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Déclaration universelle des droits de l’homme

Le 10 décembre 1948, les 58 États membres, qui constituaient alors l’Assemblée générale des Nations Unies, ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris, au Palais de Chaillot.

“Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.”


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Livre audio gratuit ajouté le 02/11/2008.

28 Commentaires

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  1. Quand on dit d’un homme, qu’il est un caud lapin..cela a-t-il un sens ? cela ne veut-il pas dire qu’il nique dans tous les sens !
    Quand une fille s’habille avec de grandes oreilles blanches et une balle de tennis là oû vous pensez.. certains la pprendrait pour une cocotte..
    Allons, laissez-moi rire, l’espèrce humaine n’est pas seulement vainen, mais aussi prétentieuse..
    Sauf votre respect !

  2. Bonjour Dotydoz,

    L’idée de désamorcer le problème par des considérations grammaticales n’est pas bête du tout. Seulement, il aurait été possible d’éviter l’ambiguïté – et les ambiguïtés sont rarement souhaitables dans les textes juridiques – en disant : “toute personne a le droit de vivre, ainsi que le droit à la liberté et à la sécurité.” Quand on a un “droit de…”, c’est une liberté que l’on a, qui n’implique pas d’autre devoir de la part des autres que celui de nous laisser tranquille. En revanche, quand on a un “droit à…”, c’est quelque chose qui nous est dû, qui implique de la part des autres une assistance active, sans quoi ils violent notre droit.

    Pour ce qui est du foetus, la question de son droit à la vie dépend moins de la question de savoir s’il est vivant ou non (il l’est), que de cette autre question : est-ce qu’il s’agit d’une personne ? Car c’est “toute personne” qui a ici “droit à la vie”.

    Amitiés,

  3. ben si on n’a pas le droit de VIVRE !!!
    On a le droit de pousser quand même !!!
    Sinon t’autas rien à manger Pinpin..
    C’est ça :
    ” LE DROIT A LA VIE !”
    ..
    Drapeau couleur carotte..

  4. Les animaux, des êtres humains ? Ah non, tout de même. Des êtres vivants, des êtres sensibles, mais pas des être humains. C’est comme si vous disiez d’un homme qu’il est un être lapin, ça n’a pas de sens :mrgreen:
    Quant à la remarque de Musardeur, je ne prétends pas entrer dans le débat philosophique, juste souligner qu’il est, peut-être, vain de chercher une distinction de sens entre “droit à la vie” et “droit de vivre”.
    Mais si je devais dire une chose, c’est que l’acte de “volonté”, si tu entends employer ce terme, supposé par l’idée de “droit” (par opposition au devoir), me semble devoir renvoyer au sujet concerné par le droit : je pose mon droit à vivre/à la vie pour moi-même ; autrement dit, lors d’un avortement par exemple, la volonté qui est exprimée à propos de la vie en jeu n’est pas celle du sujet vivant ; la mère ou le médecin ou tout du moins une personne “étrangère” à la vie en jeu décide de lui permettre de se maintenir ou au contraire d’y mettre fin. La question qui se pose est donc celle de la légitimité d’une telle décision, acte de volonté sur une vie qui n’est pas mienne. Ainsi, le droit à la vie de l’enfant à naître est mis en cause. Cela rejoint la première remarque de gaiffelet sur le caractère contradictoire avec le droit à la vie du droit d’avorter

  5. Allons bon.. voilà les questions.. c’est bien ce qui m’énerve le plus dans la philo.. c’est le questions, y a jamais de vraies réponses !
    Alors voilà.. le problème (problèmatique ?), ce n’est peut-être pas le droit DE vivre, ni A LA VIE, mais n’est pas plutôt définir les mots “VIVRE” et “LA VIE”. Vivre n’est-il pas le sujet, alors que “LA VIE” n’est-elle pas un objet. Sachant que le mot “droit” sous-entend toujours une volonté, contrairement aux devoirs et obligations du citoyen ?

    — Il peut se déduire de cela que l’équipe médicale et les proches de celui qui artificiellement maintenu en vie, ne vit que si peut vivre. Car s’il doit vivre, cela devient une obligation, et non un droit. La question se pose dans les mêmes termes pour l’avortement et la contraception.
    – le vrai problème serait donc les autres ? ceux qui ont la volonté..? qui décide de la mort ou de la vie.. moi, je ne sais pas.. j’essaie de vivre, mais je ne sais même pas ce que c’est !!!

  6. Droit “de vivre” ou droit “à la vie”, le droit à l’avortement me semble quoi qu’il en soit contradictoire (si l’on admet que l’embryon vit au stade où il est avorté, ce dont débattent toujours certains).
    En anglais, la formulation est la suivante : “Everyone has the right to life, liberty and security of person.” Grammaticalement, il était nécessaire d’utiliser trois substantifs dans l’énumération, aucun verbe n’exprimant seul l’idée d’être libre ou de vivre en sécurité ; et c’est le cas également en français. Est-il vraiment pertinent de chercher plus loin et d’y voir une subtilité de sens ?

  7. Bonjour à tous les deux !

    Bravo pour cet enregistrement : l’alternance des voix empêche le ron-ron induit par le style juridique. Bien trouvé !

    Il y a un article dont la rédaction m’étonne toujours : l’art. 3 proclame, non pas un droit DE vivre, qui suffirait à condamner tout génocide et tout crime contre l’humanité, mais un droit A la vie. Or, comme nous mourons tous tôt ou tard, que l’art. 8 stipule que nous avons droit au recours en cas de violation de n’importe quel droit proclamé dans la Déclaration, et que beaucoup de morts sont imputables à une décision médicale d’arrêter la prolongation artificielle de la vie : faut-il entamer des procédures contre les médecins ? Autre question : le droit à l’avortement, qui peut se fonder sur les droits économiques, sociaux, et familiaux de la Déclaration, n’est-il pas contradictoire avec ce “droit à la vie” ?

    Merci à tous les deux, en tous cas, pour cette lecture stimulante.

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