Harold H. PIFFARD, Beauté ottomane avec un papillon

Une femme imaginative

Ella, une femme romanesque à l’imagination fertile s’ennuie à mourir avec son armurier de mari et ses trois enfants. Elle part en vacances et occupe la maison d’un poète qu’elle admire et cherche à égaler, sans succès. Sans le connaître, elle se prendra de passion pour lui.

Traduction : Cecil Georges-Bazile (1891-1926).

Remarques :

Version texte : Partie 01, Partie 02.

Illustration :

Harold H. PIFFARD, Beauté ottomane avec un papillon (1931).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 16/09/2019.

14 Commentaires

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  1. Avant d’essayer Tess avec le problème dont je vous ai fait part, j’avais écouté ce court roman lu (très bien, cela va sans dire) par vous. J’ai beaucoup aimé ce texte. L’auteur ne déprécie aucun des deux époux mais quelle poignante présentation du destin féminin de l’époque: “l’obligation de se marier à tout prix”, l’incompréhension totale entre les époux (le mari trouve les aspirations de sa femme “assez stupides” et elle juge les activités de son mari “sordides”), la perspective de mettre au monde enfant après enfant malgré les dangers de l’accouchement, l’impossibilité d’accéder à la création artistique.
    Qu’est-ce qui reste à une femme ? la liberté et le pouvoir de l’imagination. Comme le voyage poétique et amoureux de cette femme est bien décrit par l’auteur et bien transcrit par vous !
    L’auteur n’y met néanmoins pas de complaisance, jamais de pathétique. Mais quelle cruauté sous des apparences anodines. Je pense à la dernière phrase de l’oeuvre, adressée par le père à son petit enfant, que je ne citerai pas pour ne pas faire de spoiler.

  2. Un grand merci à Pauline, Daniel et Virginia.
    Juste une question : la règle de l’entrée dans le domaine public ne souffre -t- elle aucune dérogation ? S’applique -t- elle même en l’absence d’ayant-droits ? Autrement dit, s’il n’y a pas ou plus d’héritiers ou si les héritiers sont si éloignés dans le temps ou par le sang que leur part aux droits doit être résiduelle ?
    Quoi qu’il en soit, merci à Daniel pour avoir accepté l’idée du projet.
    Agathe

    1. Bonjour Daniel Luttringer,

      Tess d’Urberville de
      Thomas Hardy a été traduit par la sœur de Romain Rolland, dans les années 1920. La 1ère édition de sa traduction date même d’avant. Ce roman est certainement un des plus forts, des plus beaux et des mieux traduits de toute la littérature anglaise. Puis-je espérer que vous le lisiez ? Ce serait un tel bonheur. A vous lire peut-être avant ?
      Agathe

      1. Bonjour Agathe, pardonnez-moi cette intrusion dans votre conversation, mais Madeleine Rolland est morte en 1960 et il vous faudra donc attendre le 01/01/2031 pour entendre la belle voix de Daniel vous lire Tess… PS : j’ai moi aussi beaucoup aimé, Daniel, votre lecture d’Une Femme Imaginative !

      2. Oui, Pauline et Agathe, c’est juste, la version de madeleine Rolland n’est pas encore publiable. Mais je viens de découvrir une version de Tess d’Urberville par Louis Barron (1847-1914) parue en feuilleton dans L’Echo de Paris du 29 janvier au 12 mai 1900, et j’ai bien envie de m’y atteler… A bientôt ?

      3. Excellente nouvelle ! Je crois avoir lu quelque part que la version parue en feuilleton a été un peu censurée et tronquée, mais cela reste à vérifier.

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