Marquis de Courval - Habitation d'Alphonse de Lamartine à Milly (1826)

La Vigne et la maison (Poème)

A 67 ans Lamartine revient à Milly, sa « terre natale » au temps heureux des vendanges. « Je me couchai sur l’herbe, à l’ombre de la maison de mon père, en regardant les fenêtres fermées, et je pensai aux jours d’autrefois. Ce fut ainsi que ce chant me monta du cœur aux lèvres et que j’en écrivis les strophes au crayon sur les marges d’un vieux Pétrarque. » Cet ensemble est un dialogue entre deux aspects du poète : Moi encore sensible au charme décadent de l’automne et L’Âme accablée par les deuils et le sentiment de solitude.

Sincérité, poésie intime, élévation spiritualiste de la pensée, variété du ton et du rythme et musique des vers font de La Vigne et la maison un chef-d’œuvre lyrique personnel et largement humain.

« La porte où file l’araignée,
Qui n’entend plus le doux accueil,
Reste immobile et dédaignée
Et ne tourne plus sur son seuil ;
Les volets que le moineau souille,
Détachés de leurs gonds de rouille,
Battent nuit et jour le granit ;
Les vitraux brisés par les grêles
Livrent aux vieilles hirondelles
Un libre passage à leur nid ! »


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Livre audio gratuit ajouté le 10/04/2011.

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