Sourions de la fin…
Les Amants réunis (Journée V, nouvelle 7)
« Messire Émeri avait une fille nommée Violante, qui à beaucoup d’honnêteté joignait une figure des plus intéressantes. Elle était dans cet âge heureux où l’on commence à éprouver le besoin d’aimer. Souffrant de ce que son père ne songeait point à la marier, elle devint amoureuse de Pierre, et lui aurait déclaré bien volontiers son amour, si la pudeur ne l’eût arrêtée. Les égards qu’elle avait pour ce jeune affranchi, joints aux heureuses qualités dont la nature l’avait pourvue, avaient fait naître dans le cœur de celui-ci une inclination pour elle, qui ne tarda pas à devenir une passion dans toutes les règles. »
Rions du début…
La Culotte du juge (Journée VIII, nouvelle 5)
« Nicolas portait un chapeau vert tout enfumé, avait une écritoire à sa ceinture, un pourpoint plus long que sa robe, et plusieurs autres choses que ne porte point un juge qui se pique d’être décemment habillé. Mais ce que Macé lui trouva de plus grotesque fut ses hauts-de-chausses, qui lui tombaient jusqu’à mi-jambe, et ses habits si étroits, qu’ils étaient tout ouverts par devant. Un juge ainsi fagoté… »
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Merci pour cette lecture ! vos récits passionnants mettent du piment à nos grands voyages en voiture !