Claude Monet - Le Bassin d'Argenteuil (vers 1872)

Roman (Poème)

« On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
— Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
— On va sous les tilleuls verts de la promenade. »

Un poème léger, joyeux, plein de fantaisie et d’humour, éternel !


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Remarques :

La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.

Références musicales :

Ludwig van Beethoven, Écossaise.

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 18/09/2009.

10 Commentaires

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  1. Magnifique, je savoure musique et poésie de l’axe de ma fenêtre. Un paysage venteux, de tilleuls dénudés. Entourée de livres,je retrouve mes souvenances de jours autrefois heureux. Merci mille fois, merci !

  2. Congratulations and thank so much you for this.. the poem is so beautiful and the interpretation is just so so lovely that one ferme la paupiere with emotion and feels to be daydreeming and walking dans tilleuls verts de la promenade even if it is October and June is so far away!

    I am italian learning French..

    Merci beaucoup ca fait très très plaisir

  3. Merci, Pomme, pour cette interprétation très fraîche de ce si beau poème que je n’avais plus entendu depuis longtemps.
    Mais l’intérêt de ce remarquable site, qui nous procure tant de plaisir (merci à tous les donneurs de voix) est aussi de nous faire réfléchir aux choix d’interprétation. Et là, après une première écoute qui m’a enchanté, je me dis que, peut-être, l’auteur serait plus proche de la vision évoquée par Mailandco. Moins de charme, plus de rébellion… Peut-être.
    En tout cas, quel bonheur d’être amené, par votre contribution, à se poser ces questions. Merci encore à vous, continuez, s’il vous plaît, à nous ravir.

  4. Oui, Mailandco, comprendre, et sentir avec chacun sa propre sensibilité. En poésie, rien ne “s’impose”, je crois. L’austère morale du faux col disparait bien vite dans les bulles du champagne et de la limonade, dans les voluptueuses sensations et les moqueries. Allons, “on n’est pas sérieux quand on a dix sept ans”…
    Quant à la “bluette pianistique”, je ne suis pas sûre que Beethoven aurait apprécié…
    Le site vous propose une autre interprétation du poème que vous goûterez sans doute mieux.

  5. Comprendre Rimbaud…
    A l’en croire, ce poème est dicté sous l’impulsion de l’enthousiasme né d’un premier regard amoureux.
    Nul pétillement dans ces lignes, mais une ferveur juvénile bouillonnante en rébellion avec le faux col effrayant de la morale. Une interprétation en relief s’imposerait, évacuant au passage la bluette pianistique.

  6. Merci à vous trois, Bruissement, Juliette et Alexandre. Je suis heureuse que vous partagiez mon interprétation de ce poème pétillant.
    Pomme.

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