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Marc Bonetto

Ses commentaires les plus récents

  1. J’ai pas lu “Histoire du Manneken pis, racontée par lui-même”, mais j’ai vu comme qui dirait de la lumière sautillante. Alors, je me permets de saluer goguenardement le copain à Zize qu’il conduit au balletti sur sa Lambretta. Bonne guinche, cher gambilleur !

    Vous savez, n’est-ce pas ? que Manneken a son pendant féminin en Jeanneke-Pis. Je crois avoir vu les deux, sans m’attarder.

    Bonne journée au gars montée sur ressorts, à Mon Evasion, aux autres audio-lecteurs et à tous ceux qui passeront par ici.

    Parrain Marcanaille Crapule.

  2. Mauvaise manip’. Mon dernier message, rédigée hier soir, est parti sans relecture.

    Il faut évidemment remplacer “Bonsoir par “Bonne journée”. Et puis, cette coyonnade est compréhensible, non ? Inutile d’en rajouter, d’autant plus que, après une nuit trop courte, je m’en vais recocouch’ panier.

    A bientôt.

  3. Bonsoir à vous, chers Sautillant matineux et Cocotte peut-être moins matineuse,

    Mâtin ! (Quel journal !)* Un deuxième kawa, oui, mais à quoi ? Avec une larmichette d’anisette “Del mono”. Et vous, gente dame, certaines intonations de vos lectures me laissent penser que vous ajouter du cognac ou de l’armagnac dans votre tasse de Malongo. (Malongo, parce que, à Paris, je passe souvent devant la boutique, rue Saint-André-des-Arts, pas loin du Christine Cinéma Club, le cinéma préféré de James Ellroy quand il est dans notre capitale, boutique qui, portes ouvertes, laisse filer ce si délicieux parfum.)

    *Les grands initiés gotlibéens comprendront.

  4. Chère Christiane-Jehanne,

    J’ai (déjà bien) entamé une seconde lecture de l'”Essai sur les révolutions” et je peux donc vous remercier de votre lecture, aussi belle, juste, posée que d’habitude. Grâce à vous, peut-être ne me serai-je pas lancé dans ce gros et décevant volume. Passons sur tout ce qui concerne l’histoire : un historien y trouverait certainement nombre d’erreurs, mais au moment de la rédaction et des revisions, Chateaubriand s’abreuvait aux sources peu sûres de l’époque. En revanche, ses critiques des Lumières et de la Révolution passent mal pour l’admirateur de Voltaire, de Diderot de l’apport des années 1789-1799, malgré les excès que l’on ne peut que condamner. A cela s’ajoute son admiration pour Jean-Jacques Rousseau que j’apprécie peu. Les pleurnicheries de cette éternelle “victime” m’horripilent. Si je l’avais croisé dans la rue, je lui aurai foutu des coups de pieds au cul. Il aurait eu de justes raisons de se plaindre. Néanmoins, avec “La princesse de Clèves” de madame de La Fayette, ses “Rêveries du promeneur solitaire” sont un des sommets du style français. Néanmoins, Chateaubriand nous offre quelques (trop rares) méditations qui sauvent l’ensemble. Malgré mes critiques, je préfère ces quelques pages à toute la production littéraire actuelle, surtout à la poésie actuelle. Il va de soi que ces critiques n’engagent que mézigue.

    Un cordial salut de

    Marcanaille Crapule,, fâché avec son époque.

  5. Le gambilleur, notre gambilleur, serait le diable en personne, en chair et en osses !… Après longue et mûre réflexion avec grattage de l’occiput et du sinciput, du frontal et du temporal, ça ne m’étonnerait point. Seulement, notre zébulon serait plutôt un diablotin qui bondit de sa boîte en chantant (faux !) du Cloclo, qui enfourche sa Lambreta et s’en va danser des jerks fols furieux jusqu’au premières lueurs aurorales où, tenant toujours une forme du tonnerre de diou, il invite quelques cagoles prendre un p’tit dèj’ substantiels, arrosé d’anisette “Del Mono”, et susurre aux oneilles de ces dames des propositions que la décence m’oblige à taire. Pas le diable, que non ! (comme dit l’apôtre des gentils) mais un sacré démon pervertisseur de la jeunesse de dix-huit à quatre-vingt-dix-huit ans. Vive le gars à sauts et à gambades ! Et, n’ayons pas honte, comme une certaine politicarde, de clamer haut et fortissimo : “Vive la France !”, non sans ajouter “vert pays de mon enfance”, non par Trenet, mais par Carte de séjour (https://www.youtube.com/watch?v=Oe9aLvpwru4). Hommage ému à Rachid Taha qui nous manque.

    Salutations à vous qui lisez (et aux autres).

  6. A vous, titanesque Gustave ! qui semblez faire votre miel des oeuvres qui tirent et s’étirent sur près d’un millier de pages, voire plus, bien plus, je me permets de vous signaler “Olympe de Clèves”, un Dumas de près de neuf cents pages. Sans doute le connaissez-vous et peut-être considérez-vous ça comme menu fretin tout juste bon pour les goujats. Sinon, il y a les mémoires de Saint-Simon, dont vous avez déjà lu des extraits. Dans vos rêves les plus inavouables, n’ambitionnez-vous pas d’enregistrer ce monument de la littérature française, ô homme aux appétits gargantuo-pantagruelissimes ? Si tel est votre désir le plus occulte, taïaut ! lancez-vous ! A l’hallali ! Cor de haute liesse et tubas, jouez ! Grosses caisses, résonnez ! Choeurs de l’Armée rouge, entonnez vos chants les plus entraînants ! Vous serez en droit de proclamer, une main sur le coeur, “Ce qu’aucun homme, ce qu’aucune bête, n’ont fait, moi, je l’ai accompli.” Soyez le Guillaumet du micro !

    Cordialement,

    Marcrapule Canaille.

  7. “Le président mystifié”, c’est encore le Sade que je préfère. Plus jeune, j’ai lu non sans intérêt quelques milliers de pages de ses oeuvres où les dissertations pseudo-philosophiques alternent avec les séquences outrancières (sexe, torture, merde, humiliations, mises à mort, vol, trahison, etc.). Tout ça est finalement très ennuyeux et j’en suis arrivé à n’apprécier que son nihilisme, même si Dostoïevski a pensé avec plus de profondeur le sujet.

    Monsieur Depasse nous a quitté. Impossible de le remercier. Je ne peux que rendre hommage à son travail ainsi qu’à celui de tous ces collègues de litteratureaudio.com.

    Cordialement,

    Marc.

  8. Bonjour,

    Pour vous, Gustave, mais aussi pour les audiolecteurs intéressés par les gros livres, quelques titres suggérés, sans avoir vérifié s’ils figuraient dans le déjà joliment replet catalogue de littératureaudio.com :

    – Dumas, “La San Felice” ;
    – Allain et Souvestre, “Fantômas” (plusieurs volumes) ;
    – Sade, “Aline et Valcour”(long roman plutôt gentil, mais ennuyeux, Sade l’est presque toujours) ;
    – Sade, “Les 120 journées de Sodome” (Plus court, mais ennuyeux) ;
    – Sade, “Justine” (les deux premières versions. Sans avoir vérifié, il me semble qu’il y a seulement la dernière, la plus longue) ;
    – Gontcharov, “Oblomov” (il n’y en aurait que des extraits) ;
    – Tolstoï, “Résurrection” (point trouvé, s’il y ait) ;
    – Mercier, “Tableau de Paris” (Trois mille pages de textes brefs) ;
    – Mercier, “Le nouveau Paris” (Plus d’un millier de pages de textes brefs) ;
    – Restif de la Bretonne, “Monsieur Nicolas” (Au moins deux mille pages) ;
    – Autres oeuvres de Restif (il y a de quoi faire) ;
    – Pas forcément longs, mais quelques romanciers libertins du XVIIIe siècle. (Vous voulez des noms et des titres ? Allez-y donc voir là : https://www.la-pleiade.fr/searchengine/catalogue?searchText=Romanciers+libertins+du+XVIII+si%C3%A8cle&search.x=14&search.y=5)

    Et Balzac, y a-t-il l’intégrale de “La Comédie humaine” ? Il n’y a pas, loin de là, tous les Jules Verne.

