Hugh Hector Munro, ou Saki

Nouvelles (Sélection 2)

« Un jour il a été poursuivi dans un cimetière, quelque part sur les rives du Gange, par une meute de chiens parias, et il a dû passer la nuit dans une tombe franchement creusée… »

« En fait, Laura mourut le lundi.
– C’est terriblement ennuyeux, se plaignit Amanda à son oncle par alliance, Sir Lulworth Quayne. J’ai invité des tas de gens à venir faire du golf et à pêcher, et les rhododendrons sont en pleine floraison.
– Laura a toujours manqué de tact. Elle est née la semaine des courses de Goodwood, alors qu’il y avait dans la maison un ambassadeur qui détestait les bébés. »

« – Le début de l’histoire était mauvais, dit la plus petite des petites filles, mais la fin est superbe. »

Je remercie mon épouse, Lina Rannou, pour sa relecture critique de mes traductions.

Traduction : André Rannou.

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Portrait d’Hugh Hector Munro (Saki).

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Livre audio gratuit ajouté le 05/10/2014.

10 Commentaires

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  1. Bonjour André
    Merci pour ces nouvelles de Saki qui nous amusent tant! Les critiques humoristiques de tous ces gens bien pensants, donneurs de leçons sont tellement d’actualité. Ce travers anglo-saxon, emigré en Amérique en “morale” nous revient ces temps ci en France avec tous les abus qu’il peut engendrer. Merci pour cette délicieuse lecture.Encore du Saki , André!

  2. Merci, Ahikar.
    Pour un auditeur, « chiens errants » eût mieux convenu ; pour un lecteur, « chiens parias » eût convenu affecté d’une note du traducteur en bas de page.
    J’ajouterai que je ne suis pas un défenseur des animaux quand ils sont agressifs, et je pense que les chiens sans maîtres que j’ai rencontrés au Mexique auraient dû être abattus à vue comme devrait être abattu sans état d’âme le pitbull qui hier a mordu quatre enfants au Havre.
    Voir ici :
    http://goo.gl/CBAbT6

  3. Merci, cher Ahikar.
    Voici la phrase du texte de Saki où apparaît le terme incriminé: “He was once hunted into a cemetery somewhere on the banks of the Ganges by a pack of pariah dogs…”

  4. @ André Rannou
    J’ai été entendu — ou plutôt lu —, mais je n’ai pas du tout été compris. Qu’importe !

  5. J’ai lu votre commentaire avec intérêt, mais j’ose vous faire remarquer que le traducteur d’un texte, même vieux d’un siècle, ne saurait se permettre de le récrire en fonction de nos conceptions actuelles. Je précise que nous sommes,ma femme et moi, d’ardents défenseurs des droits des animaux.

  6. Merci à vous André Rannou et à votre épouse.
    Parler de «chiens parias» dans un contexte indien, c’est risquer l’équivoque; peut-être eût-il été préférable de dire «chiens sauvages» ou «revenus à l’état sauvage»…, mais qu’importe.

    Je me souviens en avoir rencontré une bande (hurlant dès que je bougeais) il y a très longtemps au Mexique une nuit sur une plage d’une petite commune du sud-ouest. Ces chiens, couverts de cicatrices (comme les petits ânes en Egypte, si ça vous dit quelque chose), étiques, sournois et peureux, divaguaient le jour dans le marché, où ils essayaient de voler de la nourriture. Les commerçants, qui n’étaient pas membres de la SPA, leur faisaient passer de mauvais quarts d’heure.
    La nuit, les chiens se réunissaient en une bande sur la plage.
    Cette nuit-là sur la plage, j’ai néanmoins réussi à m’endormir (pour des raisons d’économie, je dormais le plus souvent possible ailleurs que dans des hôtels), jusqu’à ce que je sois réveillé par un animal, domestique lui et qui n’aurait pas dû se trouver là, mais c’est une autre histoire, que je vous raconterai si vous êtes sage.

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