Ibn Arabi

Le Traité de l’Unité

Moheïddine Ibn ’Arabî, ou Mohyiddîn Abu Bakr Mohammad Ibn Alî ‘Ibn Arabî al-Hâtimî, plus connu sous son seul nom de Ibn ’Arabî, est né le 7 août 1165, Murcie dans le pays d’al-Andalûs, et décédé en 1240 à Damas. Appelé aussi « Cheikh al-Akbar » (« le plus grand maître », en arabe), il est un mystique, auteur de 846 ouvrages.

L’œuvre d’Ibn Arabi est le sommet du soufisme. Elle marque une date dans l’histoire de ce courant. Avant Ibn Arabi, le soufisme est une mystique imprégnée de la morale comme on peut le voir chez Muhâsibi, Abû Talib al-Makki et Abu Hamid al-Ghazali, c’est-à-dire une mystique pratique (sagesse et manuels pour une meilleure guidance de l’âme) et non pas intellectualiste. Après lui, c’est une théosophie complexe, la plus complète somme systématique de l’ésotérisme musulman et l’un des sommets de l’ésotérisme universel.

Le Traité de l’Unité serait en réalité attribué par erreur à Ibn ‘Arabî. Cette erreur se répèterait depuis l’édition du Caire qui l’attribuait elle aussi à ce grand mystique (l’auteur de ce traité serait en réalité Awhad al-dîn Balyànî).

Traduction : 'Abdul-Hâdi (1869 – 1917).

Consulter la version texte de ce livre audio.
Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 16/03/2010.

25 Commentaires

Ajoutez le vôtre ! C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Bravo Carole pour votre lecture, votre voix douce et rythmé à quelque chose d’un peu enchanteur. Il faut aussi vous remercier du choix de ce texte qui nous rappel à cette vérité que nous oublions trop, et qui a pour vertu de nous ramener à une réflexion plus saine, loin, au moins petit à petit, de milles préjugés. C’est un beau texte de philosophie, duquel on voit beaucoup de croisement et de convergence avec nombre d’autres grands textes.

  2. Très bonne lecture, même si ce texte est bourré de contradictions du point de vue de la critique philosophique, épistémologique (l’auteur y abonde en nominations de ce qui selon lui serait innommable : il est ceci il est cela; “il est” étant déja une désignation sémantique, d’espace et de temps en soit. Curieux paradoxe. Vouloir définir quelque chose que l’on pose comme indéfinissable, c’est une aporie. un raisonnement faux, comme dirait spinoza.
    Quand à l’unicité du ‘dieu’ moniste, nul qui ne soit pétri d’une solide connaissance historique, n’ignore que c’est une chimère. L’islam, comme le catholicisme, le judaisme est une religion qui emprunte à toute une tradition polythéiste, babylonienne, assyrienne, chaldéenne, egyptienne ,summerienne et cétéra. En religion comme ailleurs, les générations spontanées n’existent pas.
    la genèse biblique, sur laquelle disserte beaucoup le coran, via la bible hebraique, est par exemple, directement ‘pompée’sur le corpus mésopotamien, qui était lui polythéiste et associateur (l’épopée de Giglamesh).
    un texte donc, à écouter en observant une nécessaire vigilance critique.

  3. Un immense merci à tous les six pour vos touchants commentaires !!!, je suis sincèrement heureuse que cette version audio puisse faciliter l’accès à ce texte (que j’ignorais n’être pas enregistré…)
    Un merci tout particulier à Marcel L pour la suggestion de ce texte sur le forum (9 décembre de l’année dernière).
    A très bientôt,
    Carole

  4. Merci Chère Carole de nous avoir offert cette admirable lecture, d’avoir accepté ma suggestion, une première totale parce que sur internet il n’y a rien en français en audio MP3 de cet auteur. Je ne suis pas musulman mais si hanif et j’apprécie tous les monuments de la littérature universelle qui nous rapproche de l’Unicité parce que d’une certaine manière on est tous connectés les uns les autres: Brahmane, le Tao, Or Èn-Sof (la Lumière Infinie), toutes les religions vont toutes vers le même but, même si parfois l’histoire diffère, le fonds et le but ultime est le même, ce retour à la Source suprême et infinie.

  5. Comment ne pas revenir encore et encore sur cette sublimation nutritive. La voix de Carole en met l’exaltation au niveau absolue. Elle s’eclipse au fur et à mesure pour me laisser face à un sens exhaustif, détaillé mais qui ramène inexorablement et continuellement à cette unicité unique, excellement dite par iben Arabi: Celle d’Allah, l’UNIQUE.
    Merci.

  6. Bonjour Carole, Je vous remercie por la lecture de touts les textes. vous me aide beaucoup,
    felicitations et merci.

  7. Bonjour Carole. Je vous remercie pour la lecture de ce texte. Je suis musulman non-voyant, et il est difficile de se procurer de tel textes en audio, et encore plus en langue française.

    Votre voix et votre diction précise rendent son écoute agréable. Vous avez menez à bien la lectjure d’un texte difficile. Il faut l’écouter plusieurs fois pour en saisir toutes les subtilités. Donc, encore une fois, félicitations et merci!!!

  8. L’exercice était risqué et ambitieux que d’entreprendre oralement et en français cette gnose paradoxalement (très) complexe s’offrant en commentaire du célèbre : “Lâ ilâha illallâh”. Ces 33 minutes, qui auraient pu très rapidement tourner court, ne fonctionnent, à mon sens, que grâce au rythme imposé par la diction et l’intonation de Carole, qui permet d’entrer rapidement dans une forme de relâchement qui nous fait entrevoir, par moment, et sous une certaine lumière, certaines des multiples facettes de ce polyèdre monothéiste.

    Evidemment, il faudra réécouter ces passages, ce que le timbre si particulier de Carole rendra chose facile et plaisante.

    Prise de son sans reproche bien entendu.

    Merci pour le choix de ce texte.
    ALK

Lu par Carole Bassani-AdibzadehVoir plus

Les plus aimés ❤️ (sélection)Voir plus

×