    Enfin, si vous voulez du long, du très long, du très très long, du très très très long, plongez dans les mémoires de Saint-Simon.

    Enfin, un petit livre politiquement très incorrect : le “Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation” de Pierre Louÿs. (Chaque fois que j’en lis des passages, je meurs de rire. Si je ressuscite ? Hélas, oui !)

    Cordialement à vous et à ceux qui liront.

  9. Avant de revenir plus sérieusement* à cet échange, une ch’tite coyonnade qui prend la défense de notre cher gambilleur. On est samedi soir, et comme chaque samedi, Sautillant, le seul, l’unique, est au balletti. Sapé comme un milord congolais (les Grands Initiés comprendront, les autres imaginent), les cheveux passés à la brillantine “del Mono”, il a enfourché sa Malagutti (les Grands Initiés comprendront, les autres imaginent) et s’en est allé guincher aux Aygalades. Fred Astaire, Gene Kelly, malgré votre immensissime talent, vous n’êtes rien comparés au gary de L’Estaque-Plage, et le grand Jacques, Demy, a raté son plus grand film en n’immortalisant pas le tango que vous dansez dans les bras de Zize. Aux Aygalades, y a bal (les Grands Initiés, etc.) et vous en êtes le roi. “Lenz” peut attendre. Sautillant montre qui il est : le dieu vivant du danseflore. Alléluia !

    *C’est pas gagné.

  10. Bonjour,

    Je ne comprends pas la phrase “le manque de recul sur les évènements et le possible défaut d’informations remontant des républiques soviétiques”. Il me semble qu’en 1945, en plein stalinisme, à l’époque où les soldats qui eurent le malheur d’être prisonniers des Allemands furent envoyés au goulag, “La ferme des animaux” expose parfaitement ce qu’est une dictature de gauche où toute résistance ou début de contestation finit immanquablement mal.

    J’ai surtout du mal à comprendre comment on peut reprocher à quelqu’un, surtout à un écrivain, son pessimisme. Le pessimisme étant, pour moi, le corollaire de la lucidité, “la blessure la plus rapprochée du soleil*”. Cela dit, nous avons chacun notre vision du monde…

    Cordialement,

    Marc.

  11. Pourquoi ne pas demander aussi un dédommagement ? Quelques sous que vous pourriez reverser, par exemple, à litteratureaudio pour aider aux frais d’hébergement ou à une association caritative. Amazon est richissime, n’hésitez pas à demander beaucoup, quitte à revoir à la baisse vos légitimes ambitions.

    Cordialement à tous.

  12. Chère Christiane-Jehanne,

    C’est bien la politique d’Amazon, ça ! Il y a ce lien (https://aide.audible.fr/s/?language=fr) que vous pourriez utiliser.

    Voici, d’après moi, la marche à suivre :

    https://aide.audible.fr/s/?language=fr — Cliquer sur “Nous contacter” — Contacter le Service Client Audible — 1. Sur quel sujet porte votre question ? Cliquer sur “Autre chose” — 2. Soyez plus précis :
    Veuillez sélectionner. menu déroulant, cliquer sur “Sujet non listé”— 3. Comment souhaitez-vous nous contacter ? A ce stade, il vaut mieux choisir “Téléphone” — Contacter le Service Client d’Audible : soit vous inscrivez votre numéro de téléphone et quelqu’un vous rappelle, soit vous appelez directement au numéro gratuit (“Numéro gratuit : 0800 94 80 12”).

    Nota : si vous êtes plus à l’aise à l’écrit, envoyez un courriel en cliquant sur “Mail”.

    Avant toute démarche, inscrivez à portée de regard, le titre concerné (“Les quatre filles du docteur March”) et l’adresse URL de ce livre, sans oublier l’adresse originale URL de l’enregistrement.

    A mon avis, l’idéal est de téléphone et d’écrire.

    Ce que vous pouvez demander ? Le retrait du livre et un dédommagement. N’hésitez pas à demander beaucoup en les menaçant de porter l’affaire devant le médiateur, la justice ou une association de consommateur. Soyez impitoyable : ce sont de gros capitalistes qui considèrent leurs employés comme du bétail. De plus, dans votre cas, ils ont enfreint la loi.

    Cordialement,

    Parrain.

  13. Vous oubliez beaucoup, Daniel ? Ce n’est pas rassurant, mais je suis incapable de me souvenir d’un nombre hénaurmissime de livres lus, sans parler du reste, comme des films. Il reste des bribes éparses qui s’envolent au vent.

  14. Chère Christiane-Jehanne,

    Revoici un message déjà ancien que vous n’avez peut-être pas lu :

    J’ai découvert qu’Audible proposait votre enregistrement, gratuit chez audiocite.net, des “Quatre filles du docteur March” contre 8, 82 euros. Le savez-vous ? Ces bandits d’Amazon sont capables de tout…

    lien : https://www.audible.fr/pd/Les-Quatre-filles-du-docteur-Marsch-Livre-Audio/B0BWSCHGM2?qid=1718429309&sr=1-3&ref_pageloadid=gyRdOutJxltrUayi&ref=a_search_c3_lProduct_1_3&pf_rd_p=f20cf038-cbbb-4fa0-adfe-62ed184d8867&pf_rd_r=8ZYMXC4KQGXXKZ3FV5W2&pageLoadId=AulWTWqxBOLyUwYq&creativeId=41e85e98-10b8-40e2-907d-6b663f04a42d

    En espérant que je allez bien, je vous souhaite une bonne soirée.

    Marcantimercanti.

  15. Quelles femmes ! Je m’y perds un peu dans les noms, mais elles sont toutes admirables, y compris madame de Lignolles, un tantinet (juste un tantinet) possessive. Les hommes ne sont pas à la hauteur, y compris Faublas, qui viole son amoureuse, même s’il l’épouse peu après. Ca n’excuse rien. Quant au violeur de la marquise de B…, j’espère qu’il se prendra – au moins – un coup de sabre bien placé et qu’il crèvera à petit feu, le corps lentement rongé par la vermine.

  16. Salutations, dame Cocotte,
    Salutations impertint Gambilleur,

    Point n’ai lu Emmuska Orczy, insuffisamment classique à mon goût. Là n’est pas la question. La question, c’est pourquoi le gars monté sur ressorts, le Zébulon siffleur de pastaga, le sieur Sautillant, s’amuse encore et toujours à me chercher, à chercher Parrain, à chercher les coups de bâton ? Un masochiste ? A coup sûr. N’y allons pas par quatre chemins : il n’ y a qu’un seule Molly, qu’une unique Molly, c’est Molly Blum, la Pénélope infidèle de Léopold Bloom. Et de Molly Bloom à Nora Barnacle Joyce, il n’y a même pas un millième de largeur de pas de fourmi (sans pas de deux, que de “de” !). L’épouse de l’écrivain génial est génialisssime, ne serait que par sa liberté. Il faut lire les lettres que lui adressa son époux, d’une obscénité littéraire comme on en lit peu. Il faut espérer que l’on retrouve, si elles existent encore, celles de l’épouse. A n’en pas douter, elles sont du même tonneau. On y boira et reboira sans soif.

    En janvier 1941, grâce un carré (ou un rectangle) de verre, on pouvait voir le visage de James Joyce dans son cercueil. Alors qu’on le portait en terre, Nora s’écria “Que tu es beau, James ! Que tu es beau !” S’il est un cri de génie, c’est celui-ci !

