Franklin Delano Roosevelt en 1933

Discours d’investiture

Frankin Delano Roosevelt (1882 – 1945) fut président des États-Unis de 1933 à 1945. Investi en 1933 alors que la Grande Dépression frappe de plein fouet la société américaine, il quitte son siège en 1945, peu de temps après la conférence de Yalta.

Ce discours d’investiture marque une rupture. Roosevelt prône une politique volontariste et interventionniste : ce qu’il appellera le New Deal. Sans oublier des valeurs humanistes, il espère tirer son pays de cette crise sans précédent.

« Le bonheur ne se trouve pas dans la simple possession d’argent ; il se trouve dans la joie de l’accomplissement, dans l’excitation de l’effort créateur. La joie, stimulation morale du travail, ne doit plus être oubliée dans la folle course aux profits évanescents. […] »

Merci au site La recherche du bonheur pour la traduction libre de droits.


Remarques :

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Livre audio gratuit ajouté le 09/09/2010.

14 Commentaires

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  1. Cher Vincent,

    je serais heureux de lire vos remarques, quand vous pourrez les écrire.

    Sur vos deux questions en post-scriptum, j’ai effectivement quelques idées à vous proposer, mais je ne pourrai pas les mettre à plat avant quelques jours, par manque de temps.

    Pour vous mettre la puce à l’oreille, sur les politiques keynésiennes :
    Le keynésianisme est une solution monétariste à une crise fondamentale du monétarisme : une impasse. Le premier ne peut sauver le système qu’en amplifiant la destruction sociale que le second a déjà causé.

    Il y a finalement peu de différence entre une politique néolibérale et une politique keynésienne, si ce n’est que l’une précède toujours l’autre, et que le but commun de ces deux “écoles” est la préservation des prérogatives de l’empire financier impérial britannique, par le maintien de l’hégémonie sur le crédit et la monnaie des banques centrales et autres réserves fédérales.

    Le Keynesianisme peu paraître plus séduisant en ce qu’il semble garantir les minimas sociaux et du travail pour tous, mais l’habit ne fait pas le moine. Le seul but du keynésianisme est de sauver les banques, les banques centrales et le pouvoir financier global de l’empire britannique.

    Ainsi, tous les régimes fascistes des années 30/40 étaient des systèmes “keynésien”, où l’appareil d’état et la population étaient sous le contrôle de fantoches fascistes et étaient mis intégralement au service des banques et des cartels. Souvenez-vous qu’Auschwitz, camp d’extermination, était un camp d’esclaves mis à la disposition des industries qui s’étaient installées autour pour profiter de la main d’oeuvre “à bon marché”. Cela vaut pour la plupart des camps de concentration.

    Plus loin, c’est en Amériques du Sud, dans les années noires des régimes militaires des années 70, que fut appliqué un keynésianisme “intégral” (rappelez-vous de la remarques de Keynes sur l’adéquation de son système avec les régimes totalitaires), où les dictatures étaient les paravents de la privatisation des structures d’états, des ressources et du pillage du travail et de l’épargne, ainsi que des renflouements financiers divers et variés par le biais de l’utilisation de la planche à billet.

    C’est aujourd’hui la même politique que le FMI (Strauss-Kahn), la Commission Européenne et la City de Londres imposent à l’Europe entière, comme nous le voyons chaque jours avec les annonces simultanées de nouveaux renflouements bancaires et de nouveaux plans d’austérité et de démantèlements des structures agro-industrielles, physiques et sociales de chacune des nations.

    Sur l’Héritage de Roosevelt, voici quelques exemples :
    – les accords de Bretton woods ont été détruit par Richard Nixon et Georges Schultz en 1971,
    – La loi Glass-Steagall a été abrogée par le Congrès en 1999, si je me souviens bien.
    -le système d’assurance maladie universel a été détruit et a été livré au grandes compagnies privées de santé, les HMO (Health Management Organization), aux pratiques scandaleuses.

    Mais il y a mieux : le Conseil National de la Résistance, à la sortie de la guerre, a établi en France des lois volontairement copiées du système Rooseveltien, adaptées à notre système législatif, et qui ont été le socle des 30 glorieuses, comme par ex. :
    – le crédit public, détruit par une modification ou une loi de 1971 conçue par le trio Giscard-Pompidou-Rostchild
    – la séparation des activités bancaires, détruit par des modifications apportées par Jacques Delors sous le premier mandat de Mitterrand, en 1982
    – la sécurité sociale, grignotée par tous les gouvernements depuis 1975.

    Il y a effectivement matière à recherches, à travaux et à dissertation. Pour le moins… 😉

    Amicalement,
    Jean-Gabriel Mahéo

  2. Assurément, Jean-Gabriel, votre développement ne restera pas lettre morte ! J’y reviendrai à l’occasion, avec de sérieux arguments cette fois ! 🙂

    Salutations,

    Vincent

    ps. Petite question annexe… je me demandais qui applique aujourd’hui une politique véritablement keynésienne ; avez-vous une idée sur le sujet ? Et qu’en est-il de l’héritage de Roosevelt (notamment aux États-Unis) ?
    Voilà un beau sujet de dissertation ! 😉

  3. Puis-je m’immiscer dans votre petit dialogue?
    Juste pour dire que j’ai lu votre message, Jean-Gabriel Mahéo, dans son intégralité, moi qui suis béotienne en économie et j’y ai trouvé grandes matières à réflexion…ce pourquoi je vous remercie

Lu par Prof. TournesolVoir plus

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