Caspar David Friedrich - Le Rêveur (entre 1835 et 1840)

Jean-Christophe (Tome 5 : La Foire sur la place)

À Paris, dans la misère la plus noire, Christophe commence par demander, en vain, à deux compatriotes de lui trouver du travail. Parallèlement, il est introduit dans les milieux intellectuels, mélange de bourgeoisie et d’artistes. Il s’aperçoit vite que le conformisme règne en maître en France, comme en Allemagne. Dans ce volume, Romain Rolland se sert sans vergogne de son héros – au risque de lasser le lecteur – pour régler ses comptes avec le monde corrompu des arts et de la politique. Christophe se gausse de la musique française contemporaine, qu’il juge prétentieuse, trop abstraite, inconsistante, voire souvent incompréhensible, et Debussy lui-même n’échappe pas à sa critique. La littérature du XIXe siècle finissant en prend aussi pour son grade, car Christophe la trouve dépravée, stérile et conservatrice. (Il va sans dire que cette satire féroce valut au romancier de solides inimitiés, qui se réveilleront quand il publiera Au-dessus de la mêlée). Christophe commence à être connu, mais essuie de nouveaux échecs. Son dénuement persiste et peu s’en faut qu’il n’en meure. Il se dit néanmoins heureux quand la fièvre de la création s’empare de nouveau de lui. Le roman se termine avec la rencontre d’Olivier Jeannin, l’ami dont il sera beaucoup question dans les volumes suivants.

Cinquième volume de Jean-Christophe.


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Références musicales :

Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon et orchestre en Ré majeur, Op. 61: III. Cadenza (Fritz Kreisler) – Tempo I, Rondo allegro, interprété par Christian Ferras et l’ensemble The Royal Philharmonic Orchestra, dirigé par Malcolm Sargent (1959, domaine public).

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Livre audio gratuit ajouté le 06/04/2015.

5 Commentaires

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  1. Merci, André Rannou.
    J’apprécie toutes vos lectures et même votre orthographe très XIXe siècle (« remercîments »).

    S.-D.

  2. Notre bonheur chaque fois renouvelle ne peut que vous parvenir de temps a autre sous peine de vous voir crouler sous nos enthousiastes ‘MERCI!’

Lu par André RannouVoir plus

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