Portrait de Nathaniel Hawthorne par le photographe Mathew Brady (vers 1860-1864) - version colorisée

La Maison aux sept pignons

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Ce roman, qui a fortement influencé H.P. Lovecraft et souvent été adapté au cinéma et à la télévision, est un des grands classiques de la littérature américaine. Publié en 1851, il fut sans doute inspiré par un fait réel survenu à Salem lors du fameux procès pour sorcellerie de 1692.

L’action se passe au milieu du XIXe siècle dans une petite ville de la Nouvelle Angleterre. Près de deux siècles plus tôt, Matthew Maule avait lancé une malédiction contre le colonel Pyncheon et ses descendants avant d’être pendu pour sorcellerie. Le colonel – puritain austère, dont les ancêtres avaient émigré d’Angleterre en Amérique à partir de 1620 pour y pratiquer un protestantisme plus rigoureux que celui de l’Église anglicane -, s’était alors emparé d’un terrain ayant appartenu à Maule et y avait bâti une immense maison à sept pignons, avant de mourir subitement dans des conditions suspectes. L’actuel propriétaire est l’hypocrite Juge Pyncheon, qui n’y vit pas mais permet à sa cousine Hepzibah, femme très pauvre, d’y habiter. Elle y est rejointe par une jeune parente, la sémillante Phoebe, puis par un frère bien-aimé, Clifford, qui vient de purger une peine de trente années de prison pour un crime qu’il n’a pas commis, et qui est moralement et physiquement très affaibli. Loge aussi dans la maison le daguerréotypiste Holgrave, qui se révélera être un descendant de Maule. Persuadé que Clifford sait où se trouvent les titres de propriété de l’oncle qu’il a prétendument assassiné, le méprisable Juge Pyncheon, déjà responsable de tous les malheurs de son cousin, menace de le faire interner dans un asile de fous s’il ne révèle le lieu de la cachette.

La sombre Maison éponyme, « espèce de cœur aux proportions gigantesques, ayant sa vie propre » est un des protagonistes d’une action qui touche parfois au surnaturel et au fantastique. Les thèmes principaux en sont la culpabilité qui se transmet inexorablement de génération en génération et l’impossible expiation d’une sorte de « péché originel ».

Traduction : Paul-Émile Daurand-Forgues (1813-1883).

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Livre audio gratuit ajouté le 28/01/2015.

23 Commentaires

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  1. Bonjour et merci, cher Shmuel! Oser me hisser au rang de l'”incomparable” M. Depasse, c’est vraiment me faire trop d’honneur!

  2. Merci M. Rannou. Mais si, mais si, nous aimons tous beaucoup votre lecture, comme celle de cet extraordinaire M. Depasse. Seulement, nous oublions de le dire. Bonne continuation. Au plaisir de vous entendre.

  3. Cette lecture ne semble pas avoir eu la faveur des auditeurs de LA, et je suis très heureux de constater, véronique, que vous êtes l’une des exceptions à la règle. Merci infiniment.

  4. grand merci Monsieur Rannou!
    Je n’aurais jamais pu m’accrocher à la version papier!
    Merci pour votre belle lecture!
    Vous avez bien su rendre l’ambiance de cette mystérieuse demeure.
    Très bonne continuation et au plaisir d’une prochaine écoute Monsieur Rannou

  5. Ping : Nathaniel Hawthorne par David Fortin et Kim Lebel – GRANDS AUTEURS AMÉRICAINS
  6. Génial!! Je voulais justement lire ce roman et je l’ai commencé en version papier. Maintenant je vais pouvoir écouter la version audio avec grand plaisir. Merci Monsieur Rannou, continuez à enregistrer des romans de cette même qualité!

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