Anonyme - Intérieur d'un salon russe (vers 1840)

Le Rendez-vous

Madame Henri Gréville dès le début de Le Rendez-vous situe bien exactement sa nouvelle :

« Ceci remonte bien loin, si loin qu’en y pensant mon aventure était arrivée à une autre… Pourtant, le portrait que je vois d’ici, suspendu en face de ma chaise longue, avec ses boucles blondes et ses yeux rêveurs, est bien le mien, – du moins celui de la femme que j’étais il y a trente-cinq ans, alors qu’on portait des manches plates et des boucles à l’anglaise. »

Reconnaissons qu’elle est assez dure à l’égard du comte Alexis, même si elle se traite d’étourdie :

« Maintenant, en y pensant, je ne puis m’empêcher de rire, mais ce soir-là je pleurai amèrement, je pleurai de rage à l’idée que j’aurais pu me perdre pour cet imbécile. Et tout cela pour des tapis d’Orient et un peu de galimatias ! Enfin, on dit qu’il y a un Dieu pour les enfants ; il faut croire qu’il y en a un aussi pour les étourdies… Du reste, c’est bien à peu près la même chose. »


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Livre audio gratuit ajouté le 21/06/2015.

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