    Gloire aux plus sublimes des Irlandais !

    Cordialement,

    Parrain Marcanaille Crapule.

  17. “In Italia seicento e quaranta;
    In Alemagna duecento e trentuna;
    Cento in Francia, in Turchia novantuna;
    Ma in Ispagna son già mille e tre.”

    (“En Italie, six cent quarante ;
    En Allemagne, deux-cent trente et une ;
    cent en France; en Turquie, quatre-vingt onze ;
    Mais en Espagne déjà mille et trois.”)

    Don Giovanni est allé jusqu’en Turquie. Il faut donc en compter quelques centaines de plus pour que la dame le supplante. Elle y arrivera.

  18. Quelle joie, cher Daniel, quand je lis qu’une dame, dont j’ai oublié le nom, compte déjà plus de mille amants ! Impossible de ne pas penser qu’elle fait concurrence à Don Giovanni. J’espère seulement apprendre qu’elle le battra, si possible en augmentant le nombre des cocus des deux sexes. (Ce n’est pas très moral, mais c’est tellement bon l’infidélité…)

    Ces quelques mots en guise de deuxième merci, ô lecteur bénévole.

    Parrain Marcrapule Canaille.

  19. Chère Christiane-Jehanne,

    Merci pour cette friandise qui fond sous la langue, qui m’a fait rire et sourire, qui n’offre pas uniquement du plaisir. L’écolière de quatorze ans est le contraire d’une imbécile. “Que non !” comme dit l’apôtre des Gentils. La plupart des jeunes gens d’aujourd’hui, qui ne savent rien de rien de Suzanne, des vieillards, de la Bible (sans parler du moine bourru cher à Molière), pourraient lui envier son intelligence, sa méthode d’analyse textuelle et sa curiosité. Elle décortique avec pertinence le texte. Seulement, le dictionnaire et la morale d’alors laissaient ignorer l’essentiel les jeunes filles de la bourgeoisie. C’est triste et criminel au moment du mariage.

    Cordialement,

    Parrain Marcrapule.

  20. Mons Gambilleur, j’ai comme qui dirait l’impression que vous me cherchez en loucedé. Me trompè-je ? Et d’abord, que signifie ce 66 ? J’ai des démangeaisons dans mon bâton et, si vous voulez un vigoureux massage pour soulager votre plombalgie, y a qu’à demander. Ce me sera un plaisir de vous en asséner soixante et six coups, avant de vous tirer le nazebrouk et les orneilles, comme ça, pour le foehn, ainsi que disent les djeun’s Helvètes dans le vent.

    Allez, je vous souhaite une bonne journée.

    Parrain Marcanaille Crapule.

  21. Dans mon édition, Louvet à réuni tout ce qui sort du roman au tout début avec une “Préface des préface” dont j’ai recopié un extrait pour sa drôlerie.
    Bonne journée à vous, aux littératuraturaudiolecteurs et à ceux qui se contentent, comme mézigue, de lire.

  22. Bonjour Daniel,

    Grand merci pour votre excellente lecture d’un roman qui me semble un peu oublié aujourd’hui et c’est bien dommage. J’y retrouve toute la légèreté, non dénuée de profondeur, de la plupart des oeuvres du XVIIIe siècle.

    Toutefois, je m’étonne de ne pas retrouver les deux longs passages des aventures polonaises de personnages secondaires qui passent alors au premier plan.

    Même remarque pour les nombreuses préfaces de Louvet qui écrit au tout début : “Qui ! moi ? tuer mes préfaces ! moi, commettre un parricide ! D’ailleurs, n’y a-t-il pas des gens n’aiment pas qu’on leur retranche rien, et qui me seraient venus dire : il y avait là des préfaces ! que sont devenus mes préfaces ? Rendez-moi mes préfaces !”

    Pas grave. Je me gloutonne déjà la deuxième partie.

    Cordialement,

    Marc.

  23. Grâce à vous, je viens de découvrir George Eliot dont l’humour m’a rappelé celui de Fielding et de Dickens : une ironie douce et sympathique, parfois un brin amère, qui n’épargne personne. Comme le fait remarquer Sylvie, les caractères sont brossés à grands traits, parfois jusqu’à la caricature. Aussi, j’espère trouver (encore) mieux avec “Middlemarch”. Quoi qu’il en soit, un grand merci à vous accompagné d’une chaleureuse poignée de main.

    Marc.

  24. Je ne regrette pas d’avoir persisté dans la lecture des livres de la comtesse. Enfin, un roman où elle ne m’agace pas (trop), où ses idées sur l’éducation, sans avoir la profondeur de celles d’un Dickens, sont plutôt modernes, où une aveugle épouse un type valide ! Cerise sur le gâteau, ils consomment le mariage. Un moment, j’ai cru qu’ils allaient faire chambre à part et vivre chastement comme des amis, avec le soupçon que Charles, ex-suppôt de Satan, ne se sacrifie. Là, madame de Ségur, née Rostopchine, m’épate, même si elle reste une satanée bigote et une conservatrice bien-pensante.

    Victoria est morte et j’en suis triste. Ne serait-ce que par ses enregistrements, elle n’aura pas vécue inutilement. Aussi, j’en profite pour remercier tous les donneurs de voix pour les superbes cadeaux qu’ils nous offrent. Nous les lecteurs avons une sacrée chance !

  25. Pour un homme (qui se veut mesuré) du XXIe siècle, Sévère est le personnage admirable, alors que Polyeucte est un fanatique doublé d’un monstre d’égoïsme et on comprend mieux l’essence du christianisme (comme des religions, surtout monothéistes) qui de persécuté se transforma rapidement en persécuteur.

  26. Bonjour,

    Si je n’ai pas (encore) lu ce roman, en revanche, j’aime beaucoup les illustrations qui accompagnent vos enregistrements.

    Cordialement.

  27. Merci pour votre lecture de “Polyeucte” que, sans vous, je n’aurais pas pris la peine de rouvrir.
    Cordialement.

  28. Mille et trois mercis. Votre excellente lecture m’a fait découvrir Edith Wharton que je ne connaissais que de nom. Et ça, ça n’a pas de prix.
    Cordialement,
    Marc.

  29. Bonjour Eole,

    Madeleine et mézigue, nous n’étions pas assez intimes, las ! Ainsi, un telle demande s’apparente à de la goujaterie. De plus, je suis sans nouvelles depuis plus de vingt ans.

    Mathilde, Madeleine, deux personnages de Brel. On pourrait ajouter Marieke, bicoze dans presque un mois, si tout va bien, je traînerai ma dégaine chaloupée sur les pavées de Bruges.

    Cordialement,

    Marcrapule Canaille.

  30. J’ai pas lu “Mathilde et ses mitaines”, mais je rêve encore d’écrire “Madeleine en bas de laine”, d’après une une très charmante jeune femme que je connus, non point bibliquement, las ! en ma verte jeunesse. Ladite Madeleine portait-elle des bas de laine ? Je l’ignore. De toute façon, je suis pas écrivain et c’est heureux. Ouf ! Adoncques, aucun rapport avec la choucroute et Tristan Bernard. Me pardonnera-t-on d’avoir succombé à l’envie de rédiger cette coyonnade un chouia fantasmatique ?

    Cordialement,

    Parrain Marcanaille Crapule.

  31. Elle y est, Daniel, et elle y est bien servie par votre voix, ce dont je vous remercie. (Nous avions évoqué “Villette” dont il ne semble pas y avoir de traduction libre de droit. Je suppose que ce doit être pareil avec les écrits de jeunesse, des centaines de pages qui valent plus qu’un coup d’oeil rapide.)

    Bonne journée.

    Marc.

