Vladimir Egorovich Makovsky - Famille de moujiks (1882)

Le Moujik Pakhom

Ce conte bien russe (thème, société, style) illustre la phrase mise en exergue :

Faut-il beaucoup de terre pour un homme ?

« Et le diable était assis derrière le poêle, écoutant tout. Il se réjouit de ce que la femme du paysan eût amené son mari à le braver. Ne s’est-il pas vanté que, s’il avait de la terre, le diable lui-même ne le prendrait pas ?

— C’est bien, pensait-il, à nous deux ! je te donnerai beaucoup de terre. C’est par la terre que je te prendrai. »

Traduction : Halpérine (1856-1936).

Consulter la version texte de ce livre audio.
Illustration :

Vladimir Egorovich Makovsky, Famille de moujiks (1882).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 25/02/2010.

10 Commentaires

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  1. A l’attention de Claudine Velliet :

    Dans l’ouvrage:
    A.Souché, M.David, J.Lamaison
    Les auteurs du nouveau programme
    Classe de Sixième des Lycées et Collèges,
    huitième édition-Librairie F.Nathan-1945
    on trouve pp. 181-185 :
    “Ce qu’il faut de terre à l’homme”.
    (Conte russe) par Léon Tolstoï
    [8ème texte de la 7ème série d’extraits].
    Résumé introductif:
    Pakhomm est un paysan russe dévoré du désir d’accroître son domaine. On lui affirme que les Baschkirs, dans la Russie de l’Est, vendent leurs terres à très bon marché. Il rassemble tout son argent et entreprend un long voyage qui le conduit chez les Baschkirs.
    L’extrait de 90 lignes s’achève par la phrase:
    “Ah! bravo! mon gaillard, s’écrie le tsarshina, tu as gagné beaucoup de terre.”
    Ceci permet d’imaginer l’heureux dénouement rapporté par la lectrice.
    L’extrait est suivi d’indications complémentaires parmi lesquelles:
    “Il arrive enfin, épuisé, agonisant, et c’est pour mourir…”
    Ce qui évoque une tout autre fin.
    Pour éclairer ce texte, il serait sans doute opportun de consulter la source mentionnée à la fin de l’extrait:
    Léon Tolstoï (Ce qu’il faut de terre à l’homme, trad. Halperine-Kaminski, Gedalge, edit.)

  2. Je cherche une autre version de ce conte, lu dans un livre de classe à l’école communale dans les années 1950, (le livre unique de Francais), et qui finissait bien, puisque la terre appartenait finalement au pauvre paysan.
    Je la cherche désespérément depuis …très longtemps!
    Claudine Velliet 72 ans

  3. Je suis ravi
    je cherchais ce texte depuis longtemps ! et là, en plus il est dit (magnifiquement dit).
    Mille mercis et bravo!
    Vive Internet qui permet ces échanges.
    PS :
    moi aussi je vais devenir fan de la formule :
    écoute,orale, d’un grand texte…

  4. Mr DEPASSE,

    je souhaitais vous remercier pour la voix, le ton et la vie que vous mettez dans vos lectures. j’écoute des livres depuis 6 mois maintenant et je trouve le procédé fantastique ! J’ai écouté quasiment tous les russes que vous avez lus et d’autres auteurs. Vous m’avez fait aimé la “lecture audio” et je ne peux plus m’en passer aujourd’hui. Je ne cesse de parler de ce site à tous ceux qui, comme moi, n’ont pas beaucoup lu, à part pour les études, et qui tentent de combler ce retard. A quand “crimes et chatiments”, “guerre et paix ?
    Merci encore

  5. Merci,Bora, de votre commentaire constructif. Je pense avoir fait qqs progrès depuis,en me servant des flèches plutôt que de cette souris sonore!!Excusez ce désagrément .Bonnes auditions!

  6. histoire joliment contée. dommage que le cliquetis de la souris d’ordinateur que l’on entend par moments en fond sonore nous ramène à la réalité….

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