Theodore Franken, ou Frank - Gentilhomme allongé sur un canapé

Oblomov (Sélection)

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Oblomov, aristocrate oisif, aboulique, est dans la culture russe le prototype de l’homme paresseux et médiocre, qui a renoncé à ses ambitions pour une léthargie rêveuse, qu’il vit pourtant comme un drame.

Le néologisme « oblomovisme », que Gontcharov lui-même place dans la bouche d’un ami d’Oblomov, est devenu le nom commun qualifiant une caractéristique du caractère russe.

Selon Léon Tolstoï, Oblomov est une œuvre capitale. Dostoïevski, pour sa part, affirme que le récit est « servi par un talent éblouissant ».

Texte non intégral.

Traduction : Piotre Artamov (1818-1870).

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Références musicales :

 

Piotr Ilyich Tchaikovsk, Lac des Cygnes Suite, Op. 20b: XIX. Pas de six: variation No. 2, interprété par l’ensemble The Philharmonia Orchestra, dirigé par Igor Markevitch (1954, domaine public).

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Livre audio gratuit ajouté le 03/05/2013.

27 Commentaires

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  1. Bonjour Pomme,
    Quel délice de vous écouter. J’ai lu cette oeuvre, il y a longtemps, mais vous l’entendre lire, est bien autre chose. Je ne peux m’empêcher de rire de cet Oblomov dont vous vous faites si bien ressortir le tempérament aboulique.
    Merci à vous de nous procurer tant de plaisir par vos lectures.
    Amicalement
    Pascale

  2. A Emilie, en effet la traduction que j’ai lue se borne à la 1ère partie du roman. Je vais donc demander à notre modératrice de rajouter sur le billet “texte non intégral”.
    Pomme

  3. Merci pour la lecture de ce livre magnifique. Je me permets d’insister sur le fait que les lecteurs devraient préciser si il s’agit d’une lecture intégrale ou non. Je me pose souvent la question en vous écoutant.
    Vu la description du personnage
    ” aristocrate oisif, aboulique, est dans la culture russe le prototype de l’homme paresseux et médiocre, qui a renoncé à ses ambitions pour une léthargie rêveuse, qu’il vit pourtant comme un drame.’, je m’attendais à une autre personnalité. Loin de le trouver paresseux et médiocre, je lui trouve une certaine poésie… Votre lecture, Pomme est des plus agréables.

  4. A Arni: je lis “baby” car le traducteur a écrit ce mot, et non “bébé”. Je crois avoir trouvé ce même mot dans “Les Ämes mortes”. Je ne saurais vous expliquer ce choix de traduction.
    Bien à vous, Pomme.

  5. Merci Pomme, vous avez une tres bonne voix.

    et puisque l’on en est aux critiques 🙂

    Pourquoi dites vous Baby au lieu de bébé ?
    recurrent dans pas mal de livres que vous m’avez lus.

    Mais bon si c’est le seul defaut…

    Merci.

  6. Bonjour Pomme,

    j’ai adoré votre lecture de ce texte!

    Après coup j’étais étonné de ne pas entendre parler d’Olga ni d’histoire d’amour… les autres commentateurs ont bien indiqué qu’en effet le texte que vous avez lu est celui de la traduction de Piotr Adamov, qui, en fait, ne reprend que ce qui, dans l’édition Folio, s’appelle la ‘première partie’. Et cette ‘première partie’ est suivie de trois autres parties…!Nous avons donc, malheureusement, à peu près un quart du roman..
    sans qu’on ait vu Stolz, l’ami antagonique d’Oblomov qui fait son apparition dans la partie suivante…

    Quelques précisions concernant les traductions (je ne fais que préciser ce que d’autres ont dit avant moi):

    1. la traduction d’Hélène Iswolsky, parue chez Gallimard (1926) est en effet ‘largement tronquée’;
    2. je n’ai trouvé aucune critique de la traduction de Luba Jurgenson (1988, Éditions de l’Age d’homme), reprise ensuite par Livre de Poche (Biblio numéro 3315), et je n’ai pas pu vérifier si elle est intégrale; mais elle dépasse de quelques dizaines de pages celle d’Arthur Adamov (voir 3.), ce qui me fait supposer qu’elle l’est peut-être…
    3. Arthur Adamov a publié sa traduction chez le Club français du livre (1959) et cette traduction est reprise dans Folio Classique (4481).
    À la page 557 de cette édition Folio l’annotateur qualifie la traduction d’Adamov de ‘remarquable par sa clarté’; mais elle est beaucoup moins fluide que celle que vous lisez; Adamov a fait des choix discutables quant à la traduction de mots russes (voir aussi page 557), et, si j’en crois Wikipédia, il aurait abrégé le texte dans la quatrième partie surtout…

    Mince! Ne trouverons-nous donc jamais une traduction complète, fluide, fiable et correcte à la fois?

    Il y aussi un problème de style.
    Il suffit de comparer la traduction d’Adamov dans Folio avec celle de Piotr Artamov, que lit Pomme et qui se trouve sur Wikisource, pour sentir la vivacité de la traduction d’Artamov, et la lourdeur, presque la gaucherie chez Adamov. Lisez aussi le préface de Charles Deulin (sur Wikisource) et vous verrez qu’on a pris soin, dans la traduction d’Artamov, de rendre la ‘finesse’ de l’original; tout cela est remplacé par une traduction lourde et inélégante chez Adamov.
    À quand donc une nouvelle traduction ‘spirituelle’ d’Oblomov, qui continue celle d’Artamov?

    Vous avez aussi lu, Pomme, ‘Les âmes mortes’ de Gogol, lecture que j’ai adorée!
    Après avoir écouté votre lecture, j’ai par hasard trouvé une autre traduction récente, celle d’Anne Coldefy-Faucard (Verdier poche, 2009) – un vrai délice! Texte à déguster. On a là une traduction qui cherche à égaler l’oeuvre originale en concision, inventivité et beauté… Je ne me prononce pas sur les qualités de la traduction mais sur l’ouvrage tel qu’on le lit. Et je me suis délecté en lisant cette traduction… tout comme je l’avais fait en écoutant la lecture de Pomme.
    Je le signale pour ceux que cela pourrait intéresser!

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