  32. Bonjour,

    Malgré votre excellente lecture, “Shirley”, qui est très loin du “Professeur”, de “Villette” et de “Jane Eyre”, m’a déçu, mais peut-être n’ai-je rien compris à ce roman qui m’a semblé plutôt confus ? Il y a bien quelques réflexions féministes intéressantes. Elles ne sauvent pas le roman de l’ennui. Sans votre lecture, je crois que ç’aurait un pensum d’arriver au bout de ces centaines de pages.

    Cordialement,

    Marc.

  33. P. S. Juste une suggestion : ce serait bien, non ? de compléter les lectures séguriennes en ajoutant, par exemple, “La fortune de Gaspard”, “Comédies et proverbes” ou “La santé des enfants” ? Collectivement ou individuellement.

    Cordialement,

    Parrain Marcanaille.

  34. Si madame la comtesse m’est un peu moins antipathique, c’est peut-être grâce à votre lecture collective. Quel régal de vous imaginez y prendre un plaisir fou. Mais comment avez-vous fait ? Avez-vous travaillé chacun de votre côté, avant que Carole Bassani-Abidzadeh ne se charge du montage, ou vous êtes retrouvés à plusieurs pour enregistrer des scènes en commun ? En tout cas, c’est une réusssite. Mille et trois mercis à tous.

  35. Mauvaise manip’. L’émotion m’a fait appuyer je ne sais où et voilà, ci-dessous, deux lignes informes. Tant pis. Il ne me reste plus qu’à vous remercier du fond du coeur. Zola est un homme de coeur et, si le romancier me touche bien moins que Balzac, Conrad, Dostoïevski, madame de La Fayette ou Cervantès, la générosité de l’homme me touche. Anatole France avait entièrement raison d’écrire qu'”il fut un moment de la conscience humaine.”

  36. Ah, chère Christiane-Jehannne, quelle découverte ! Quel cadeau ! Vous m’avez fait découvrir, avec la voix qui convient, ce texte bouleversant où Zola écrit quelques-unes de ses plus belles pages

  37. Poule… couteau… nouilles… fromage… Tiens, je m’en vais engloutir quelques tartines de tapenade avec une tranche de jambon en sus et un peu de pain d’épice cuisiné par une mienne amie. Huuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm !

    A votre santé, que j’espère bonne ou pas trop mauvaise, cher sautillant gambilleur.

  38. Bonjour et merci, Christiane-Jehanne,

    C’est toujours une grande joie de voyager avec Chateaubriand et avec vous dont la voix est si juste, posée, neutre et très belle. J’ai retrouvé l’écrivain que j’aime, celui qu mêle à son récit, peu développé ici, ses réflexions sur la mort et la fuite du temps, d’autant plus de circonstances que les ruines et les monuments de Rome et de la Campanie ajoutés au décès de Pauline de Beaumont durent accentuer son pessimisme comme sa mélancolie.

    Avec l’espoir que vous allez bien, recevez un cordial salut de Marc Bonetto.

  39. No blème, dear Cocotte. J’épargnerai le gars qui sautille, bien que son dos, allez savoir pourquoi, me semble fait scapinement pour les coups de bâton. Bonne journée à vous et ceux qui liront.
    Parrain.

  40. V’z’inquiétez pas, m’dame Cocotte, le surin au Sautilleur, c’n’est qu’un couteau à beurre ou à couper le beurre. Vous risquez d’autant moins que le zigue susnommé sautille bien trop, qu’il s’prend pour Zébulon et va finir par s’entailler le naze, pirouette cahouète, comme l’amie au Sergio gainsbourgeois qu’a calé. D’ailleurs, si ce ch’tit môssieu vous embête, prévenez mézigue et j’lui règle son compte en deux mots et une bonne volée de coups d’baston ou d’cuiller à pot.
    Mons Zébulon, avisse : laissez tranquille les dames, sinon z’aurez des problèmes, de gros problèmes, d’hénaurmes problèmes, hénaurmissimes, pas du genre robinets qui s’enfuient ou baignoires qui débordent le temps. Pire !

    Parrain Marcanaille Crapule vous salue tous, ouais, tous.

  41. Bonjour Daniel,

    Pourquoi ne pas transférer “L’empire chinois” depuis le site audiocite.net où vous l’avez déjà enregistré ?

    J’ai dans le collimateur le père Huc que je lirai dans les prochains mois. A bientôt, adoncques.

    Cordialement,

    Marc.

  42. Bonjour Christiane-Jehanne,

    Comme “Atala” et, dans une moindre mesure, “René”, je n’ai pas beaucoup apprécié “Les aventures du dernier Abencerage”. Cet amour impossible, dans le genre de celui du “Cid”, les relations entre les personnages principaux, ce sentimentalisme mêlé au sens de l’honneur, tout ça me semble bien daté, lu et vu trop de fois.
    Néanmoins, votre voix est superbe, toujours impeccablement posée, à la fois neutre et vibrant à ce que vous lisez. Sans vous, j’aurais eu du mal à aller au bout. Rien que pour ça : merci de tout coeur !

    Cordialement.

  43. Il y a surtout le témoignage de Bianca Lamblin, “Mémoires d’une jeune fille dérangée”. Madame de Beauvoir, jouant les maquerelle, non sans mépris pour ses victimes, faisait passer certaines de ses élèves de son lit dans celui de Sartre. Cela dit, “Le deuxième sexe”, que je n’ai pas encore lu, est certainement un très grand livre.

  44. Dis donc, Salocin malpoli, ta maman t’a pas appris les bonnes manières, à défaut de la reconnaissance, ou de fermer ton claque-dents quand tes paroles pourraient blesser inutilement ? T’es du genre ingrat, toi, pas respectueux du travail des autres ou je me goure ? Que t’apprécies pas une voix, d’ac, mec, mais tu fais le canard et, si le site te plaît pas, tu files voir ailleurs si c’est mieux. C’est la moindre des choses. Ce que tu sembles ignorer, c’est le temps que ça exige l’enregistrement d’un livre, le soin à y apporter, les passages à relire, la fatigue occasionnée…, et tout ça bénévolement. Alors, s’il te reste un chouia de savoir-vivre, tu t’excuses auprès de Cocotte et de tous ceux qui donnent tant. Compris, mec ?

    Parrain.

  45. Surtout pas de voix angélyre ni de liques ! Je viendrai. Avez-vous assez de bébés à mettre en broche ou dois-je en apporter quelques-uns ? C’est tellement goûtu l’enfançon, bien meilleur que le cochon de lait ou l’agneau, avec juste ce qu’il faut de thym pour relever la fadeur des chairs. Oh oui ! qui n’a jamais dégusté la viande humaine ne peut prétendre au titre de gourmet.
    Je viendrai en costume trois pièces, chemise à jabot et huit-reflets. Pas de bijoux, mais un savant maquillage pour faire honneur à la divine Hécate.
    Mes hommages, dame Cocotte.
    Parrain Marcanaille et ses sbires, Mukélé, Dimitri, Dorothea, le Désentripailleur, vous saluent bien bas.

  46. Bonjour et merci pour votre lecture de cette pièce de Corneille, moins connue que “Le Cid” ou “Polyeucte”, mais qui n’a pas vieilli.

    On peut voir ici un extrait de l’excellente mise en scène de Brigitte Jacques (https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes00269/la-place-royale-mise-en-scene-par-brigitte-jaques-un-film-de-benoit-jacquot.html). Il est aussi possible de visionner l’intégralité du film qu’en tira Benoît Jacquot ici : https://madelen.ina.fr/content/la-place-royale-70657

    Cordialement.

  47. Oh oui ! chère Cocotte, je me souviens d’avoir aussi entendu votre rire. Si je ne m’abuse (comme le docteur), c’est dans “Le général Dourakine”. Il était subrepticement méphistophélique, satanique, tout droit sorti des tréfonds de l’enfer ou d’un sabbat goyesque.
    Cordialement,
    Parrain Marcanaille Crapule.

