Kat Smith - Tulipes

Comptine mineur – La Petite Vieille

Odile Cornuz, née en 1979, est une scénariste et écrivain suisse romande. Elle a grandi dans le canton de Neuchâtel, puis a beaucoup voyagé ; de l’Argentine à l’Équateur, du Sénégal à l’Angleterre, en passant par l’Espagne. Elle expérimente l’écriture théâtrale depuis 2002. À travers son recueil Terminus et onze voix de plus, publié aux éditions l’Âge d’Homme, Odile Cornuz imagine l’intimité de plus d’une quarantaine de personnages, quidams frôlés au hasard de son quotidien. Dans ces petites fictions divertissantes destinées particulièrement à la lecture radiophonique, le ridicule flirte avec le tragique. Elle y fait tour à tour soliloquer, geindre, grogner, grincer, rêvasser, survivre ses personnages, pour notre plus grand plaisir.

Je vous propose de découvrir deux textes suivis, tout d’abord Comptine mineure, l’histoire d’une grand-mère méticuleuse et fatiguée… et une vieille mère qui soliloque sur le fond sonore de son pendule, grand-mère encore lucide et se rendant parfaitement compte – pour son malheur ?… – de ce qui se passe autour d’elle.

Avec l’aimable autorisation des éditions l’Âge d’Homme.


Illustration :

Kat Smith, Tulipes.

Références musicales :

Paolo Pavan, Opposites, extrait de l’album Inside (licence Cc-By-Nc-Sa-3.0).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 30/03/2014.

8 Commentaires

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  1. Bonjour Daniell,

    Merci pour votre commentaire sur ces instants suspendus, ces croquis de vies rèches, brutes, mais non dénués de tendresse et, comme vous le relevez, d’indulgence.

    Bon dimanche
    Esperiidae

  2. Je découvre cette écriture et votre lecture de dentellières,
    et je comprends cette haine tranquille, cette tendresse rance,
    oui, il en faut de l’humour, de l’amour, de l’indulgence
    Merci

  3. Esperidae
    Le grand plaisir de vous écouter,c’est le mien Esperidae,je ne peux parler que du mien et croyez que c’est très approprié.
    Et tout à fait d’accord en ce qui concerne l’identification qui ouvre la voie à l’indulgence.
    Quelqu’un l’a dit”que celui qui n’a jamais pêché…”
    En tous cas, en ce moment je me sens gâté par ces lectures des nouvelles d’Odile Cornuz et d’Alain Yvars. Merci
    Cordialement
    roger

  4. Bonjour Shmuel,
    Je dois vous avouer que votre dernier message me plonge dans une espèce de perplexité dont je n’arrive pas à me défaire.Je ne le comprends pas, je n’y trouve pas le sens, ou tous les sens. Ce n’est pas bien grave… le soleil est de retour, je vous souhaite une belle journée! :-).

    Bonjour Roger,
    Il n’y a aucune morale dans les petites histoires courtes d’Odile Cornuz. Elle décrit des instants, des situations tragiques. Dans ces histoires de ces vies qui dérapent ou s’enraillent, nous pouvons tous trouver à nous identifier et l’identification permet la compassion, nous ouvre, la voie de l’indulgence, que l’on peut offrir aux autres, ou à soi-même…

    Le “pour notre plus grand plaisir” dans la présentation du billet est certainement mal approprié et peut-être est-ce ce qui a dérangé Shmuel, je ne sais pas. – Très belle semaine à vous aussi Roger.

  5. Esperdae
    Depuis mon enfance je suis un fan d’Opinel, j’espère que la ressemblance s’arrête là!
    Durs ces deux récits,mais si on regarde bien autour de soi….et en soi.
    Merci pour le soin que vous apportez à vos lectures, tragiques,tendres ou poétiques, c’est toujours un grand plaisir de les écouter.
    Bonne fin de semaine
    roger

  6. Bonjour Shmuel

    Merci pour moi et pour l’auteur, ton commentaire me fait bien plaisir. Parfois, c’est paradoxalement le côté tragique et déprimant de la vie qui renforce notre volonté à tant apprécier ces petits instants d’humour et de légerté :-).

    Très belle fin de semaine.

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