Automne 1878 : l’écrivain écossais voyage dans les Cévennes à pied, accompagné d’une ânesse bâtée, qu’il nomme Modestine. Parti du Monastier, en Haute-Loire, il chemine vers le Sud pendant douze jours jusqu’à Saint-Jean-du-Gard. Il traverse le Velay, le Gévaudan, la Lozère et le pays des Camisards (calvinistes languedociens), qui menèrent une guerre de révolte après la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV.
L’auteur nous invite à goûter à sa suite aux charmes d’une nature sauvage ou agreste, aux plaisirs de la marche et des rencontres qu’elle permet, aux joies du plein-air et des nuits passées à la belle étoile, à la chaleur de l’hospitalité parfois. On regrette néanmoins la maltraitance infligée à Modestine au début du voyage et le manque de considération dont elle est victime de la part de Stevenson, ce dont il se repent piètrement, après s’être attaché peu à peu sentimentalement à cette pauvre bête.
Pour le reste, accompagnons-les tous deux au cœur du beau pays cévenol, c’est un pur délice !
Johann Sebastian Bach, Suite n°6 pour violoncelle seul, en Ré Majeur, interprété par Pierre Fournier (1961, domaine public).
Emmanuel Chabrier, Suite Pastorale (Mouvements 2-3 et 4), interprété par l’Orchestre de Détroit, dirigé par Paul Paray (1957-1960, domaine public).
Maurice Ravel, Ma Mère l’Oye – Entretiens de la Belle et la Bête, interprété par l’Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, dirigé par Piero Coppola (1933, domaine public).
Grand merci Alain,
Le texte est un chef d’œuvre et votre lecture fait ressortir les détails, les humeurs, bref, toute sa richesse. Quel plaisir de le redécouvrir en livre audio.
Non, ce n’est pas uniquement pour jeune public. Sous l’apparente légèreté, il y a de la matière à réfléchir.
Merci chère Ileana pour votre très encourageant commentaire.
Alain D.