Auguste Rodin, Buste héroïque de Victor Hugo (1897)

L’Âne

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Majestueuse vision et critique de la Raison et du savoir, dans la langue fervente du Poète.

L’âne, figure de l’innocence et de la simplicité, interroge l’Histoire et l’Homme, en interpellant Kant.

Un texte qui donne de la Force par sa verve.


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Auguste Rodin, Buste héroïque de Victor Hugo (1897).

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Livre audio gratuit ajouté le 11/10/2008.

7 Commentaires

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  1. Je suis époustouflée par votre diction et quand je veux faire découvrir votre site, cette poésie est un des exemples que je donne à écouter aux novices – jamais je n’aurais lu moi-même ce texte dans un livre – l’entendre de cette façon est pour moi une merveille, je suis transportée dans une autre dimension, celle du beau texte intelligent, et qui amène ensuite à plonger plus loin et toujours plus loin dans d’autres auteurs, bref, j’entends une merveille qui restera toujours présente en moi

  2. merci a vous cher monsieur aux noms de tous les mal voyants qui grace a vous retrouvent les joies que pouvait procurer la lecture d’un bon roman,continuer pour eux et pour la propagation de la culture.

    mille merci pour votre travail

  3. Superbe lecture, quelle maîtrise de la diction! Félicitations, n’hésitez pas à vous attaquer à La Fin de Satan ou autres… merci pour ce que vous rendez à l’oeuvre du génie.

  4. Moi je dirai que la lenteur du lecteur porofère plmutôt de la beauté au texte. Cela aide à apprecier le flux poétique de v. Hugo. Il est à rappeler que chaque poème, de quelle nature soit-il, peut être lu par mille façons différentes, selon l’humeur du lecteur et l’émotion qu’il en conçoit. Je tiens donc encourager M.Planchon pour plus de lectures de ce genre.

  5. personnellement, et pour ce que vaut mon avis d’amateur, j’ai beaucoup apprécié la lecture: la diction était claire, la vitesse conforme au texte et j’ai bien senti l’impression d’accélération en fin de poème. Comment notamment appprécier, à grande vitesse, les successives images utilisées par Hugo dans un poème de ce type (plus intellectuel que “poétique”)? je ne vois pas que la phrase, dans sa forme, suggère un long crescendo: les “jusqu’au jour où..où..tant que..tant que..” sont comme coordonnés les uns aux autres, tous à égalité en quelque sorte. C’est seulement en fin de poème avec la répétition de “Contre” que l’on change de niveau et que la phrase subit une accélération que la lecture traduit me semble-t-il.

  6. Cher gentilhomme, certes, la lenteur peut nuire à l’effet que vous mentionnez, cette accumulation qui veut être explosive. Cette explosion de sens elle peut justement aller dans un autre sens que celui tant attendu de surenchère! Et c’est là où je vous renvoie votre dommage, dommage oui que vous n’ayez eu la patience d’aller jusqu’au bout, non seulement je me permets de vous dire que la variation que vous désirez à juste titre, vous l’auriez entendu, mais aussi, peut-être, vous auriez trouvé dans cette constance de lecture, cette constance également de tonalité, une invitation à une intériorité, loin du désir de distraction, en cela, je vous invite à ne pas entendre les enregistrements que j’ai proposé des oeuvres de Stéphane Mallarmé! Au fait, moi aussi je suis un âne, monsieur le savant, je vous baise la patte!

  7. Pourquoi ranger ce texte dans la section roman ? C’est un poème, de quelques milliers de vers, mais un poème quand même.

    Je lis beaucoup Hugo et n’ai jamais eu beaucoup de sympathie pour ce texte. Hugo est un peu trop étranger à la philosophie pour être tout à fait pertinent lorsqu’il en parle, je doute que Kant soit beaucoup plus pour lui qu’un nom de philosophe allemand particulièrement austère (et les noms courts ont toujours la préférence des poètes…).

    La lecture, quoiqu’il en soit, m’a semblé un peu triste et monocorde. Je n’ai pas tout écouté mais suffisamment pour songer que la perspective d’entendre les deux ou trois milles vers de ce poème lus sur à peu près le même ton, quasiment sur la même note, n’est guère réjouissante. Sur un texte court cela peut être agréable, mais sur plusieurs heures ça ne saurait pas le rester.

    Hugo écrit beaucoup en employant des effets d’accumulation et de rupture, la lenteur et la régularité de la diction peuvent ruiner ces effets. Le passage intitulé “La tristesse du philosophe” est un bon exemple : quasiment tout ce passage n’est qu’une seule phrase, un long crescendo qui tend vers la conclusion “les oreilles de l’âne auront raison dans l’ombre”. Les cinquantes vers qui précède cette conclusion d’une concision remarquable sont une longue accumulation de “jusqu’au jour où… où… où… tant que… tant que…” etc. La lenteur de la lecture et l’absence de montée dans la voix gâche nettement la saveur d’un tel passage. C’est dommage.

Lu par Vincent PlanchonVoir plus

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