  48. Si un audio-lecteur touche ne serait-ce qu’à un cheveu d’un DDV, Parrain Marcrapule le lui fera payer la vie de ses morts. Y a des sujets avec lesquels on plaisante pas, même quand on crèche du côté de la rue Hamelin ou dans un coin paumé d’une ville maudite.

    Messieurs JPB et Sautilleurs à gambades, on vous a à l’oeil. Alors, mèfie !

    P. S. Et puis, qu’est-ce que c’est que ce bureau de tabac où y a pas de tabac ? Ce monsieur Sandokan, tout tigre de la Malaisie soit-il, m’a l’air d’un sacré niaiseux. Ferait mieux de changer de crèmerie.

  49. Hello, chère Christianne-Jehanne,

    Deux lectures à la suite de l'”Itinéraire”, c’est le moins que l’on doive à un livre aussi riche. Est-il utile d’ajouter que j’ai aimé votre voix ? Aucun ou très très très peu d’effets, le ton posé, agréable et juste, vous servez impeccablement Chateaubriand, vous ne l’emprisonnez pas, tout en mettant votre marque personnelle, comme tout ceux qui lisent à haute voix.

    Quelques mots pour le chaland qui jetterait un oeil sur cette page avant de la refermer. Hé, compère ! Attarde-toi ! Chateaubriand est l’un des plus grands stylistes de la langue française, on ne s’ennuie jamais en sa compagnie, il est profond, comme tous les grands écrivains, et tu voyageras avec un guide d’exception. Il te montrera des paysages, des hommes, des événements auxquels tu n’aurais certainement pas prêté attention. Lis, tu ne regretteras pas. T’oublieras pas d’écrire quelques mots gentils à Christiane-Jehanne qui a passé beaucoup de temps pour toi, pour elle aussi. T’as pas aimé ? Ca arrive. Tu laisseras quand même un message tout aussi aimable. Si tu en viens à critiquer la lectrice, je te retrouve et te tire les oneilles. Vermillonnées qu’elles seront, assorties à ton dos et à tes fesses qui auront goûté d’une copieuse volée de bois vert, gros malpoli ! Si t’es une dame, je te rappellerai juste que, pour l’occasion, tu manques de savoir-vivre.

    A bientôt, gente donneuse de voix.

  50. Chère Christiane-Jehanne,

    Avez-vous noté qu’une lecture à haute voix embellit très souvent un texte moyen, anodin, voire médiocre ? Merci de m’avoir fait découvrir Abraham Dreyfus dont je connaissais pouic. Sans vous, ou un autre lecteur de litteratureaudio.com, je n’aurais pas consacré quelques minutes à “Folles danseuses”. Au fait, pourquoi “folles” ? Elles sont jeunes et leur vie est difficile. Du moins, la journée de l’héroïne n’a rien de réjouissant. A vrai dire, de ce texte réaliste, j’attendais autre chose, la description d’une réalité encore plus sordide. Vous savez que ces petits rats travaillaient beaucoup pour un salaire de misère et qu’elle devait souvent accepter les avances d’un “protecteur”. Il serait plus juste d’écrire d’un vieux pourri qui s’offre de la chair fraîche pour pas cher. On comprend mieux la “Nana” de Zola qui joue avec les hommes et dévaste leurs certitudes de richards, leur petit confort tranquille. En quelques pages, Abraham Dreyfus ne pouvais en dire autant. Il peint juste un des multiples de la misère humaine, sans intervenir, et c’est déjà beaucoup.

    Bon après-midi, gente dame, à vous et à vos collègues.

  51. La beauté lumineuse de Joan Baez transparaît dans ses chansons. Et quelle voix ! Merci Jean-Pierre.

  52. Chère Christiane-Jehanne,

    Bientôt Parisien serai et, comme à chaque fois, pour retaper mes forces, ce sera une orgie d’oranges pressées avec juste un peu de sucre pour amoindrir l’acidité, éviter d’irriter luette et glotte et tousser comme un catarrheux au bord de l’apoplexie. Aucune envie d’effrayer le badaud, les étudiants aux tables voisines. A vrai dire, il ne faut pas en abuser, mais c’est tellement bon et se poser, par exemple, rue Champollion, avant une séance de cinéma, quelles délices (sans amours ni orgues). Ca excite les neurotransmetteurs ! Tournez, boulez, petits neurones ! C’est la fête aux dendrites qui entonnent, en choeur avec les axones, l’air du catalogue, puis “Voi che sapete”. La Bartoli, sans barbe postiche (https://www.youtube.com/watch?v=QllWz1_VDXQ) provoque un flux de frissons dans l’échine. Je me saoule de différentes version, mais jusqu’à présent il n’y a que Cécilia Bartoli qui provoque de telles sensations.

    Fin des divagations pour ce soir. Le lit m’appelle, comme d’autres sont appelés par le destin.

    Dormez bien et bon ouiquinde, gente dame.

  53. Christiane-Jehanne, vous me décevez : vous voulez donc m’entraîner dans un de ces assommoirs, lieu de perdition par excellence, où l’on se ruine le foie et organes limitrophes en faisant couler de l’absinthe à travers un morceau de sucre ? Ah la la ! Si c’est pas malheureux !

    Je ne vous en souhaite pas moins une bonne soirée, avec Zo d’Axa vous ne vous ennuierez pas. Les anarchistes sont des gens exquis, quand ils ne jettent pas des bombes.

  54. Mons Zébulon Aïoli-Aïolo,

    La jeunesse est derrière moi depuis pas mal et temps et mon cerveau est grippé. Non pas qu’il ait attrapé froid, il aurait juste besoin d’un peu d’huile. Là, ça grince aux entournures, je comprends pas grand-chose à vos deux dernières interventions et je m’interroge : est-ce vous, moi, nous deux qui devenons ou sommes gentiment gâteux ? Gâteux, je le suis déjà, mais j’assume. Quant à vous… Le temps des colonies, j’ai connu ça, la baleine, le cachalot, itou. Vous oubliez “Cétacé”, “le dauphin” et le reste. Pigé. En revanche, pourquoi “Paint it black” vous fait marrer, comme une baleine ou comme la hyène gotlibéenne ? Si vous êtes charitable, ce dont je doute, vous m’expliquerez. Et quel rapport avec Van der Graf Generator, The undercover et peut-être avec Jo Corbeau ? Jouez pas avec l’hermétisme, l’abscons. Soyez clair ne m’obligez pas à vérifier que c’est un groupe de la grande époque du rock, sinon je sors l’artillerie lourde, bazooka et mitraillette, je vous envoie mes séides, Mukélé, Le Désentripailleur, Dimitri et Dorotea. Ensuite, ce qu’il restera de votre petite personne tiendra même pas dans un bocal à cornichons. Mèfie ! Si tu cherches Parrain Marcrapule, tu le trouves. Ensuite, tu cherches plus jamais. Est-ce clerc, Frédo-Juju ? Eh oui, moi aussi, je suis un grand initié, sans avoir besoin de voler sur un dragon avec le cabestron couvert d’un bonnet de lama et un son de trompe tibétaine au loin. Booouuuuuuuuuuuuuuuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa-hhhhhhhhhhhhhhhoooooooooooooooooouuuuu ! (Allusion gotlibéenne.)

    Redevenons séreux. Après votre réponse, il serait sage et poli ne de plus encombrer de nos coquecigrues et coyonnades la page du “Dit de l’Herberie”, par respect pour Christiane-Jehanne, pour son travail, pour Rutebeuf, sans parler des éventuels chalands qui passent et qui vont prendre peur. Litteratureaudio.com est un site remarquable qui ne mérite pas ça. On risque de se demander si c’est pas l’antichambre de Sainte-Anne, Bicêtre ou Charenton.

