Les Villes tentaculaires est un recueil de 20 poèmes publié en 1895 par Émile Verhaeren, poète belge d’expression française. Il s’inscrit dans le courant du symbolisme, avec une forte influence naturaliste. Il traite de l’urbanisation du monde dans le contexte de la Révolution industrielle, notamment de l’essor des grandes villes industrielles et leur impact sur l’homme, oscillant entre fascination et effroi face à cette modernité galopante.
Dans les années 1890, Émile Verhaeren se sent déstabilisé par les mutations rapides du monde moderne qui transforment les paysages et les modes de vie. Il commence à s’intéresser à la ville comme un espace à la fois oppressant et fascinant : d’un côté, la ville est un monstre dévorant, un espace aliénant et inhumain ; de l’autre, elle est aussi un lieu de progrès et d’énergie. Verhaeren adopte dans cette œuvre un lyrisme puissant, avec des vers amples et rythmés, évoquant le tumulte urbain.
- La Plaine
- L’Âme de la ville
- Une Statue (Moine)
- Les Cathédrales
- Une Statue (Soldat)
- Le Port
- Les Spectacles
- Les Promeneuses
- Une Statue (Bourgeois)
- Les Usines
- La Bourse
- Le Bazar
- L’Étal
- La Révolte
- Au Musée
- Une Statue (Apôtre)
- La Mort
- La Recherche
- Les Idées
- Vers le futur
Ce recueil est le plus souvent édité en diptyque avec dix-huit autres regroupés sous le titre “Les Campagnes hallucinées”.
Gustave Walckiers – La grande place de Bruxelles, 1890
On ne vous sent pas très inspirée. Je me rappelle encore d’une lecture des Cathédrales par Alain Cuny entendue il y a plus de trente ans !
Alain