Honore Daumier - Dandy

Du dandysme et de George Brummell

À la fois biographie et essai philosophique, cette œuvre de Barbey d’Aurevilly dresse le portrait de George Brummell (1778-1840) qui soumit à son goût la high class londonnienne.

Admiré du futur George IV et par Byron, Brummell, criblé de dettes, dut s’exiler en France où il connut la déchéance et, devenu dément, il mourut à l’hospice.

Dans ce texte, Barbey d’Aurevilly analyse les conditions de l’avènement du dandysme et défend l’éclat et la grâce de ce personnage extraordinaire.


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Livre audio gratuit ajouté le 09/11/2013.

3 Commentaires

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  1. Chère Domi,

    Il ne faut parfois pas grand chose pour être heureux, et hier soir votre message m’a empli d’une joie enfantine en imaginant vos petits-enfants jouer à Pedrito, le petit perroquet.

    Un grand merci, et bonne continuation.

    Amicalement,

    Ahikar

  2. Bonsoir Ahikar,
    Merci pour votre commentaire.
    En effet, il semble que certains n’existent que par l’apparence.
    Je connaissais mal Brummell ; le personnage m’a paru intéressant et je voudrais connaître la deuxième partie de sa vie un peu plus précisément.

    Amicalement

    Domi
    PS Je vous en veux parfois pour l’enregistrement “le perroquet déplumé”.
    Mes trois petits-enfants en sont fous ; ils le savent presque par coeur et quand ils ne l’écoutent pas, ils le “jouent”.

  3. Bonjour Domi,

    Ayant côtoyé il y a une quinzaine d’années un authentique dandy, votre lecture a piqué ma curiosité.

    Travaillant sur les archives d’un château en Normandie, j’avais eu le privilège de loger dans une aile. Soit dit en passant, la vie de château n’est pas toujours ce que l’on croit. Malgré un magnifique Karloff, je crois bien n’avoir jamais eu aussi froid de ma vie. Tous les matins je me levais à six heures pour mettre des bûches dans le poêle, et courais me recoucher en attendant que la pièce se réchauffe. Ces vieux châteaux sont fort humides et tellement hauts de plafond.

    Pour revenir à notre propos, un jeune professeur du lycée agricole voisin logeait dans une autre aile. Tous les matins je le voyais partir, revêtu d’une magnifique queue-de-pie noire. A Chambord, il n’aurait sans doute pas déparé, mais ici entourés de prés et de vaches, c’était pour le moins insolite. Comment le percevaient ses élèves ? Je ne l’ai jamais su. Et force est de reconnaître que sans cette magnifique queue-de-pie noire, je ne lui aurais peut-être jamais prêté attention, ni cherché à le connaître. Un jour il m’invita à dîner : c’était un remarquable cuisinier. Verres en cristal et assiettes en faïence de Hannong semblaient rehausser encore la finesse des mets. Après nous discutâmes longuement : Mishima, Oscar Wilde étaient ses sujets de prédilection.

    Nous nous revîmes souvent, discutant parfois jusqu’à l’aube. Peu à peu, la fascination des premières rencontres se mua en un intense désir de le comprendre. Pourquoi étais-je si différent de lui ? J’aimais discuter avec les gens âgés, qu’ils me racontent leur vécu. Tout cela ne l’intéressait guère, il était tout entier dans les apparences. Être c’était pour lui paraître. C’était un peu au fond comme si un immense vide existentiel avait trouvé à se remplir par le paraître. Le paraître était devenu l’être…

    Merci encore Domi pour cette belle lecture.

    Amitiés,

    Ahikar

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