    Nous nous retrouverons sur d’autres pages. Sans en faire trop, on nous tolèrera peut-être. Pas sur. Vous avez pas envie qu’on nous chasse à coups de pierres, comme le théologien châtié de son orgueil ? Moi non plus.

    Salutations distinguées de petit serpent katangais.

  55. J’avais oublié “Teddy de Montréal, un fondu qui travaille qu’à la dynamite”, mais je me marre comme une baleine à bosse.

  56. Qu’est-ce que c’est que t’y donc que ce sexisme ? Une de mes amies, elle a carburé toute une soirée au mélange génépi-vieux marc-rhum, sans parler du reste, et elle voulait m’apprendre le po-go. Une autre, elle tape direct au râtelier celui qui la cherche. De grandes dames.

  57. Chère Christiane-Jehanne,

    Hier soir, je n’ai pu ni me délecter de la suite du voyage de notre cher vicomte, ni voir “Dead man”, de Jim Jarmush. Le “Dit de l’Herberie” m’ayant plongé dans une jubilation communicative doublée d’une sorte de furia francesa, j’ai commencé un trop long courriel à une amie et un compaing, passant du lien de votre lecture à ceux de Thiéfaine (voir plus bas), mais aussi à “Paint it black” (dans la denture à moussu Sautillant, dans la denture : https://www.youtube.com/watch?v=170sceOWWXc), avant d’enchaîner sur l’auto-défense, qui me semble indispensable aux dames pour se défendre des agresseurs, puis attaquant et menaçant ledit compaing, un bon gars, qui apprend à sa fille à jouer du ukulélé. Du ukulélé ! Ecrire ces quatre syllabes me met en rogne et j’ai des démangeaisons dans le canon de la mitraillette. Je passe sur les détails, mais voilà dans quel état j’errais (désolé !) après le dit Rutebeuvien. Encore merci, chère Christiane-Jehanne, pour un peu je l’écouterais encore une fois. Auparavant, y a le courriel à finir et d’autres trucs à faire.

    Bonne journée à vous, aux lecteurs du site, aux auditeurs, y compris à Zébulon Aïoli.

  58. Non, Mons le Sautilleur, non et re-re-non, j’ai pas besoin de fumée pour débiter la coyonnade en grosses tranches. Le truc qui me sert de cerveau suffit amplement. D’ailleurs, vous m’obligez à aller voir Jo le Corbeau. Hé ! Au moins, vous auriez pu mettre un lien. Que non ! (comme dit l’apôtre des Gentils !) Mons Sautilllant tisonne la curiosité au fer rouge, ils vous plante les deux dans les épaules et ricane “Débrouille-toi avec ça”. C’est pas charitable. C’est bassement voyou, bicoze mézigue il souhaiterait regarder enfin “Aspen”, de Frédérick Wiseman. Ne comptez pas que je vous serre la pince, à moins que vous ne vous fendiez des liens youtubesques, et encore, c’est pas sûr.

  59. Un brin de paillardise, des coquecigrues comme s’il en pleuvait, de savoureux conseils digne de mon cher Payou médicastre, le sieur Rutebeuf m’a dilaté la rate au court-bouilllon et, après moult lectures, je m’esbaudis encor comme un gredin (que je suis). Mille mercis, gente Christiane-Jehanne ! En ma verte jeunesse, un valeureux compagnon d’étude m’avait conseillé le “Dit de l’Herberie”. Je le découvre sur le tard, certes, mais je connais depuis longtemps la “Vie d’Apollonius de Tyane” et “Le colloque des chiens”. Sans prétention, juste pour écrire des coyonnades et jouer les cuistres ridicules. Allez ! Je retourne à Tunis où m’attends le vicomte. Un bol de soupe et une platée de nouilles au beurre refroidissent dans le four à micro-ondes. Qu’ils prennent exemple sur le yaourt et les biscuits au chocolat qui, eux, patientent sagement sur la table.

  60. Litteratureaudio.com propose seulement quelques extraits des “Mémoires de ma vie”. C’est bien dommage. Casanova est un écrivain de premier ordre, un grand vivant qui sait rire de tout, à commencer de lui-même. A la fois roublard, menteur, filou, voire plus, et sincère, il ne s’épargne jamais. Il dresse un portrait animé et fort juste, paraît-il, d’une partie de la société de l’époque. J’aime tout particulièrement ses fredaines à plusieurs avec des nonnes vénitiennes, sous le regard du cardinal de Bernis, et surtout, sa très belle et tendre histoire d’amour avec une Aixoise.

  61. Je suis justement les pas de Chateaubriand, à Jérusalem et ça titille mon envie d’aller dans ce pays que je n’ai vu, comme Moïse, que du mont Nebo, ou des côtes jordaniennes de la mer Morte. Le guide-conférencier d’origine palestinienne de notre petit groupe nous parlait souvent des problèmes avec Israëlnotamment celui du partage de l’eau. Malgré son ouverture d’esprit, son érudition, sa retenue, son vécu, je m’étais dit : “Ce serait intéressant d’avoir le point de vue d’un habitant du pays voisin.” Adoncques, en 2014, j’aurais dû m’envoler pour Israël. Las ! le voyagiste a refusé net un zigue qui marche en poussant devant lui un fauteuil roulant. Christel, de l’agence de voyage, a eu beau insister, lui dire que j’avais visité Pétra, que je ne retarderai pas le groupe, patati patata, rien n’y a fait. Pas grave, j’ai eu la chance de voyager comme un dingue pendant quelques années et je mesure ma chance.

    Bonne soirée, chère Christiane-Jehanne, peut-être en bonne compagnie, si c’est avec Charles Darwin à bord du Beagle.

  62. Par avance merci, Christiane-Jehanne. N’en doutez pas, en bons galavards, nous allons nous délecter de ce “Voyage en Italie” qui me donnera, j’en suis sûr, envie de retourner à Rome. Pour l’instant, je voyage deux fois de suite en Orient, grâce à vous, à votre voix. Deux lectures au moins, c’est ce que méritent de tels livres.

    En vieux radotin gâteux, mille et trois mercis encore, à vous et tous vos collègues, pour tant de livres enregistrés.

    Cordialement,

    Marc.

    P. S. Je note que vous, Christiane-Jehanne, proposez quasiment un nouveau titre chaque jour. Comment faites-vous ?

  63. Bonjour,

    Ce n’est pas parce que Schopenhauer a commis ce texte ridicule et ignoble, que le reste de son oeuvre ne vaut rien. D’après ce que je sais, il a influencé nombre d’écrivains et de philosophes.

    Retourner lire Simone de Beauvoir ? Pourquoi pas ? Mais vous savez qu’elle et Sartre soutinrent l’U.R.S.S., Cuba, la violence qui justifie les moyens (le “bonheur” de tous pour demain, après-demain, après-après-demain…), la Chine de Mao, le F.L.N., la chienlit soixante-huitarde, le droit à la pédophilie, etc ? On se demande comment on peut être aveugle à ce point et “produire des observations et des jugements si erronés”.
    Je n’ai pas (encore) lu “Le deuxième sexe”, j’ai aimé “Une mort très douce” ou “La cérémonie des adieux”, et je ne doute pas que, malgré ses erreurs sans nombre et les saletés commises, elle n’ait un regard juste sur certains sujets, à commencer par le féminisme. Malgré mon écoeurement devant ses prises de position, je ne me priverai donc pas de découvrir ou de revenir à ses textes.

  64. N’oublions pas Daniel Day-Lewis.

    Lors d’un de mes derniers séjours dans la capitale, je suis retourné rue de Furstemberg, que j’aime tout particulièrement, pour essayer de retrouver l’appartement de la comtesse Olenska. J’irai de nouveau y faire une longue halte cet automne.

