Philipp Otto Runge - Naissance de l'âme humaine (c.1806)

Les Hymnes à la nuit (Poème)

« Déjà je sens en moi le terme de toute activité, la céleste Liberté, le bienheureux Retour ? Dans les violentes douleurs, je reconnais combien tu es loin de notre patrie et ta résistance à l’antique et superbe Ciel. Combien vaines ta fureur et ta rage ! Inconsummable, la croix se dresse, de notre race étendard victorieux. Vers là-bas, je chemine, pèlerin ; toute peine un jour deviendra un aiguillon pour la volupté. Peu de temps encore et libre, je reposerai enivré au giron de l’Amour. Une vie infinie descend sur moi ; mes regards vers toi s’abaissent. Contre cette colline ton éclat s’est brisé. Une ombre apporte la couronne qui rafraîchit. Oh ! Aspire moi de toute ta force, Bien-Aimée, que bientôt je puisse m’endormir pour éternellement ! Je sens de la mort l’onde rajeunissante, et plein de courage, je reste ferme dans la tempête de la Vie. »

Avec la chaleureuse autorisation de Jean Moncelon, compilateur de l’œuvre.

Traduction : Paul Morisse (18?-192?).

Remarques :

Les versions texte de ce livre audio : Hymnes I et II, Hymne III et IV, Hymne V, Hymne VI.

La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 24/10/2012.

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