Le Jeune Cicéron lisant, fresque de Vincenzo Foppa de Brescia, réalisée vers 1464

Les Tusculanes : Le Mépris de la mort

Chap. 5 à 20 – Les Tusculanes : Le Mépris de la mort

Chap. 21 à 35 – Les Tusculanes : Le Mépris de la mort

Chap. 36 à 49 – Les Tusculanes : Le Mépris de la mort

En août 2010, lors des premières atteintes sérieuses de sa maladie, notre amie Victoria discuta plusieurs fois avec moi du célèbre Essai de Montaigne Que philosopher c’est apprendre à mourir qu’elle aimait beaucoup. En ce triste 30 novembre 2011, jour de son inhumation, je dédie à sa mémoire cet enregistrement du premier livre des Tusculanes de Cicéron sur Le Mépris de la mort, très voisin (en 45 avant JC), par la pensée et le style, de Montaigne et que sa finesse littéraire aurait sûrement apprécié.

« Premièrement donc, voyons ce que c’est que la mort, qui paraît une chose si connue. II y en a qui pensent que c’est la séparation de l’âme avec le corps. D’autres, qu’il ne se fait point de séparation, mais que l’âme et le corps périssent en même temps, et que l’âme s’éteint dans le corps. Parmi ceux qui tiennent que l’âme se sépare, les uns croient qu’elle se dissipe incontinent : d’autres, qu’elle subsiste encore longtemps après : et d’autres, qu’elle subsiste toujours. »

« Mourir peut être un mal : mais être mort n’est rien. »

« La vérité, si nous voulons en convenir, est que la mort nous enlève, non pas des biens, mais des maux. »

«Regardons plutôt la mort comme un asile, comme un port qui nous attend.
Plût à Dieu que nous y fussions menés à pleines voiles ! Mais les vents auront beau nous retarder, il faudra nécessairement que nous arrivions, quoiqu’un peu plus tard. »

Traduction : Désiré Nisard (1806-1888).

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Livre audio gratuit ajouté le 30/11/2011.

8 Commentaires

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  1. Bonsoir Ahmed,

    En cliquant ci-dessus sur « Consulter la version texte de ce livre audio », vous pouvez accéder au texte correspondant à cete enregistrement.

    Si vous souhaitez télécharger le texte en pdf, il existe un exemplaire sur Gallica correspondant en principe à cette même traduction. Le lien pour y accéder est :
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282067k/f619

    Pour le télécharger en format pdf, cliquez en haut à droite sur « Télécharger / imprimer », puis suivez les instructions. Dans ce gros volume, Les Tusculanes commencent à la page 618.

    Très belle soirée,

    Ch.

  2. C’est avec émotion que j’apprends cette terrible nouvelle, je rejoins Lucie totalement, il m’arrivait souvent de n’écouter une histoire que pour le plaisir d’entendre la merveilleuse voix de Victoria.

    toutes mes condoléances,

    Elodie

  3. Mes pensées d’amitié s’envolent vers vous et vers tous ceux qui étaient proches de Victoria – sa belle voix de femme, sensuelle, attachante et mutine, sa parfaite diction m’ont enchanté bien des soirées – Bien que privilégiant habituellement la qualité du texte il m’est souvent arrivée de choisir d’écouter tel auteur dont je ne raffole pas au demeurant pour le seul plaisir d’entendre Victoria –

    Tendres pensées à vous Tous,

    Lucie

  4. Cher M. Depasse,

    Mes sincères condoléances pour cette perte qu’on peut imaginer cruelle au regard d’une collaboration assez intense il semble…
    Etant moi-même un admirateur de Fabienne-Victoria, je me permets de solliciter de votre part, une espèce d’obituaire de celle qui nous a quittés, avec pourquoi pas… si ce n’est pas trop audacieux de ma part, l’une ou l’autre photo.
    Grand merci d’avance.

  5. Mes condoléances les plus sincères …
    Du courage .Longue vie et santé…

    Trés trés touché de cette nouvelle …

    Ahmed

  6. La grande famille des lecteurs de litterature-audio est dans la peine. Soyez assuré M. Depasse que je me m’associe à votre tristesse. Puisse Victoria reposer en paix.

    “il est temps que nous nous quittions, moi pour mourir, et vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage ? Personne ne le sait, excepté Dieu ”
    Apologie de Socrate.

Lu par René DepasseVoir plus

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