  65. “Hé ! yo yo yo ! Une bouteille de rhum !” Citation du capitaine Haddock en guise de remerciement, chère Cocotte.

    J’ai tout particulièrement aimé le récit de Romane qui est, d’après moi, ce qu’a écrit de plus fort la comtesse de Ségur. Connaissait-elle “Souvenirs de la maison des morts” qui parut un an avant “Le général Dourakine” ? Je l’ignore, mais, sans pathos, avec une bonne dose de réalisme, elle a réussi à transmettre un peu de la vie d’un forçat évadé et des épreuves qu’il dut subir.

    Bon ouiquinde à vous, aux vôtres, aux lecteurs et aux auditeurs.

  66. Chère Cocotte,

    On peut aussi se demander si je comprends la comtesse de Ségur, ce qui n’est pas certain. En tout cas, vous m’avez donné envie de lire les commentaires des lecteurs pour essayer d’en apprendre un peu plus. Pour l’instant, je ne vois que de la nostalgie, voilà pourquoi il me faut creuser. (Impossible d’ouvrir la liste des trente-trois commentaires du “Bon petit diable”.)

    A lire les dédicaces à ses petits enfants, on a plutôt l’impression que la comtesse était une femme aimante, du moins pour les siens, et une partisane de l’ordre établi. Après tout, pourquoi pas ? L’oncle Flaubert et Georges Sand, pour lesquels j’ai une énorme (ou hénaurme) admiration, m’ont déçu dans leurs jugements impitoyables de la Commune, surtout Georges Sand qui soutint activement les mouvements socialistes dès les années 1840. Que celui qui ne se trompe jamais lui jette la première pierre ! Moi, je l’aime et je l’admire.

    La rencontre fictive entre le marquis et la comtesse me semble difficilement envisageable. Ce délinquant sexuel n’aurait pu que la séquestrer et lui faire subir les pires outrages.

    A tout de suite chez “Le général Dourakine”.

  67. Malgré votre excellente lecture, chère Cocotte, je n’arrive toujours pas à aimer la comtesse de Ségur et j’ai un mal fou à imaginer un enfant du XXIe siècle se plonger dans ses livres. Peut-être suis trop vieux… Néanmoins, j’avais commencé à rêver à une rencontre entre cette dame et le marquis de Sade. Juste un commencement : impossible de les imaginer longtemps ensemble.

    Les lecteurs de l’époque savaient-ils ce qu’est le knout, ce fouet avec des crochets ou des boules de métal aux extrémités des lanières ? Le pauvre Torchonnet n’aurait pas dû y survivre.

  68. Bonjour,

    Même si l’histoire de ces paysans canadiens est belle et émouvante dans sa simplicité, je ne pense pas que j’aurais lu ce roman. Heureusement, vous l’avez enregistré et ce fut un régal. En fait, retrouver le savoureux accent québecois fut un ravissement qui m’a rappelé un voyage en Ontario et au Québec et nos “cousins” d’outre-Atlantique. Nous sommes très proches malgré les kilomètres. En tout cas, je me sens plus près de vous que des autres habitants des pays où que j’ai eu la chance de visiter.

    Connaissez-vous la série de bandes dessinées “Magasin général” ? Régis Loisel et Jean-Louis Tripp y racontent avec beaucoup de tendresse la vie d’un village et de ses habitants au début des années vingt.

    Merci et cordialement.

    Marc.

  69. Merci pour cette lecture d’utilité publique qu’il faudrait conseiller à ceux qui hésitent encore à choisir l’extrémisme, si tant est qu’il s’agisse d’un choix, et non d’une impulsion étrangère à la raison.
    Bien cordialement,
    Marc.

  70. On peut être athée et lire des livres religieux, ne serait-ce que par curiosité, pour enrichir sa culture personnelle, parce que c’est aussi de la littérature (“Le cantique des cantiques”, par exemple, ou le livre de “Job”) ou, comme le faisait Voltaire, pour connaître, combattre ou se foutre de la gueule des religions. Parole d’athée !

  71. A partir du chapitre 82, je me marre comme un bossu (que je suis), comme une baleine (que je ne suis pas, hélas !), comme un rascal (que je me targue d’être, à tort peut-être), aux retrouvailles de Pétrus et de son corsaire de Parrain. Ce bon vieux Dumas père n’est pas seul en cause, cher Gustave, car votre voix participe amplement à la dilatation de ma rate. Il faut toujours remercier ceux qui vous offre de la jubilation. Si vous étiez une dame, Pomme, Cocotte ou une autre lectrice, je vous donnerais rendez-vous au jardin du Luxembourg, place de Furstemberg ou, au Louvre, devant le sublime portrait d’un cheval (Géricault). Je vous ferais une cour discrète, avant de vous inviter à dîner au restaurant “La Lozère”, rue Hautefeuille. Ma cour deviendrait assidue. Résisteriez-vous à mon charme tortu ? Il y a peu de chance, ou de risque. Vous êtes un homme. Nul n’est parfait. Je ne peux donc que vous claquer un bi sonore sur chaque joue, en tout bien tout honneur.
    Merci encore.
    Cordialement,
    Parrain Marcanaille, qui retourne à sa lecture et à ses nouilles à la bolognaise.

    P. S. “La Lozère” est un des restaurants où j’aime déguster de bons plats. L’aligot… huuuuuuuuuuuuuuuuummmmmmmmmmmmmmmn ! De plus, le fort sympathique patron présente le menu avec une verve qui fait honneur à sa cuisine.

  72. Eh non, chère Cocotte, on ne peut pas faire grand-chose et c’est très bien ainsi. Quand on compulse le catalogue du site, on ne qu’être frappé par sa richesse : du texte le plus pointu au plus léger. (Encore faudrait-il définir “pointu” et “léger” et s’attendre à des définitions différentes d’un lecteur à l’autre.) Espérons que litteratureaudio.com continue ainsi, longtemps, longtemps, longtemps, pour notre plus grande joie et notre soif de connaissance.
    Sans tomber dans les blandices, dont je ne suis pas coutumier, on ne vous remerciera jamais assez, vous et tous ceux qui “donnent leur voix”. Je sais, pour avoir enregistré quelques livres dans ma jeunesse (au temps des cassettes et des magnétophones), le temps que demande la lecture d’un livre et le soin qu’il faut y apporter.
    Cordialement à tous,
    Marc.

  73. Bonjour,

    Malgré le talent des lecteurs, je n’ai pas aimé les vers d’André Chénier. Gustave Flaubert disait de Lamartine : “Il ne restera pas de lui de quoi faire un demi-volume de pièces détachées”. Flaubert ne s’est pas trompé et, à mon avis, il en va de même pour André Chénier.
    Ca ne m’empêche pas, que non ! de vous remercier chaleureusement.
    Marc.

  74. Impossible de remercier un disparu. Je tiens seulement à signaler cette admirable lecture, peu connue, me semble-t-il, de René Dépasse. Pour l’anecdote, on attend à deux ou trois reprises un “Non ! non ! non !” quelque peu agacé de ce grand lecteur qui bute sur un mot. J’ai esquissé un sourire de sympathie.

  75. Au cinquième volume des “OEuvres complètes”, de Gustave Flaubert, en Pléiade, une note mentionne le nom de René Dépasse comme un des lecteurs d'”Un coeur simple”, aux côtés de Nicole Garcia, Christiane Deïs, Marie-Christine Barrault et Fabrice Luchini.

  76. Bonjour,

    Sans vous et litteratureaudio.com, je ne me serais pas lancé dans l’écoute des livres de la comtesse de Ségur. Merci à vous et aux autres lecteurs d’embellir ou de rendre supportable cette écrivaine que je trouve la plupart du temps difficilement supportable.
    Cordialement.

