Kärlis Padegs, Memento from 1918. John Yperite (1935)

Carnet de guerre (Fragment)

Les notes prises par l’auteur de La Guerre des boutons, mort au front à l’âge de 33 ans, le 8 avril 1915, dans l’enfer de la première guerre mondiale, au cours de l’une de ces batailles que les combattants avaient coutume de qualifier d’« idiotes », complètent de façon poignante et forte la correspondance qu’il a adressée à son épouse tout au long de ces mêmes horribles jours.

Je dédie cette lecture à la mémoire de mon grand-père paternel, enrôlé comme sergent dans l’armée de Belgique, et qui a connu l’enfer des combats dans les Flandres et les premières attaques au gaz, dans la région d’Ypres (qui a donné son nom à l’ypérite).


Remarques :

Version texte : Louis Pergaud, Mélanges – Éditions Mercure de France (Paris, 1938), p. 259 à 284

Illustration :

Kärlis Padegs, Memento from 1918. John Yperite (1935)

Références musicales :

Maurice Ravel, Trois Beaux Oiseaux de paradis, Chanson II de Trois Chansons pour chœur mixte sans accompagnement (1914), interprétée par l’ensemble Les Chanteurs de Lyon, dirigé par Émile Bourmauck. Chanson composée entre décembre 1914 et février 1915, créée à Paris (Théâtre du Vieux Colombier) le 11 octobre 1917.

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Livre audio gratuit ajouté le 08/04/2015.

6 Commentaires

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  1. Non, Chère Yvette, vous n’êtes pas dans l’erreur: en effet, lorsque différentes versions d’un même texte existent sur notre site, elles sont mentionnées “version 2, 3 etc.”, ce qui permet aux auditeurs de choisir celle qui leur convient le mieux, et aux donneurs de voix de se faire parfois plaisir en enregistrant un texte qui leur tient à coeur et qui leur permet d’exprimer leurs goûts et leur sensibilité. Nombreux sont les auditeurs qui apprécient cet éventail proposé à leur choix. Nombreux, même, aimeraient qu’il soit encore plus large. Pour ma part, j’évite les doublons, qui révulsent tant M. Bauquier. Sur les 57 lectures que compte à ce jour ma participation bénévole, depuis 2012, je n’ai commis ce “sacrilège” qu’une seule fois et bien malgré moi,en lisant un extrait d’un poème de Lamartine qui avait été enregistré précédemment par M. Depasse, dans un billet thématique regroupant plusieurs textes, ce que je n’avais pas remarqué. J’espère que ça ne me vaudra pas d’être pendu haut et court jusqu’à ce que mort s’ensuive! Et comme le note si judicieusement Yvette, les extraits du “Carnet de guerre” de Louis Pergaud, complètent les si poignantes “Lettres à sa femme”, que Gustave a enregistrées avec talent, comme à l’accoutumée, mais ils ne font pas doublon avec elles (On peut s’y référer en cliquant sur le mot “correspondance”, mentionné intentionnellement comme lien possible, dans mon billet). Merci à vous, Papa Tango, de prendre part à cet hommage à une génération qui a été jetée dans la guerre comme de la vulgaire chair à canon ; dans ce conflit qui a saigné les peuples à blanc et n’a rien réglé, loin s’en faut ! Merci M. Jean Bauquier pour votre aimable attention. A bientôt pour un texte plus souriant de Pergaud : “Les petits gars des champs”, vous y retrouverez les petits héros de “La Guerre des boutons” dans une réponse que fait l’auteur, en quelque sorte, aux critiques formulées par certains lors de la parution du roman.

  2. Si je puis me permettre une petite remarque, pour moi “Carnet de guerre” (fragment)lu par Alain Degandt et “Lettres de guerre” lu par Gustave sont deux ouvrages différents écrits par Louis Pergaud.
    Ou suis-je dans l’erreur ?
    Bien cordialement.

  3. Nous les oublierons d’autant moins que ces carnets de guerre ont déjà été intégralement proposés sur ce site ! Pourquoi ce doublon alors que tant d’autres textes existent dans le domaine des mémoires de guerre ?

  4. Je ne connais pas encore très bien votre site mais ai découvert de belles lectures, dont les vôtres M. Degandt. Votre dédicace ici est touchante et ravive le souvenir de mes aïeux.
    Comme l’écrit si bien Yvette, ne les oublions jamais.
    Merci.

  5. Merci, Chère Yvette V., de vous associer à cet hommage. La guerre est le plus grand fléau inventé par l’Homme. Il dépasse en cela la Nature. Ce haut mal touche désormais, dans les conflits “modernes”, bien davantage les populations civiles. Merci aussi de votre appréciation qui me touche. Bien cordialement,
    ALAIN D.

  6. Un grand merci, cher Monsieur Degandt, d’avoir, par une lecture si sobre et si juste, redonné vie à ce simple et bouleversant témoignage.
    Ne les oublions jamais.

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