Jean-Baptiste Greuze - Portrait d'un jeune homme au chapeau (c.1750)

Le Paysan parvenu

Jacob, jeune campagnard sans fortune, vient la tenter à Paris où il éduque ses sens et son cœur en frayant son chemin dans le monde.
Pourvu d’autant d’esprit que d’attraits, tour à tour naïf et roué, généreux et opportuniste, il nous gagne à sa cause, devenu narrateur mûr et avisé, par l’acuité de l’observation, le piquant du trait, la succulence de la repartie ; et, de la ville à la Cour, nous entraîne irrésistiblement dans sa bonne et bienveillante humeur.
Marivaux n’acheva pas son roman, qui finit par où il commence : la fière affirmation d’une réussite sociale, conquise sans renier ses origines, dans un monde voué au dédain de classe et aux faux-semblants.


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Références musicales :

Jean-Baptiste Lœillet, Sérénade en mi mineur, Mouvements 1 et 2, interprétée par Kurt Redel (1951, domaine public).

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Livre audio gratuit ajouté le 19/03/2021.

11 Commentaires

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  1. Merci à M. Bernard Mora pour la lecture pleine de nuances et d’une diction parfaite de la première partie de ce texte de Marivaux. J’attends avec impatience la parution de la seconde partie.
    Avec toute ma reconnaissance

    1. Merci, André, pour votre si gentil message dont je vous suis, à mon tour, très reconnaissant. Je ne sais ce que vous entendez par la “seconde partie” que vous me dites attendre. J’ai enregistré les 5 parties de la main de Marivaux, qui figurent toutes ensemble sur le site. Il en existe 3 autres, d’un continuateur, mais que j’ai négligé d’enregistrer, comme je l’explique à la fin de la cinquième partie, estimant que tout le prix de l’œuvre était dans l’élan, la spontanéité, la saveur incomparable de l’esprit et du verbe de Marivaux et qu’il était moins important d’expliciter un dénouement, annoncé dès le début du roman. Je vous promets d’y aller revoir de plus près si c’est cela que vous me dites attendre… Sinon, je vous souhaite incontinent bienvenue dans la deuxième partie, qui ne manque ni de sel ni d’émotion autant que je m’en. souvienne… Bien attentivement à vous.

  2. Merci Bernard pour cette très belle lecture. Ce roman m’a rappelé un camarade de chambrée lors de mon service militaire. Issu d’un milieu modeste, il n’hésitait pas à user de ses charmes auprès de femmes mûres pour gravir l’échelle sociale. Il ne fera d’ailleurs qu’un mois de service militaire, l’une d’elles ayant joué de ses relations pour le faire réformer… Dommage que Marivaux n’ait pas juger bon terminer son roman, car, à la différence de la plupart des romans d’apprentissage, ce n’est pas tant ici l’esprit qui sert de moyen, mais le corps et ses attraits. De quoi choquer les bien-pensants ! Un roman bien plus sulfureux qu’il n’y paraît.

    1. @ AHIKAR… B onjour !
      En voici un qui s ‘ est bien tiré du lit en portefeuille… tandis que l’ innocent que vous étiez restait empêtré dans de beaux draps !
      Signé… l ‘ esprit de Guermantes… jusqu’ au démenti de JPB…

  3. Merci à tous et à chacun/e – Jean-Pierre, Eliette, Bachir, Daniell, Claryssandre et Mistralette, pour vos précieux encouragements. Faisant mes premiers pas sur le site, je n’en pénètre pas encore toutes les fonctionnalités, ce qui vous expliquera ce délai pour vous répondre – espérant que mon message saura bien vous atteindre. J’ai eu un pincement de coeur en abandonnant “Mons Jacob” à son destin sur le net… très heureux, oui, qu’il ait pu atteindre des oreilles aussi amicales. Bernard Mora

  4. Le texte est particulièrement “piquant”,j’ai adoré et votre lecture réhausse encore le plaisir… Merci 1000 fois.

  5. Je dirai simplement espérer de tout cœur vous entendre à nouveau dans d’autres lectures sur ce site et le plus souvent. Très belle lecture, vraiment.

  6. Quelle lecture enlevée et agréable ! Merci pour le choix de la musique également. Sur le fond, comment dit-on déjà, c’est la naissance du ” marivaudage” ?

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