Renard polaire

De Goupil À Margot, histoires de bêtes

Cet ouvrage est un recueil de huit nouvelles animalières, publié en 1910 et couronné cette année-là par le Prix Goncourt.

Louis Pergaud y déploie un admirable talent de conteur et de naturaliste. Le monde qu’il nous décrit, à travers ces huit récits passionnants, est dur, douloureux, parfois tragique. L’instinct animal est amoral, la conduite des hommes est souvent immorale, cruelle et imbécile. De l’homme ou de l’animal, quel est le plus « sauvage »?


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Renard polaire.

Références musicales :

Histoires 01, 02, 03, 04 et 08 :
Maurice Ravel, Ma mère l’Oye, interprété par l’Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, dirigé par Piero Coppola (1933, domaine public).

Histoires 02, 05 et 08 :
Anton Dvorak, Dans la nature, interprété par l’Orchestre Philharmonique Tchèque, dirigé par Karel Ancerl (1962, domaine public).

Histoires 06 et 08 :
Maurice Ravel, Quatuor en Fa Majeur, interprété par le Quatuor Pro Arte (1933, domaine public).

Histoire 07 :
Emmanuel Chabrier, Suite pastorale (3e mouvement « Sous-bois »), interprétée par l’Orchestre de Détroit, dirigé par Paul Paray (1960, domaine public).

Licence d'utilisation : CC BY-NC-SA : Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions
Livre audio gratuit ajouté le 15/12/2019.

8 Commentaires

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  1. Bonsoir M.Jean-Guy Harvey,
    Merci pour votre très encourageante appréciation.
    Quant à la question “technique” que vous soulevez, j’ai vérifié en additionnant les temps indiqués par le curseur de lecture, à la suite de chacune des 8 nouvelles, et j’aboutis toujours au même total de 4H 21′ et 34″, arrondi à 4H et 22′. J’espère que vous pourrez résoudre le problème qui vous préoccupe.
    Bien cordialement,
    ALAIN D.

  2. Bonjour!

    Me rassurer sur un détail technique.Vous indiquez 4h22 minutes et j’en compte 3h40 minutes.Comme j’ai commencé à écouter Pergaud qui me passionne,je veux m’assurer que je n’ai pas “raté” mon enregistrement.
    Comme tous les autres, je vous presse de continuer à nous enchanter avec Pergaud.
    Cordialement!
    Jean-Guy Harvey

  3. Un grand merci, chère Patty, pour vos commentaires et pour l’empathie que vous exprimez à l’égard du monde vivant et de nos frères les animaux, à la famille desquels, faut-il le rappeler, nous appartenons tous ! Je partage tout à fait votre point de vue et votre révolte contre la cruauté imbécile ou l’inconscience crasse de certains humains, pour les mêmes raisons que vous.

    Merci à vous également, cher Ahikar. Dans ces récits, d’une admirable qualité littéraire, Louis Pergaud se montre dans toute la maîtrise de son art et effectivement, on se prend à rêver à la puissance et à l’ampleur de l’oeuvre qui aurait pu être la sienne, s’il n’avait pas été fauché par la guerre, cette horrible saignée dans toutes les forces vives des nations qui ont pris part au conflit !
    Par ailleurs, j’ai comme vous été surpris de l’attitude agressive du groupe des lapins à l’encontre du lièvre, telle que décrite par Pergaud dans son récit “La conspiration du murger”. Je savais, d’expérience, qu’un lapin pouvait râler, mordre, donner des coups de patte pour manifester son mécontentement, son isolement ou son ennui, mais pas plus. Suite à votre commentaire, j’ai effectué des recherches de mon côté et n’ai rien trouvé de très éclairant, à l’exception d’un article où il est question, pour certains animaux, de faire jouer à un autre animal le rôle de paria !

    J’envisage de lire, dès que possible, les “Nouvelles Histoires de Bêtes” du même auteur.

    Bien cordialement à vous deux. Amitiés,
    ALAIN D.

  4. Quant à Margot, quelle horrible fin!
    Encore une fois c’est le respect du monde vivant que chacun doit porter en lui, qui supprimera toute cette souffrance!
    Et dire que l’humain se dit plus évolué! qu’il se réveille!

  5. la nature peut être aussi cruelle envers le monde animal, si en plus l’humain en rajoute avec tous ces pièges horribles, les fusils, les chiens etc… combattre tout ce petit monde qui a son utilité,sa raison d’être et d’exister, crée un déséquilibre que l’on pourrait payer bien cher un jour au l’autre…. que de sourds et d’aveugles sur notre belle planète!

  6. pauvre petit renard et le grelot infernal.

    Mais l’homme a heureusement pris conscience, bien que trop tard de ce qu’il avait fait. Espérons qu’il en a tiré leçon, puisqu’il l’a enterré dignement….
    La vie des animaux sauvages aujourd’hui est devenue plus difficile encore de nos jours. L’homme empiète sans vergogne sur leurs territoires inscrits dans leurs gènes depuis des générations, d’autres, heureusement lucides, leur consacre des espaces protègés des braconneurs, et autres prédateurs. Dame Nature a bien fait les choses pourtant; chacun sa place, l’équilibre et le bonheur de vivre sera pour toute la Création.

  7. Merci Alain pour cette belle lecture.

    Un vrai théâtre de la cruauté ! Si Louis Pergaud nous dépeint ici la cruauté des hommes envers les animaux, on ne peut s’empêcher de penser au chef-d’œuvre qu’il nous aurait certainement donné sur la boucherie de 14-18 s’il y avait survécu.

    Une histoire m’a intrigué : celle du lièvre émasculé par les lapins. J’ai fait des recherches sur le sujet, mais en vain. Ce fait se produit-il réellement dans la nature ?

    J’espère, cher Alain, que vous ne vous arrêterez pas en si bon chemin et nous donnerez à entendre d’autres histoires d’animaux de Louis Pergaud.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  8. nous avons hâte de découvrir ces récits tout en craignant le pire, bien sûr….l’accompagnement musical nous aidera peut-être à le regarder en face!

Lu par Alain DegandtVoir plus

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