Les premières lignes ci-dessous de Les Violettes fanées de Camille Allary se continuent par une belle lettre poétique extraite d’Au pays des cigales.
« Comme le temps s’envole vite, ma pauvre Margot ! Il y a déjà trois longues années que je t’ai dit adieu. Trois années !… Que de luttes j’ai eu à soutenir, que de cris de douleur il m’a fallu étouffer depuis notre séparation ! Ah ! mignonne, quelle épaisse couche de lie il y avait au fond de la coupe où j’ai voulu m’abreuver ! Quand j’y songe, il me semble que c’est hier que je t’ai embrassée pour la dernière foi… »
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Livre audio gratuit ajouté le 16/05/2019.
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Lu par René Depasse
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