Jean-Henri Merle d'Aubigné (1794-1872)

Histoire de la Réformation du seizième siècle (Tomes 1 à 4)

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C’est en visitant le donjon du château de la Wartbourg, où Luther, mis à l’abri de la persécution par l’Électeur de Saxe, avait traduit la Bible en langue populaire, de 1521 à 1522, que Jean-Henri Merle d’Aubigné, alors âgé de 23 ans, conçut le dessein d’écrire une grande histoire de la Réformation ; une histoire qui fût à la foi savante, profonde, et qui montrât que le but de cet ébranlement majeur de l’Europe avait moins été de détruire les superstitions, que d’insuffler une vie nouvelle en recréant la foi. Le rêve de ce jeune étudiant en théologie, issu de deux grandes familles protestantes, les Merles de Nîmes, et les fameux d’Aubignés de l’Histoire de France, deviendra la grande affaire de sa vie, pour se concrétiser en treize gros volumes, qui ont fait passer son nom à la postérité. Cinq se regroupent sous le titre général d’Histoire de la Réformation au seizième siècle ; ce sont les plus connus, notamment les quatre premiers centrés autour de Luther, le cinquième étant consacré à l’Angleterre.


Remarques :

Consulter la version texte de ce livre audio : Tomes 1 et 2 ; Tomes 3 et 4.

Illustration :

Portrait de Jean-Henri Merle d’Aubigné (1794-1872).

Références musicales :

Martin Luther, Ein feste burg ist unser Gott, interprété par Joel Rosenberger (avec l’aimable autorisation de l’artiste).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 12/04/2016.

33 Commentaires

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  1. J’ai toujours cru que le sacré honte la distance, s’inscrit dans la distance: Et que par la traduction de la Bible dans les langues “vulgaires”, les protestants ont réduit cette distance rhétorique qui met les Écritures sur un piédestal et, en conséquence, ont plus ou moins désacralisé le Texte et, chemin faisant, ont donné à l’Europe un nouveau souffle, le souffle civilisationnel et positiviste qui se répond petit à petit sur toute la planète.

    Merci énormément pour l’effort que vous faite pour lire et partager ces textes.

  2. Le volume IV de l’Histoire de la Réformation du seizième siècle vient d’être ajouté : Chaleureux remerciements à Domi, dont la douce voix vous amènera sans crainte de la protestation de Spire, en Rhénanie, jusqu’à la catastrophe de Cappel, en Suisse.
    Quelle catastrophe ? Ah, il faut écouter pour le savoir…

  3. Cher TheoTex, bonsoir, je vous remercie beaucoup de votre gentillesse et de m’avoir confié ce Tome Trois ;
    ce texte est extrêmement intéressant, riche de multiples facettes, littéraires, religieuses, historiques…etc…
    Il m’a passionnée, et si ma modeste participation à votre grand et beau projet peut convenir, je ne pourrais qu’en être bien contente.
    Merci à vous!
    Très belle soirée, et bien amicalement.
    Christiane-Jehanne.

  4. Et cette Histoire de la Réformation continue avec le tome III, conté par Christiane-Jehanne. Partant des sombres forêts de la Wartbourg où Luther est enfermé, elle nous conduit à travers l’Allemagne, l’Italie et la Suisse, pour arriver à la cour de François Ier. Là on y apprendra les tendres sympathies de sa soeur, Marguerite de Valois, pour les huguenots, et aussi, hélas, les cruautés du terrible docteur Béda de la Sorbonne.

    Merci Christiane ! si dans l’autre monde on a le wifi, je suis certain qu’Alain Decaux vous écoute avec plaisir et approbation, comme nous tous.

  5. Bonjour Enzo,

    Merci de votre soutien. L’enregistrement de cet ouvrage s’est transformé en projet collectif : le tome 2 viendra sous peu, et les autres suivront, “Dieu voulant”, comme on dit en bon prostestant.

  6. Bonjour,
    merci pour cette lecture claire et fluide que je viens d’achever (et vraiment il n’y a pas de polémique sur la musique, cela représente 2% de la durée du texte et fait office de générique discret, on ne peut pas être gêné par si peu)! Pouvons nous espérer un tome 2 prochainement ?

    Au revoir.

  7. Je n’ai écouté que l’avant-propos et, déjà, je suis conquise. Le texte m’intéresse, déjà, par le choix de parler de la “Réformation” et non du “Protestantisme”, c’est-à-dire d’aborder cette grande révolution sous son angle spirituel autant, sinon plus, qu’historique. La volonté de l’auteur de voir l’action de Dieu dans l’Histoire est aussi intéressante et c’est vrai que même les chrétiens ont tendance à oublier le rôle joué par Dieu quand ils s’intéressent à l’histoire. Enfin, j’apprécie votre voix et la netteté de votre diction. Bravo et merci pour cette belle idée de rendre disponible cette oeuvre dense mais trop peu connue.

  8. « Défense de déposer de la musique le long de mes vers », disait Victor Hugo.
    Je l’ai bien connu, car nous jouions dans le même club de football ; lui était dans les buts.
    Si la musique se limite à l’introduction et à la conclusion des chapitres, comme le dit Sans-Dents, et qu’elle ne se plaque pas sur le texte en l’oblitérant, elle est acceptable.

    Nestor Plasma, c’est pour ça qu’on l’aime !

  9. Merci beaucoup, JL, de votre appréciation encourageante. Je n’ai jamais lu Le Port de Royal de Sainte-Beuve, mais tapant ce titre dans Google, je m’aperçois qu’Alexandre Vinet en a dit beaucoup de bien, ce qui pour moi fait référence. Donc je retiens l’idée, et peut-être un jour…

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