Djami (poète), par Kamāl ud-Dīn Behzād

Oïna et Riyâ (Poème)

Djami (Ǧāmī, ʿAbd al-Raḥmân ibn Aḥmad Nūr al-Dīn, 1414-1492)

Avec Djami se referme ce que nous pourrions appeler l’âge d’or de la littérature persane. En quelques siècles, maints auteurs de génie se sont succédés : Ferdowsî, Ansârî, Nezâmi, Attar, Rûmî, Hafez,… Il aura fallu attendre la venue de Majrouh pour retrouver un auteur qui les égale en profondeur.

Dans ce très beau poème de Djami, dont la traduction en prose ne peut malheureusement pas rendre les beautés de l’original, nous retrouvons un thème cher aux grands poètes soufis, l’union mystique, la fusion avec l’Un, et son pendant terrestre et charnel, l’amour éperdu de l’amant pour celle qu’il désire, ou parfois, comme dans Youssouf et Zouleikha, peut-être le chef-d’œuvre de Djami, l’amour éperdu d’une femme pour un homme jusqu’à ce que leurs deux âmes se rencontrent et se rejoignent dans une union à la fois spirituelle et charnelle.

Mais, oubliez donc cette notice et laissez-vous transporter par cette histoire émouvante…

Avec l’aimable participation de M. Iraj Adibzadeh qui a enregistré la version persane du poème et de pour le montage.

Traduction : Antoine-Léonard Chézy (1773-1832).

Remarques :

Consulter la version texte de ce livre audio (lien sur Gallica, autre lien, texte persan).

Références musicales :

Peyman Heydarian playing on the Santur some Iranian music (licence Cc-By-3.0).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 11/10/2017.

20 Commentaires

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  1. @Sautillant
    Medjnoun et Leïla est – troublante coïncidence – justement une histoire de Djami traduite par Chézy. J’avoue que je ne le savais pas, je l’ai découvert en faisant des recherches après nos échanges. Alors, cher Sautillant, peut-être êtes-vous passé à côté de quelque chose ?

  2. JULIETTE… Bonjour !

    J ‘ avoue n’ avoir pas été vraiment touché par ce poème… des plus convenus à mon sens…
    Je me dis qu ‘ il ne doit pouvoir vraiment être goûté que par des esthètes de la poesie persane… tout doit se tenir dans la langue et l’ art de la pratiquer poétiquement… Un peu formel tout ça, non ?
    D ‘ autre part la métaphore mystique annoncée dans la présentation de la lecture me semble bien édulcorée.Pour moi on est bien loin de la puissance d’ évocation de RUMI qui vous transmet son feu ardent et vous embrase cœur et esprit !
    J ‘ ai lu le MESWANI et les odes mystiques mais ma préférence va à ses sublimes quatrains.
    On est loin aussi de l’ histoire de ” Majnun et Layla” dont le nom de l ‘ auteur m’ echappe… là connaissez-vous ?
    Avant de vous quitter… une question…
    Êtes- vous la JULIETTE qui lit SADE, mais pas ( encore ) Réstif de la Bretonne ?

    Mon cordial salut… et n ‘ hésitez pas à me reprendre si mon jugement de ce poème de DJAMI vous paraît être d’ une pertinence réduite !

  3. @Sautillant
    Alors, vous avez aimé ?
    Si vous aimez Rûmî, il faut lire Mathnawî, la quête de l’Absolu
    Bien cordialement
    Juliette

  4. @ JULIETTE

    Par un heureux coup du sort je tombe sur votre commentaire ! Le fervent de RUMI que je suis va s ‘ empresser d’ écouter… avant de se lancer dans ” La quête du Joyau “, les écrits de SHAMS de TABRIZ , le maître de RUMI , dont je viens d ‘ apprendre la publication récente…

    Cordial salut…

  5. Une très belle découverte ! Un énorme coup de cœur ! C’est avec grande impatience que j’attends les parutions à venir.
    Juliette

  6. Merci à Carole et Iraj Adibzadeh pour le choix très beau de ce texte. Le persan est une langue magnifique. Ibn al-Jawzi écrivait-il pas: “La langue de ceux qui entourent le Trône divin est le persan. Si Dieu veut révéler quelque chose de tendre, Il le fait en persan, et pour révéler quelque chose de violent, Il le fait en arabe.”

  7. Un grand merci à Ahikar pour les renseignements et au beau-père de Mme Adidzadeh pour son très bel enregistrement.

    Pour en revenir à Djami,sa poésie est très belle et très profonde, mais elle reste relativement simple et accessible. C’est une belle porte d’entrée avant d’aborder d’autres poètes persans beaucoup plus ardus.

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