Buste héroïque de Victor Hugo (1897)

Le Poète déchu (Poème)

Avec le recul du temps, beaucoup de femmes et d’hommes semblent ne plus reconnaître celle ou celui qu’ils ont été.
L’entrée dans l’âge adulte a sonné le glas de leurs belles espérances.
De lâcheté en renoncement et de compromis en compromission, ils ont tué peu à peu le poète qui vivait en eux.

« Je me déchire avec l’écume
Je m’endeuille avec le blizzard
Et les décombres de ma plume
Hantent les marches du hasard … »


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Illustration :

Auguste Rodin, Buste héroïque de Victor Hugo (1897).

Références musicales :

Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto 03 pour violon et orchestre sol majeur 02, Andante, interprété par Yehudi Menuhin et l’Orchestre Symphonique de Paris, dirigé par Georges Enesco (1935, domaine public).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 09/12/2011.

10 Commentaires

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  1. Chère Cocotte,

    Merci pour votre prompte réponse.
    Je laisse donc à Littérature audio le soin de déterminer comment donner plus de visibilité à ce lien.
    Si vous désirez par ailleurs enregistrer un autre de mes poèmes en faisant apparaître les références de mon livre, vous m’en trouverez ravi.
    Bien amicalement.

    Thierry

  2. Cher Thierry
    Merci pour l’annonce de la publication de “La blessure des mots” en version papier. C’est une excellente nouvelle.
    Il faudrait que ceux qui ont aimé vos poèmes sachent comment et où se procurer ce beau livre. Je vais demander à Christine s’il y a un moyen de l’annoncer un peu plus visiblement.
    Ce que je peux faire aussi, c’est enregistrer un autre de vos poèmes et mettre les références dans le billet qui présente le poème.
    C’est une possibilité. Je vais y réfléchir.
    Bien amicalement
    Cocotte

  3. Quel bonheur de retrouver ce grand poète qu’est Thierry Cabot, et qui a eu la chance de trouver Cocotte, dont l’interprétation est toujours splendide, dans tous les genres.
    Merci infiniment!
    Augustine

  4. Chère Johanne
    Merci pour votre fidélité et vos commentaires si aimables et si chaleureux. Puisque vous appréciez, vous aussi, les poèmes de Thierry Cabot, je vais lire les deux prochains, inédits,à votre intention.
    Tous mes vœux de bonheur et de santé, pour l’année nouvelle, avec la réalisation de tous vos désirs.
    Je vous embrasse très fort.
    Cocotte

  5. Quel bouleversant poème!!! Votre interprétation est superbe!!! Je suis si contente de vous retrouver!!! Bonne et heureuse année 2012 Chère “Cocotte” :):):)Je vous embrasse bien fort!!! Johanne

  6. Un grand, un très grand merci, cher Marcel, pour votre si beau commentaire. Vous êtes un poète, vous aussi, et vous vous exprimez magnifiquement.
    Nous avons tous nos moments de découragement, mais, tout à coup, une rencontre, un bel arc en ciel, un oiseau qui vient se poser près de nous, une fleur, le sourire d’un enfant, ou, comme vous savez si bien le dire, un beau poème, apportent un vent frais et un beau soleil, et le tronc retrouve une nouvelle jeunesse, et feuilles et fleurs s’épanouissent et nous enchantent.
    Il y a tant de beautés sur terre. Ce sont elles qu’il faut savourer, et, pendant de longues années encore, nous aurons le plaisir de partager de beaux poèmes et de belles lectures.
    Toutes mes amitiés, mon cher Marcel
    Cocotte

  7. Merci, chère Cocotte,
    En publiant, en prêtant votre voix au beau poème de Cabot Thierry – Le poète déchu, –
    et grâce à vous, j’ai partagé le bouleversement de l’auteur.
    Mais en même temps tous ses mots de cette élégie, que vous harmonisez ensemble, comme on assortit des roses, je les reçoit tel un éblouissant bouquet celébrant la vie; car les miens s’en sont allés…
    … Les vents de quatre-vingt automnes ont soufflé dessus, et les ont presque tous emporté, comme ils ont arraché les feuilles des arbres autour de moi que le printemps leur restitue éternellement, mais que Thierry et votre art, chère Cocotte, viennent de réenter en mon vieux tronc.
    Marcel L.

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