Centre héliomarin, presqu'île de Pen Bron, La Turballe, Loire-Atlantique, Pays de la Loire, France

L’Œuvre de Pen Bron – Veuves de pêcheurs – Pays sans nom

Trois nouvelles du Livre de la pitié et de la mort.

L’Œuvre de Pen Bron est un appel dans lequel Pierre Loti attire l’attention des lecteurs de son époque sur un hospice destiné à soigner et à sauver de la mort des enfants scrofuleux. Une notice nous dit : « Cet hôpital marin est une véritable petite ville. Il se suffit entièrement à lui-même. En 1897, il abrite 254 enfants, et près de 2000 jeunes malades y ont déjà été guéris ; On ne compte alors qu’une dizaine de décès depuis sa création. »

Loti profite de sa notoriété pour aider aussi financièrement une autre œuvre caritative en faveur des Veuves de pêcheurs ; il écrit, ému :
« Nous avons commencé par les veuves des marins de la Petite-Jeanne.
Elles répondaient l’une après l’autre à l’appel de leur nom et venaient chercher leur argent, les unes avec des sanglots, les autres avec des larmes tranquilles : ou bien seulement avec un petit salut triste, embarrassé, à notre adresse. Quand elles se retiraient, en remerciant tout le monde, les maires avaient la bonté de leur dire, me montrant à elles : « C’est à celui-là, c’est à Nostre Loti (en français Monsieur Loti) qu’il faut faire vos remerciements ». Alors quelques-unes avançaient une main pour toucher la mienne ; toutes m’adressaient un regard inoubliable de reconnaissance. »

Pays sans nom est la relation d’un rêve dans une tente, au Maroc. Le dormeur s’éveille : « Quant à moi, ce territoire des Beni-Hassem me paraissait comparable à la plus anodine banlieue de Paris – auprès de ce pays de je ne sais quelle planète, de je ne sais où, entrevu au fond des insondables infinis du temps ou de l’espace, pendant les clairvoyances inexpliquées du rêve. »

La poésie ici remplace « la pitié et la mort ».


Consulter la version texte de ce livre audio.
Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 27/04/2015.

15 Commentaires

Ajoutez le vôtre ! C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Avec M. Despasse, je ris et je pleure, il a un talent immense, une grande variété de jeux. Je le remercie énormément. Elisabeth

  2. J’ajoute un petit supplément pour affiner mes propos. Ce que j’aime chez Monsieur Depasse c’est que si sa lecture est vivante elle reste toujours au service de l’oeuvre; en soulignant les traits sans aller trop loin.

  3. Pour ma part, la voix est importante. Le lecteur apporte une autre dimension à l’oeuvre, plus ou moins sensible selon qu’il joue beaucoup le texte ou que sa lecture est plus neutre.
    J’ai ėcouté sur ce site des types trés diffèrents de lecteurs et j’ai aimé autant la sobriėtė chez les uns que la chaleur de l’interprétation chez les autres.
    Je pense par ailleurs que ce qui nous plaît peut ne pas plaire et inversement sans que nous soyons de vils flateurs pour cela.
    il se trouve que j’apprécie énormément la lecture de Monsieur Depasse ce pourrait ne pas être la cas. Il se trouve q’il lit beaucoup je m’en fėlicite et le remercie ainsi que tant d’autres qui m’apportent de si beaux moments.

Lu par René DepasseVoir plus

Les plus aimés ❤️ (sélection)Voir plus

×