  77. Bonjour Pomme,

    Sans vous, je ne me serais certainement pas jeté dans les aventures de “Chéri-Bibi”. Mais grâce à votre voix, au ton que vous donnez à votre lecture, c’est un régal et il m’est arrivé de sourire ou d’éclater de rire. Il me semble bien que c’est vous qui mettez tout cet humour qui n’y est peut-être pas ou bien moins fort.
    Mille mercis d’apporter autant à un auteur plutôt moyen. Les héritiers de Gaston devrait également vous remercier.
    Cordialement,
    Marc.

    P. S. Avez-vous l’intention de lire “Les Mohicans de Babel” du Gaston susmentionné ?

  78. Bonjour Ahikar,

    Merci d’avoir si bien lu cet écrivain injustement oublié, me semble-t-il, alors que c’est un styliste de premier ordre, notamment dans ses pamphlets et sa correspondance. J’ai acheté pour une bouchée de pain le volume de ses “OEuvres complètes” dans La Pléiade. Je vous le recommande, si vous ne l’avez pas et tombez sur ce petit livre.

    Cordialement,

    Marc Bonetto.

  79. Merci, Pomme. Votre humour ajoute encore plus de valeur à ce livre que je n’aurais certainement pas lu, tant Gaston Leroux fait dans l’invraisemblable, l’hénaurmissime, l’abracadabrantesque ducal*. Il m’est arrivé de me marrer devant ma soupe de légumes ou mes nouilles aux beurre. Bref, un régal !
    Cordialement,
    Marc.

    *Hommage idiot à Laure d’Abrantès, épouse du général Junot et amie de Balzac.

  80. Félicitations pour la nouvelle présentation du site : pratique, simple à utiliser et belle. Que demander de plus ? Toujours plus de livres. Mais nous savons que nous pouvons compter sur vous. Mille mercis à toute l’équipe de litteratureaudio.
    Cordialement,
    Marc.

  81. J’ai enfin pris du plaisir avec un roman de la comtesse. Ouf ! Sans doute parce que le narrateur est un âne et que vous lisez admirablement.
    Merci à vous pour cet agréable moment.
    Cordialement,
    Marc.

  82. Merci pour cette lecture où votre voix ajoute, me semble-t-il, un supplément d’humour. Un régal !
    Cordialement,
    Marc.

  83. Bonjour,

    Merci pour votre lecture. J’incline à penser que votre très belle et douce voix a embelli le chef-d’oeuvre d’Hector Malot.
    Cordialement.

  84. Merci pour la découverte des très belles et très émouvantes Stances à Madame du Châtelet. C’est le genre de cadeaux auquel je suis sensible.

    Cordialement,

    Marc Bonetto.

  85. A cette adresse

    https://brumes.wordpress.com/la-bibliotheque-de-la-pleiade-publications-a-venir-reeditions-reimpressions/

    on en apprendra beaucoup sur l’état actuel de La Bibliothèque de La Pléiade, bien qu’il suffise de comparer les volumes parus depuis le début du siècle avec ceux des années soixante-dix ou quatre-vingts. La correspondance de Rousseau ! Bigre ! Diantre ! Fichtre ! Mieux vaut attendre une anthologie du rap ou un cinquième volume de Marguerite Duras.

  86. “Qui choisir des deux ?”, écrivez-vous.

    Pourquoi choisir ? J’ai autant besoin de Rousseau que de Voltaire. Quant à faire de Voltaire le fourrier du capitalisme actuel (alors que l’infâme désigne surtout le fanatisme religieux), n’est-ce une raccourci pour le moins tendancieux ?

    Néanmoins, votre commentaire me plaît quand vous exposez très clairement l’histoire des “enfants” de Rousseau, à laquelle on peut ajouter qu’il est possible que ces enfants n’aient existé que dans l’imagination malade du pauvre Jean-Jacques.

  87. Bonjour,

    Mille mercis pour cette excellente lecture qui fera découvrir un roman dont l’humour n’est pas sans rappeler celui de Dickens. Il me semble que Fielding est un peu oublié en France et, ça, c’est bien dommage.
    Cordialement,
    Marc.

  88. Merci pour votre lecture de Boileau qui m’a l’air un peu oublié, hélas !
    Cordialement.

  89. Bonjour,

    C’aurait été imiter platement Basho. J’ai préféré un truc du même tonneau et tout aussi banal.

  90. Dear Sauti,

    Pour moi ce serait plutôt :

    De mon jardin alpestre
    Je rêve
    Au Louvre vu du Pont-Neuf

    Bon après-midi à tous.

  91. Bonjour,

    Si tout va bien, je retrouverai ma belle Bruges en septembre.

    Pour les amoureux des livres, je recommande chaudement la librairie “Raaklijn”, Kuipersstraat 1. Les libraires sont particulièrement sympathiques et passionnés par leur métier. Le rayon consacré à la Bibliothèque de La Pléiade comprend tous les titres de la collection ainsi que des Bouquins-Laffont rares, sans parler de mille autres merveilles.
    Non loin de la, Sint-Jakobsstraat 6, “The Cartoonist”. On s’y dilate la rate (très bon pour la santé) devant les dessins. Plus loin, au 36 de la même rue ou dans la ruelle Boterhuis, le cinéma “Lumière”. Le cinéphile a des chances d’y trouver son bonheur : j’y ai vu quelques bons films (sous-titrés en français, si nécessaire).

    Bon, j’espère que ce message ne sera pas considéré comme de la pub, mais comme la promotion de trois lieux culturels agréables.

    A bientôt.

  92. Cher Sautillant,

    Force est d’avouer que je ne comprends pour ainsi dire rien aux haïkus et je les donne tous, absolument tous, même ceux des grands maîtres japonais, pour le seul “Cygne”, de Baudelaire. Heureusement, on n’est pas obligé de choisir. Ouf !

    Bonne soirée à ceux qui passent dans le coin.

  93. Bonjour Pommme,

    D’abord, j’aime beaucoup George Sand. C’est une très très grande écrivaine. Voilà une raison suffisante pour lire le plus grand nombre de ses livres, même ceux qui me semblent moins intéressants. Quant à Queneau, selon mon habitude, je me suis lancé dans un cycle qui devrait durer deux ans. Non, ce n’est pas du masochisme, mais impossible de ne pas finir un livre. Il y a une trentaine d’années, “Pierrot mon ami”, “Zazie dans le métro” et “Exercices de style” ne m’avaient pas déplus.

    J’ai lu coup sur coup un excellent roman (“The long goodbye”, de Raymond Chandler) et un chef-d’oeuvre (“Le docteur Jivago”, de Pasternak, alors que sa poésie m’est passé au-dessus de la tête.)

    Et mon cher Federico Garcia Lorca ! Avec lui, c’est une histoire d’amour, comme avec Paris ou Bruges. L’homme est adorable, attachant, et je ne peux que vous conseiller tout ce qu’il composé, à commencer par “Poète à New York”, l’un des plus grands recueil de poèmes que je connaisse.

    A bientôt.

  94. Merci, Pomme, pour votre lecture qui rend abordable un roman que je n’ai commencé à apprécier que vers la fin. Et encore ! De la douzaine d’oeuvres de George Sand, c’est la première fois que je ressens une telle impression. Cela dit, c’était moins désagréable que “Le chiendent” (Raymond Queneau) lu en parallèle.

    Indirectement, c’est un encouragement à lire d’autres livres que, sans vous, on délaisserait.

    Cordialement.

  95. Quel plaisir de découvrir le début des aventures de Chéri-Bibi, qui plus est quand la lecture est excellente ! Merci à vous, Pomme.

    (Ce qui m’a un peu gâché le plaisir, c’est de poser des visages sur des noms : j’avais vu l’adaptation télévisuelle dans ma verte jeunesse.)

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