Suite et fin.
« L’or et l’argent recueillis par le peuple, est absorbé [sic] par les grands, et surtout par les lamaseries, réservoirs immenses, où s’écoulent par mille canaux, toutes les richesses de ces vastes contrées. Les Lamas, mis d’abord en possession de la majeure partie du numéraire par les dons volontaires des fidèles, centuplent ensuite leur fortune par des procédés usuraires, dont la friponnerie chinoise est elle-même scandalisée. Les offrandes qu’on leur fait, sont comme des crochets dont ils se servent pour attirer à eux toutes les bourses. L’argent se trouvant ainsi accumulé dans les coffres des classes privilégiées, et d’un autre côté, les choses nécessaires à la vie ne pouvant se procurer qu’à un prix très élevé, il résulte de ce désordre capital, qu’une grande partie de la population est continuellement plongée dans une misère affreuse. »
Voilà, Daniel, j’ai fini le tome 2. C’était absolument super. On y voit les Chinois de plus près et évidemment cela donne envie de connaître le voyage de retour des chers pères et leurs démêlés avec les Chinois. Mais je m’en voudrais de vous harceler ! et je me contenterai de vous remercier avec enthousiasme!
C’est un témoignage assez exceptionnel, en effet, Sylve. Tôt ou tard, je publierai le voyage de retour, patience…