Paysage mère enfant

Augustin, ou Le Maître est là

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« – Si j’ai voulu un ami ? Pas Ixe, ni Ygrec, ni Zède. Pas l’incompréhension des gens à bonheurs terrestres… Si j’ai voulu un prêtre ? […] Prêtre et ami ensemble ? Ami pour que je puisse, devant lui, m’agacer librement. Prêtre, ça m’est égal. Voilà… »

« Des marais où je me meurs aux hauts lieux où tu m’appelles, je ne m’élancerai pas, faute d’ailes. […] J’ai l’incertitude de mon incertitude… »

Par un cheminement intérieur, longuement douloureux, ce roman pour partie autobiographique nous introduit dans les épreuves d’une remise en cause des convictions religieuses, en passant par le déchirement d’une vie sentimentale brisée par la maladie…


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Illustration :

Montage personnel.

Références musicales :

Augustin Fonteinne (1804-1889), Stabat Mater, interprété par Ricou pour Litteratureaudio.com.

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 06/02/2016.

45 Commentaires

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  1. Je travaille Malègue depuis ma mise à la retraite. J’avais eu l’idée de fonder un réseau des lecteurs de Malègue une société des amis. Un ami précisément m’a conseillé plutôt d’écrire à son sujet, ce que j’ai fait sur Wiki, puis dans mon livre, puis dans la préface à “Pierres noires”, récemment dans la NRT, sur quelques blogs, à Radio Notre-Dame… Cela m’a pris beaucoup de temps aussi.

    Or, je vois par exemple que vous avez lu l’article de Geneviève Mosseray dans la NRT. Diverses personnes continuent à lire Malègue comme récemment un jeune prof d’univ d’Aix-en-Provence. Vous avez aussi vos auditeurs. Evidemment, j’ai rencontré d’autres lecteurs de Malègue par exemple sur la toile. Mon livre quand même hyper-spécuialisé sur un écrivain dont on dit (à tort), qu’il n’est pas “connu” continue à se vendre même si le résultat est fort modeste quelque 130 exemplaires vendus. Je sais qu’il y a telle médaille Field en France qui est fan de Malègue, tel curé de paroisse de Paris, tel ou tel théologien, le curé de ma paroisse (Enghien-Graty), qui est un professeur invité à l’UCL.

    Ce serait sans doute difficile de réunir tout ce monde mais je me dis que nous devons perte plus nombreux que le peu d’écrits sur Malègue (présentement), en donne l’impression. ?Je compte d’ialleurs écrire un nouveau livre sur la présence de la philosophie chez Malègue qui en fait en réalité un auteur assez unique. IL est unique en effet car la manière dont il est influencé par les penseurs ou dont il en use, ce n’est pas une vague influence de quelque chose comme l’intuition d’une pensée. Non. Dans les deux cas, lui de Blondel comme celui de Bergson, c’est réellement une traduction en littérature qu’il opère. Et mon article de la NRT ne va pas encore assez loin.

    Comment arriver à fonder une telle société, à rassembler les lecteurs de Malègue ? L’an prochain c’est le 80e anniversaire de sa mort. On pourrait peut-être essayer par exemple de célébrer une messe à Paris en sa mémoire chez le curé de la poisse qui en est un fan, organiser quelque chose après, il y a des locaux. Je ne sais pas. Vous savez en tout cas comment me contacter et je vous remercie de la lecture que vous avez faite.

    Cela m’a permis de chronométrer les mines où s’illustre l’influence directe de Blondel, directe, évidente, aveuglante, sur des heures et des heures, cela fait 12 minutes, mais elles comptent et elles pèsent !

    Bien cordialement à vous,

    José Fontaine

  2. Cher Ricou,

    Je viens d’écouter la fin du chapitre “Jacob et l’ange” que je lis et relis depuis 60 ans avec toujours la même émotion. Elle s’est accentuée encore ces derniers mois parce que j’ai découvert (et c’est paru aussi dans Nouvelle Revue théologique), que cette scène est la transposition en écriture romanesque de ce que Roger Aubert appelait un “Traité de la conversion” exposé au fond de manière théorique (mais existentielle) dans “L’Action” de Blondel. Sûr de ma découverte mais n’étant pas un spécialiste patenté de Blondel, j’avais obtenu de Claude Troisfontaines qu’il relise ce que j’en disais et c’est lui qui m’a conseillé de publier la chose.

    Pour moi, elle est importante surtout sur un plan spirituel dans la mesure où ce type d’expérience, la manière dont Malègue la décrit méritait d’être vérifiée au nom de ce que l’on appelle le “discernement des esprits” et je dois dire que le fait qu’elle soit validée et authentifiée par des gens comme ceux dont je viens de parler m’a été une joie immense. Mais c’est aussi une découverte importante sur le plan littéraire pour Malègue car quelqu’un qui est à, même de transposer en littérature ce point de “L’Action” (qui en donne finalement le sens), n’est pas n’importe qui. Malègue est finalement bien plus grand qu’on ne l’a dit. J’ai travaillé de la même façon la manière dont il transpose Bergson dans “Pierres noires” et j’attends comme pour Blondel la confirmation ou validation d’un spécialiste, avec confiance d’ailleurs, même si j’ai beaucoup plus peiné sur Bergson que sur Blondel (ceci en raison de l’amplitude de l’oeuvre de Bergson et de son caractère assez différent de celle de Blondel. Je vais entamer un autre message car je voudrais vous dire autre chose. Je terpine celui-ci sans vous aller pour cette raison

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