Rembrandt, Le Vieillard à la barbe

Le Cinquante-millième Jour

Court récit d’une utopie futuriste en demi-teinte, où les éternels problèmes des hommes – la mort, la souffrance, le conflit, le temps qui passe – ne sont pas niés mais pris en charge par une forme de sagesse sociale.

Les lecteurs de la Cité d’Albâtre y retrouveront quelques éléments familiers.


Consulter la version texte de ce livre audio.
Illustration :

Rembrandt, Le Vieillard à la barbe (1630).

Références musicales :

Frédéric Chopin, Nocturne n°1 en C sharp minor, interprété par Luke Faulkner (domaine public).

Licence d'utilisation : CC BY-NC-ND : Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification
Livre audio gratuit ajouté le 30/12/2015.

9 Commentaires

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  1. Chère Alice Lym, votre dernière phrase est très touchante pour moi – car elle prouve que j’ai réussi à écrire cette mort très douce, cette mort heureuse, qui était un pari difficile. Merci !

  2. Bonjour Pauline,

    je viens de lire le « 50 000ème jour » et j’ai eu tendance à le rapprocher de « la mort, l’amour et la mer ».
    Dans « la mort, l’amour et la mer », il nous est conté, sur fond de fantastique, comment on peut être heureux à deux (amour conjugal), ou trois (amour familial avec Ulysse, fruit de l’union du couple amoureux), comment les liens filiaux sont constitutifs de l’être (amour d’Amanda pour sa mère) et surtout comment le ravissement apporté par la beauté du monde peut effectivement peut remplir une vie.
    « Le 50 000 ème jour » me semble d’une certaine façon complémentaire de « la mort, l’amour et la mère » . Dans ce dernier texte, on s’intéresse à une jeune fille à l’orée de sa vie de femme. Dans le premier, on s’intéresse à un très vieil homme, qui a sa vie derrière lui, qui n’a plus qu’à attendre que sa fin, un jour ou l’autre, advienne.

    Mais j’ai aussi pensé à « l’organe et la sonde ».
    En raison tout d’abord du cadre futuriste. Dans « l’organe et la sonde”, aucune technologie ne vient certes étayer la société mais l’organisation est finement pensée pour pouvoir, dans la mesure du possible, apporter le bonheur. Pas de technologie donc puisque celle-ci a , dans le passé, apporté la destruction. Dans « le 50 000ème jour », l’extrême technologie est acceptée car elle est au service de l’homme.
    Dans « l’organe et la sonde », une forme d’entraide et de solidarité existait orchestrée par les chefs de clan. Dans le « 50 000 ème jour » , cette même solidarité existe, rendue possible par la technologie qui permet de distribuer harmonieusement les tâches à chacun en fonction de ses compétences.
    Le vieil homme en fin de vie aide une adolescente. Il est généreux mais il n’a , également grâce à la technologie, renoncé ni au plaisir ni au bien-être. Une forme de rêve autorisé par la technologie et par la richesse de ses propres souvenirs lui permet d’éprouver intensément le bonheur d’être au monde.
    Chacun remplit sa tâche en fonction des cycles de la vie et ainsi goûte une forme de paix.
    « L’organe et la sonde », « la mort, l’amour et la mer, le 50 000 ème jour » : trois textes , me semble-t-il , qui soulignent votre puissant intérêt pour l’élaboration d’une certaine forme d’utopie où le bonheur est possible.

    Thèmes et varaitions sur ” Oui, le bonheur est possible…”

    Les descriptions de la ville sont inspirées tout comme celles du rêve du vieil homme qu’il élabore pièce par pièce.

    Poésie, beauté, rêve, esthétique, jouissance et plaisirs sont au cœur de cet univers, au cœur du bonheur tel qu’on peut le concevoir à partir de vos écrits.

    Merci pour ce si magnifique voyage que j’ai trouvé optimiste, réjouissant et apaisant.

  3. Magnifique nouvelle…merci pour cette très belle histoire qui m’a captivée, avec une belle réflexion fine et émouvante sur les choses essentielles de la vie. Un superbe cadeau pour commencer cette nouvelle année 2016 !

  4. Quand j’étais enfant, 2016 me paraissait une date de science fiction. Mais, tout finit par arriver et … avec quelle merveilleuse facilité, chez vous, Pauline !
    Bravo et meilleurs voeux pour le futur.

Lu par Pauline PuccianoVoir plus

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