John Everett Millais - Portrait de Wilkie Collins (1850)

Le Secret

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En cette nuit d’été du 23 août 1829, sur la côte déchiquetée des Cornouailles, la résidence d’été des Treverton n’est que silence et ténèbres.
En effet, le manoir tout entier est suspendu aux battements de cœur de la maîtresse de maison, qui ne tarde pas à rendre son dernier souffle, laissant derrière elle un époux accablé, une fille en pleurs, mais aussi un certain nombre de questions.
Que contient donc cette mystérieuse lettre, confiée par Mrs Treverton à sa femme de chambre avant de mourir ? Quel terrible secret Sarah Leeson préfère-t-elle, avant de disparaître, dissimuler dans la demeure familiale, s’opposant ainsi à la dernière volonté de la défunte ?
Un secret en tout cas suffisamment destructeur pour que, des années plus tard, la domestique sorte de son silence afin d’empêcher Rosamond Treverton de retourner sur les lieux de son enfance, au risque d’y perdre son âme…

Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).

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John Everett Millais, Portrait de Wilkie Collins (1850).

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Livre audio gratuit ajouté le 06/02/2017.

36 Commentaires

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  1. Je continue sur Le secret. J’ai trouvé la narration habilement menée et les personnages féminins intéressants, aussi bien la pauvre fugitive égarée et hallucinée que la jeune épouse déterminée qui bannit le mensonge de son couple quel qu’en soit le prix ce qui est bien rare dans le romanesque du XIXe! Mais ce qui m’a le plus impressionnée c’est l’art qu’a l’auteur de créer, à partir d’un secret de mélodrame une atmosphère d’horreur intense irradiant à partir d’une pièce vide. Avec cette chambre des myrtes on se croirait presque dans du Henry James. Quant à votre interprétation, vous savez que je n’en pense que du bien. Merci à vous.

  2. Bonjour Daniel, j’ai beaucoup aimé cette oeuvre de W. Collins ainsi, bien sûr, que votre interprétation. Mais avant de poursuivre je voudrais faire une remarque concernant les deux commentaires agressifs que je viens de découvrir en jetant un oeil sur “Derniers commentaires”.
    Certes nous ne sommes pas chez les bisounours mais dans une communauté pacifique de lecteurs et de donneurs de voix BENEVOLES. Aussi des remarques d’une telle brutalité et sans aucunes nuances me semblent-elles tout à fait hors de propos. Et de plus tout à fait injustes.

  3. Bonjour catherineb,
    Vous avez raison, le chapitre 3 de la 2ème partie était un doublon ; il n’y a pas de chapitre 4. J’ai corrigé.
    J’en ai profité pour “migrer” ce livre vers la nouvelle présentation de notre site, plus facile à écouter en ligne.
    En vous remerciant de votre remarque, et aussi du clin d’oeil cinématographique… L’inventaire des perfections de Rosamond n’est donc pas aussi complet que celui des perfections de Brigitte Bardot !

  4. Dans la partie 2 chapitre 4 (mais qui est en vérité le chapitre 3, il y a eu un problème de numérotation) Rosamond demande à son mari de décrire son portrait tel qu’il s’en souvient juste avant de devenir aveugle il y a environ un an.
    “Et mes yeux ?” dit-elle,
    “Et mon nez ?”
    “Et ma bouche ?”
    Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Brigitte Bardot qui demande à Michel Piccoli dans le film Le Mépris de Godard :
    “Et mes fesses tu les aimes mes fesses ?”
    Mais non Rosamond a sagement demandé à son mari d’arrêter le portrait une fois qu’il lui a dit que sa bouche approchait la perfection absolue 🙂

    Voilà, c’était le petit clin d’œil cinématographique du jour !

Lu par Daniel LuttringerVoir plus

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